Les dynamiteurs

Auteur : Benjamin Whitmer

Édition : Gallmeister

Genre : Contemporain

Titre : Les dynamiteurs

Quatrième de couverture :

1895. Le vice règne en maître à Denver, minée par la pauvreté et la violence. Sam et Cora, deux jeunes orphelins, s’occupent d’une bande d’enfants abandonnés et défendent farouchement leur “foyer” – une usine désaffectée – face aux clochards des alentours. Lors d’une de leurs attaques, un colosse défiguré apporte une aide inespérée aux enfants, au prix de graves blessures que Cora soigne de son mieux. Muet, l’homme-monstre ne communique que par des mots griffonnés sur un carnet. Sam, le seul qui sache lire, se rapproche de lui et se trouve ainsi embarqué dans le monde licencieux des bas-fonds. Expéditions punitives, lynchages et explosions précipitent l’adolescent dans l’univers honni des adultes, qui le fascine et le repousse à la fois. Au point de modifier sa nature profonde, et de l’éloigner insidieusement de Cora.

Quelques mots sur l’auteur :

Benjamin Whitmer est né en 1972 et a grandi dans le Sud de l’Ohio et au Nord de l’État de New York. Il a publié des articles et des récits dans divers magazines et anthologies avant que ne soit publié son premier roman, Pike, en 2010. Il vit aujourd’hui avec ses deux enfants dans le Colorado, où il passe la plus grande partie de son temps libre en quête d’histoires locales, à hanter les librairies, les bureaux de tabac et les stands de tir des mauvais quartiers de Denver.

Ma chronique :

Benjamin Whitmer et moi ça commence à être une belle histoire, j’ai lu tous ses romans et je tiens à remercier Gallmeister pour l’envoi de son dernier titre. Les dynamiteurs sort en librairie le 3 septembre et je ne peux que vous conseiller de vous jeter dessus.

Avec Les dynamiteurs, Benjamin Whitmer nous transporte à Denver en 1895 aux côtés d’orphelins des rues se protégeant les uns des autres de la violence de la ville et de celle des adultes. J’ai apprécié le fait que les protagonistes principaux soient des gamins… Mais si vous connaissez Whitmer, ne vous attendez pas à retrouver de la candeur ou autre ce n’est pas le genre du Monsieur.

Comme dans tous les romans de Benjamin Whitmer, nous avons droit à une ville où la misère et le vice règnent en maîtres, des clochards, des saloons clandestins, des maisons closes … Bref c’est sale et il ne nous épargne rien. J’aime cela dans ses romans, Benjamin Whitmer a un don pour parler et pour décrire la misère.

Alors j’ai bien aimé cette histoire racontée par Sam ce petit orphelin tiraillé entre l’enfance et le monde des adultes. Un monde qu’il va se prendre en pleine face au moment où Goodnight un géant muet fait irruption dans son petit univers. J’ai été touché par tous ces gamins abandonnés à eux-mêmes, surtout par Cora leur protectrice. J’ai trouvé ce personnage terriblement attachant, énigmatique mais touchant.

Avec Les dynamiteurs, Benjamin Whitmer nous offre un roman initiatique du passage à l’âge adulte. C’est violent, crasseux, par moment très gore et noir à souhait. Mais c’est également beau, c’est fou le talent de cet auteur qui part la noirceur de ses romans arrive à démontrer les travers des hommes et surtout de l’Amérique. Encore une fois je ne peux que vous le conseiller, un grand roman pour cette rentrée littéraire juste phénoménale chez Gallmeister.

Ma note : 09 / 10

2 réflexions sur « Les dynamiteurs »

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