Les douze tribus d’Hattie

Autrice : Ayana Mathis

Édition : Gallmeister

Genre : Contemporain

Titre : Les douze tribus d’Hattie

Quatrième de couverture :

Philadelphie, 1923. La jeune Hattie arrive de Géorgie pour fuir le Sud rural et la ségrégation. Aspirant à une vie nouvelle, forte de l’énergie de ses seize ans, Hattie épouse August. Au fil des années, cinq fils, six filles et une petite-fille naîtront de ce mariage. Douze enfants qui égrèneront, au fil de l’histoire américaine du XXe siècle, leur parcours marqué par le fort tempérament de leur mère, sa froide combativité et ses failles secrètes.

Les Douze Tribus d’Hattie, premier roman éblouissant, a bouleversé l’Amérique et conquis les lecteurs français. Telles les pièces d’un puzzle, ces douze tribus dessinent en creux le portrait d’une mère insaisissable et le parcours d’une nation en devenir.

Quelques mots sur l’autrice :

Ayana Mathis grandit dans les quartiers nord de Philadelphie. Férue de poésie,  elle suit plusieurs cursus universitaires sans en terminer aucun. Elle enchaîne les métiers de serveuse puis fact-checker dans divers magazines. Elle part ensuite en Europe, où elle voyage pendant plusieurs années puis s’installe quelque temps à Florence et y gagne sa vie en travaillant dans une agence de voyages.

Une fois rentrée aux États-Unis, elle participe en 2009 au programme de creative writing de l’université de l’Iowa dirigé par Marilynne Robinson et travaille sur un mémoire qui s’avère être une impasse. Face à l’échec de ce projet, elle se lance dans l’écriture de quelques nouvelles. Rapidement, il lui apparaît que les personnages qu’elle met en scène dans ses textes ne forment qu’une seule et même famille dont le centre est la mère, Hattie.

Quelques mois plus tard, Ayana Mathis termine son premier roman, Les Douze Tribus d’Hattie, qui sera publié en décembre 2012 aux États-Unis. Sélectionné par Oprah Winfrey pour son Book Club, il deviendra un immense succès.

Ma chronique :

Nous sommes au mois de novembre, mais ce roman est le dernier que j’ai lu pour #lemoisamericain au mois de septembre pour le thème « Autrice ». Il était donc temps de vous en faire ma chronique

Les douze tribus d’Hattie est paru aux États-Unis en 2012 et est annoncé comme le premier roman d’Ayana Mathis. À aujourd’hui, pourtant cela reste son seul roman. Par contre le succès autour de ce roman est totalement mérité.

J’allais vous dire que ce roman est construit autour de douze nouvelles qui auraient presque pu se lire indépendamment, mais en lisant la biographie d’Ayana Mathis, je me rend compte que c’était à la base bien le cas.

J’ai vraiment bien aimé ce roman et ces tranches de vie. Chaque chapitre nous emmène à suivre un enfant ou un petit enfant de Hattie. J’ai trouvé que tous ces chapitres ne se valaient pas, certains m’ont vraiment captivé tandis que d’autres ne m’ont procuré que peu d’émotions.

Ce qui fait de ce livre un grand roman, c’est pour moi en fil rouge, en toile de fond, la mère, Hattie, une femme forte mais abîmée par la vie. Une femme qui avait beaucoup de rêves et d’espoirs. Une femme de caractère, une mère tantôt protectrice, tantôt sévère, mais une mère qui a mis de côté sa vie de femme de nombreuses années. Hattie est le personnage de ce roman et c’est la grande réussite de ce roman.

Les douze tribus d’Hattie, c’est également l’histoire des États-Unis sur une bonne partie du XXème siècle. C’est un roman qui traite de la ségrégation raciale et donc de la place des noirs dans la société. Ceci est également un gros point fort de ce roman.

Ma note : 08 / 10

Une réflexion sur « Les douze tribus d’Hattie »

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