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En descendant la rivière

Auteur : Edward Abbey

Édition : Éditions Gallmeister

Genre : Nouvelles

Titre : En descendant la rivière

Quatrième de couverture :

Exploration de la beauté impérissable des derniers grands espaces sauvages américains, En descendant la rivière nous entraîne dans des paysages où le corps et l’esprit flottent librement. Et leur immensité réveille des méditations sur des sujets allant de la vie d’Henry David Thoreau à la militarisation des grands espaces. On y entend alors une condamnation passionnée des coups portés à notre patrimoine naturel au nom du progrès, du profit et de la sécurité. Rempli d’aubes enflammées, de rivières brillantes et de canyons radieux, ce recueil, inédit en France, est chargé d’une rage sincère et déchaînée contre la cupidité humaine.

Quelques mots sur l’auteur :

Edward Abbey (1927-1989) est né dans la ville d’Indiana, en Pennsylvanie, le 29 janvier 1927. En 1944, à l’âge de dix-sept ans, il quitte la ferme familiale pour traverser les États-Unis en stop et partir à la découverte de l’Ouest américain. C’est alors qu’il tombe fou amoureux du désert, d’un amour qui l’animera toute sa vie.

Après un bref séjour dans l’armée en Italie entre 1945 et 1947, il rejoint l’université et rédige une thèse sur « L’anarchie et la moralité de la violence ». Pendant ses études, il se fait remarquer par le FBI, qui commence à le surveiller après qu’il a incité ses camarades à brûler leurs papiers de conscription. Cette surveillance durera toute sa vie – ce à quoi Abbey rétorqua, quand on le lui fit remarquer, « Je considérerais comme un affront qu’ils ne fassent pas attention à moi. »

Il commence à travailler en tant que ranger dans divers parcs nationaux américains et passe notamment deux saisons au parc national des Arches, dans l’Utah. Cette expérience lui inspirera son récit Désert solitaire, publié en 1968.

Il gagne en notoriété en 1962 quand son roman Seuls sont les indomptés est porté à l’écran avec Kirk Douglas et Gena Rowlands dans les rôles principaux.

Le succès de Désert solitaire et du roman Le Gang de la clef à molette, paru en 1975, font de lui une icône de la contre-culture et le pionnier d’une prise de conscience écologiste aux États-Unis. Le New York Times le qualifie de « héros subversif de l’underground« . Personnage provocateur et subversif, il devient le pape du nature writing. De nombreux écrivains se réclament de sa vision radicale de la société, dont Larry McMurtry, qui l’appelle « le Thoreau de l’Ouest américain ».

En 1987, il se voit offrir un des prix littéraires les plus prestigieux de l’Académie américaine des arts et des lettres. Mais il décline cet honneur : il avait prévu la descente d’une rivière de l’Idaho la semaine de la cérémonie de remise du prix…

Abbey meurt en 1989 à l’âge de soixante-deux ans des complications d’une intervention chirurgicale. Il laisse derrière lui une veuve, quatre enfants, une douzaine de livres et un message pour la postérité : « No comment. » Il avait demandé à être enterré clandestinement dans le désert, ce dont se charge son ami Doug Peacock. Aujourd’hui encore, personne ne sait où se trouve sa tombe.

Ma chronique :

Encore une fois, un grand merci aux éditions Gallmeister pour cet envoi. Chose n’est pas coutume avec moi, dans la partie juste au-dessus, je ne vous ai pas mis que quelques mots sur cet auteur qu’est Edward Abbey, mais toute sa biographie trouvé sur le site de Gallmeister. Je trouve que cela vient mettre en perspective ce recueil de nouvelles qui est inédit en France.

Je n’avais pas encore lu Edward Abbey, j’avoue que je sais pas trop pourquoi, surtout que j’ai Le gang de la clef à molette dans ma PAL, mais voilà, il fait parti de ces auteurs qui m’impressionne et qui me font un peu peur, si je puis m’exprimer ainsi. Bon, voilà, c’est chose faite maintenant … Et bien je peux vous dire qu’il m’impressionne d’autant plus… Tout commence avec sa préface, où, je découvre une grande gueule qui sait de quoi elle parle et qui ne mâche pas ses mots. C’est posé direct, on sait à quoi s’attendre et je peux vous dire que je n’ai pas été déçu. Il parait que c’est un grand du Nature Writing, il le prouve parfaitement dans ces nouvelles.

Du coup, j’ai découvert Edward Abbey avec ce livre, mais pas que, j’ai également fait la connaissance de Henry David Thoreau cet écrivain du XIXème siècle dans la première nouvelle de ce recueil. Dans celle-ci, Abbey descend une rivière et au grès de son parcours il nous présente Thoreau, il s’adresse à lui même. Cette nouvelle se lit un peu comme un essai, elle peut paraître lourde mais eu final elle parle de tellement de chose que cela en devient super intéressant.

La force de ce livre c’est qu’il a été publié dans les années 80 mais qu’il est toujours autant d’actualité. Abbey parle de la nature et plus précisément des rivières avec une passion débordante. Il nous fait réfléchir sur la mondialisation, l’agriculture industrielle, le tout profit. Il peut être très revendicateur dans ses propos et je pense qu’il a dû pas mal se faire bousculer à son époque.

J’ai vraiment pris beaucoup de plaisir à descendre les rivières en compagnie de Edward Abbey. Encore un livre de plus qui me donne envie de découvrir les États-Unis. En descendant la rivière est un vrai livre de Nature Writing, Gallmeister sont vraiment excellent dans ce mouvement, encore un grand merci à eux.

Ma note : 08 / 10

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# 215 – C’est lundi que lisez-vous ?

Bonjour tout le monde,

J’espère que votre weekend s’est bien passé malgré le temps pourri que l’on a eu. Moi c’est un weekend qui a rimé avec lecture et télé. Samedi j’ai fait une journée off et bien il y avait longtemps, je peux vous dire que ça fait du bien. Bon aujourd’hui est un grand jour pour ma femme et moi, j’espère pouvoir vous en dire plus bientôt. En attendant faisons le point sur nos lectures.

C’est un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books, et qui a été repris par Galleane, puis dorénavant par Camille du blog I Believe In Pixie Dust.

On répond comme chaque Lundi à trois petites questions :
1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?
2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?
3. Qu’allons nous lire ensuite ?

1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?

Ann’Gaëlle :

Sauvage de Jamey Bradbury

À dix-sept ans, Tracy Petrikoff possède un don inné pour la chasse et les pièges. Elle vit à l’écart du reste du monde et sillonne avec ses chiens de traîneau les immensités sauvages de l’Alaska. Immuablement, elle respecte les trois règles que sa mère, trop tôt disparue, lui a dictées : «ne jamais perdre la maison de vue», «ne jamais rentrer avec les mains sales» et surtout «ne jamais faire saigner un humain». Jusqu’au jour où, attaquée en pleine forêt, Tracy reprend connaissance, couverte de sang, persuadée d’avoir tué son agresseur. Elle s’interdit de l’avouer à son père et ce lourd secret la hante jour et nuit. Une ambiance de doute et d’angoisse s’installe dans la famille, tandis que Tracy prend peu à peu conscience de ses propres facultés hors du commun.

Les yeux bleus de Sébastien Didier

1986. Une famille est assassinée dans sa villa près de Saint-Paul de Vence. Le père, la mère et leurs jumeaux d’à peine trois ans. Comment oublier ce crime monstrueux ?

2018. À Nice, le petit Maxime est enlevé en pleine journée dans le jardin de la maison familiale. 

Aussitôt, les médias s’emballent, la police est sur les dents. Car l’enfant n’est pas n’importe qui : il est le petit-fils de Claude Cerutti, homme d’affaires à la réputation sulfureuse et puissante figure locale. 

Lorsque la tante de Maxime est soupçonnée d’avoir organisé l’enlèvement, le clan Cerruti est au bord de l’implosion. Pour le patriarche, cela ne fait aucun doute : à travers cet enlèvement, c’est lui qui est visé.

Lui, son nom, sa famille. Et ses secrets.

RevanBane :

À pas de loup de Isabelle Villain

Lorsque Rosalie, Philippe et leur petit Martin, âgé de six mois, décident de s’installer à La Barbarie, un éco-hameau niché en plein coeur des Alpes-de-Haute-Provence, c’est bien pour fuir un quotidien trop pesant. pour tenter une expérience audacieuse. Vivre autrement. En communion avec la terre et en harmonie avec les saisons. Mais l’équilibre de cette nouvelle vi va un jour se fissurer. Un grain de sable va s’infiltrer, déstabiliser et enrayer cette belle mécanique.
Et ce très beau rêve ça se transformer peu à peu en un véritable cauchemar.
Votre pire cauchemar…

Ma chronique ici

En descendant la rivière de Edward Abbey

Exploration de la beauté impérissable des derniers grands espaces sauvages américains, En descendant la rivière nous entraîne dans des paysages où le corps et l’esprit flottent librement. Et leur immensité réveille des méditations sur des sujets allant de la vie d’Henry David Thoreau à la militarisation des grands espaces. On y entend alors une condamnation passionnée des coups portés à notre patrimoine naturel au nom du progrès, du profit et de la sécurité. Rempli d’aubes enflammées, de rivières brillantes et de canyons radieux, ce recueil, inédit en France, est chargé d’une rage sincère et déchaînée contre la cupidité humaine.

2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?

Ann’Gaëlle :

Sauvage de Jamey Bradbury

Les yeux bleus de Sébastien Didier

RevanBane :

Sous le Soleil de la Lune de Sonja Kourakine

Great Lake City, Utah, 1861. À presque quatorze ans, Rébecca Brightman est une jeune fille intrépide et courageuse. Elle se rebelle contre la sévère éducation de son père, pasteur tyrannique et violent, qui nourrit en secret un terrible projet pour elle. Derrière les brimades et les coups, elle rêve de découvrir le monde au delà des barrières de sa communauté. Au détour d’une rencontre inespérée, elle voit sa vie prendre un nouveau tournant. Son avenir est sur le point de changer à jamais. Le long chemin semé d’embûches sur lequel elle s’engage la menera-t-il au bout de sa quête d’elle même et sur la voie de l’amour? Réussira-t-elle à percer les mystères du pouvoir qui sommeille en elle, cette étrange différence qui la pousse à vouloir trouver la liberté ?

3. Qu’allons nous lire ensuite ?

Ann’Gaëlle :

La neige, c’est surfait et autres nouvelles de Cécile Guéguen

« Nouvelle: sorte de roman très court; récit d’aventures intéressantes ou amusantes » (définition du dictionnaire Littré). Désormais aussi reconnues que les romans, les nouvelles couvrent les mêmes thèmes. Dans ce recueil, se mêlent des nouvelles policières de toutes tailles: qu’est-il arrivé à la pauvre Lola? Qui a tué cette « si Douce Enfant »? Êtes- vous le Docteur Jekyll ou Mister Hyde ? Comment un cadavre a-t-il participé malgré lui au Carnaval de Dunkerque?… Autant d’interrogations qui trouveront peut-être leurs réponses dans ces courts récits. Lorsqu’un tournage amateur à l’occasion d’une soirée d’Halloween tourne au cauchemar ou qu’un appartement en plein coeur de Tokyo s’anime, le lecteur entre de plain pied dans le monde des nouvelles fantastiques. Le Noël de Mickaël Crampton Junior nous entraîne dans le monde des contes de Noël si cher au célèbre C. Dickens.

RevanBane : 

Seul l’oiseau moqueur de Walter Tevis

Sous la chape d’acier du XXVe siècle technologique, l’Amérique s’éteint, doucement mais sûrement. Automatisée, « tranquillisée », stérilisée. Et l’un de ses maîtres est un robot, Spofforth, splendide prototype de race noire, aux facultés intellectuelles inouïes. Mais les systèmes trop parfaits sont fragiles… Ainsi Spofforth, par la faute de son concepteur, a gardé un coupable souffle d’âme… Ainsi Paul, petit fonctionnaire soumis, découvre par hasard, soudain émerveillé, les secrets de la lecture depuis longtemps bannie. Il les partagera avec Mary Lou, la jolie rebelle qui refuse ce monde mécanisé. Un robot capable de souffrir, un couple qui redécouvre l’amour et les mots, est-ce l’ultime chance de l’humanité ?

Et vous que lisez-vous ? Dites nous tout … Nous vous souhaitons une très belle semaine, riche en belles lectures ! Et surtout prenez-soin de vous !

# 214 – C’est lundi que lisez-vous ?

Bonjour tout le monde,

Et voilà, le mois de janvier est déjà terminé. Pour le moment nous ne sommes pas encore confinés, même si j’ai bien peur que cela change rapidement. Il faut essayer de garder le moral, même si cela risque de pas être facile, la météo n’étant pas fameuse pour cette semaine, cela ne va pas nous aider. Raison de plus de nous plonger dans nos livres et d’intensifier nos échanges.

C’est un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books, et qui a été repris par Galleane, puis dorénavant par Camille du blog I Believe In Pixie Dust.

On répond comme chaque Lundi à trois petites questions :
1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?
2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?
3. Qu’allons nous lire ensuite ?

1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?

Ann’Gaëlle :

Sauvage de Jamey Bradbury

À dix-sept ans, Tracy Petrikoff possède un don inné pour la chasse et les pièges. Elle vit à l’écart du reste du monde et sillonne avec ses chiens de traîneau les immensités sauvages de l’Alaska. Immuablement, elle respecte les trois règles que sa mère, trop tôt disparue, lui a dictées : «ne jamais perdre la maison de vue», «ne jamais rentrer avec les mains sales» et surtout «ne jamais faire saigner un humain». Jusqu’au jour où, attaquée en pleine forêt, Tracy reprend connaissance, couverte de sang, persuadée d’avoir tué son agresseur. Elle s’interdit de l’avouer à son père et ce lourd secret la hante jour et nuit. Une ambiance de doute et d’angoisse s’installe dans la famille, tandis que Tracy prend peu à peu conscience de ses propres facultés hors du commun.

Les yeux bleus de Sébastien Didier

1986. Une famille est assassinée dans sa villa près de Saint-Paul de Vence. Le père, la mère et leurs jumeaux d’à peine trois ans. Comment oublier ce crime monstrueux ?

2018. À Nice, le petit Maxime est enlevé en pleine journée dans le jardin de la maison familiale. 

Aussitôt, les médias s’emballent, la police est sur les dents. Car l’enfant n’est pas n’importe qui : il est le petit-fils de Claude Cerutti, homme d’affaires à la réputation sulfureuse et puissante figure locale. 

Lorsque la tante de Maxime est soupçonnée d’avoir organisé l’enlèvement, le clan Cerruti est au bord de l’implosion. Pour le patriarche, cela ne fait aucun doute : à travers cet enlèvement, c’est lui qui est visé.

Lui, son nom, sa famille. Et ses secrets.

RevanBane :

Justice indienne de David Heska Wanbli Weiden

Sur la réserve indienne de Rosebud, dans le Dakota du Sud, le système légal américain refuse d’enquêter sur la plupart des crimes, et la police tribale dispose de peu de moyens. Aussi les pires abus restent-ils souvent impunis. C’est là qu’intervient Virgil Wounded Horse, justicier autoproclamé qui loue ses gros bras pour quelques billets. En réalité, il prend ses missions à cœur et distille une violence réfléchie pour venger les plus défavorisés. Lorsqu’une nouvelle drogue frappe la communauté et sa propre famille, Virgil en fait une affaire personnelle. Accompagné de son ex-petite amie, il part sur la piste des responsables de ce trafic ravageur. Tiraillé entre traditions amérindiennes et modernité, il devra accepter la sagesse de ses ancêtres pour parvenir à ses fins. 

Ma chronique ici

Nos corps étrangers de Carine Joaquim

Quand Élisabeth et Stéphane déménagent loin de l’agitation parisienne avec leur fille Maëva, ils sont convaincus de prendre un nouveau départ. Une grande maison qui leur permettra de repartir sur de bonnes bases : sauver leur couple, réaliser enfin de vieux rêves, retrouver le bonheur et l’insouciance. Mais est-ce si simple de recréer des liens qui n’existent plus, d’oublier les trahisons ? Et si c’était en dehors de cette famille, auprès d’autres, que chacun devait retrouver une raison de vivre ?

2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?

Ann’Gaëlle :

Sauvage de Jamey Bradbury

Les yeux bleus de Sébastien Didier

RevanBane :

À pas de loup de Isabelle Villain

Lorsque Rosalie, Philippe et leur petit Martin, âgé de six mois, décident de s’installer à La Barbarie, un éco-hameau niché en plein coeur des Alpes-de-Haute-Provence, c’est bien pour fuir un quotidien trop pesant. pour tenter une expérience audacieuse. Vivre autrement. En communion avec la terre et en harmonie avec les saisons. Mais l’équilibre de cette nouvelle vi va un jour se fissurer. Un grain de sable va s’infiltrer, déstabiliser et enrayer cette belle mécanique.
Et ce très beau rêve ça se transformer peu à peu en un véritable cauchemar.
Votre pire cauchemar…

3. Qu’allons nous lire ensuite ?

Ann’Gaëlle :

La neige, c’est surfait et autres nouvelles de Cécile Guéguen

« Nouvelle: sorte de roman très court; récit d’aventures intéressantes ou amusantes » (définition du dictionnaire Littré). Désormais aussi reconnues que les romans, les nouvelles couvrent les mêmes thèmes. Dans ce recueil, se mêlent des nouvelles policières de toutes tailles: qu’est-il arrivé à la pauvre Lola? Qui a tué cette « si Douce Enfant »? Êtes- vous le Docteur Jekyll ou Mister Hyde ? Comment un cadavre a-t-il participé malgré lui au Carnaval de Dunkerque?… Autant d’interrogations qui trouveront peut-être leurs réponses dans ces courts récits. Lorsqu’un tournage amateur à l’occasion d’une soirée d’Halloween tourne au cauchemar ou qu’un appartement en plein coeur de Tokyo s’anime, le lecteur entre de plain pied dans le monde des nouvelles fantastiques. Le Noël de Mickaël Crampton Junior nous entraîne dans le monde des contes de Noël si cher au célèbre C. Dickens.

RevanBane : 

En descendant la rivière de Edward Abbey

Exploration de la beauté impérissable des derniers grands espaces sauvages américains, En descendant la rivière nous entraîne dans des paysages où le corps et l’esprit flottent librement. Et leur immensité réveille des méditations sur des sujets allant de la vie d’Henry David Thoreau à la militarisation des grands espaces. On y entend alors une condamnation passionnée des coups portés à notre patrimoine naturel au nom du progrès, du profit et de la sécurité. Rempli d’aubes enflammées, de rivières brillantes et de canyons radieux, ce recueil, inédit en France, est chargé d’une rage sincère et déchaînée contre la cupidité humaine.

Et vous que lisez-vous ? Dites nous tout … Nous vous souhaitons une très belle semaine, riche en belles lectures ! Et surtout prenez-soin de vous !

Justice Indienne

Auteur : David Heska Wanbli Weiden

Édition : Gallmeister

Genre : Polar

Titre : Justice Indienne

Quatrième de couverture :

Sur la réserve indienne de Rosebud, dans le Dakota du Sud, le système légal américain refuse d’enquêter sur la plupart des crimes, et la police tribale dispose de peu de moyens. Aussi les pires abus restent-ils souvent impunis. C’est là qu’intervient Virgil Wounded Horse, justicier autoproclamé qui loue ses gros bras pour quelques billets. En réalité, il prend ses missions à cœur et distille une violence réfléchie pour venger les plus défavorisés. Lorsqu’une nouvelle drogue frappe la communauté et sa propre famille, Virgil en fait une affaire personnelle. Accompagné de son ex-petite amie, il part sur la piste des responsables de ce trafic ravageur. Tiraillé entre traditions amérindiennes et modernité, il devra accepter la sagesse de ses ancêtres pour parvenir à ses fins.

Quelques mots sur l’auteur :

David Heska Wanbli Weiden est un membre de la Nation Lakota Sicangu. Il est diplômé de l’Institute of American Indian Arts et a reçu un doctorat de l’Université du Texas à Austin. Justice indienne est son premier roman.

Ma chronique :

Une fois de plus, un grand merci aux éditions Gallmeister, grâce à eux, j’ai toujours le plaisir de découvrir de nouveaux auteurs et par la même de nouvelles histoires.

Justice indienne est le premier roman de David Heska Wanbli Weiden, il s’agit d’un polar amérindien. Je connais peu de roman de ce genre, ce fut donc une découverte pour moi.

La culture amérindienne et particulièrement ici la culture Lakota est partie prenante de tout le roman et c’est vraiment le gros point fort selon moi. J’ai aimé lire les rituels tel que la hutte de sudation par exemple, et j’ai appris beaucoup sur l’histoire de ce peuple. C’est vraiment super intéressant, l’auteur est un Lakota et cela transpire dans toutes les pages de ce roman. Il y a également décrit dans ce livre la manière dont son traité ce peuple, je suppose d’ailleurs que cela doit être la même chose pour tous les amérindiens, et encore une fois cela me révolte de constater la suprématie blanche, mais qui sommes nous pour nous sentir tellement supérieur ? Enfermer tout un peuple dans une réserve, lui voler ses terres, lui imposer une justice à deux vitesses… C’est juste révoltant !

Ce roman, c’est également des personnages attachants, tous complexes par leur place dans cette réserve. Il y a Virgil Wounded Horse, le narrateur, qui a subit les railleries et du harcèlement toute sa jeunesse car il n’est pas 100 % Lakota – il y a en filigramme un fort message sur le racisme – et qui devient celui que l’on appelle pour faire respecter une sorte de justice car le système lui n’en a rien à fiche de ce qu’il se passe à Rosebud. Il y a également son jeune neveu embarqué malgré lui dans une affaire de drogues. Et il y a Marie dont le seul but est de venir en aide à son peuple tout en respectant les coutumes et traditions. J’ai vraiment aimé ces trois personnages qui comme je le disait plus haut sont vraiment attachants.

Et pour l’histoire en elle-même, je dois dire que j’ai été un peu déçu par le côté polar. Je m’explique, l’affaire est un fil rouge dans ce roman, mais j’ai trouvé qu’elle était souvent mise au second plan. Alors est-ce un mal ? Me concernant, je ne trouve pas car cela permet de s’immerger davantage dans la vie de la réserve et dans les interrogations de Virgil et de Marie. Pour le coup j’aurais trouvé cela dommage d’avoir un vrai polar tout du long mais de ne pas en apprendre plus sur les Lakotas. C’est un premier roman qui est déjà très bien, peut-être que pour le prochain l’auteur trouvera un juste milieu pour pouvoir combler tout le monde.

En conclusion, une belle découverte, un auteur à suivre et encore un beau roman chez les éditions Gallmeister.

Ma note : 09/10

# 185 – Le mardi sur son 31

Bonjour les amis,

Comme vous avez pu le constaté hier, je n’ai pas beaucoup avancé dans ma lecture, je vous partage donc aujourd’hui un autre extrait de Justice Indienne.

J’ai découvert un petit rendez-vous bien sympathique sur le blog Les bavardages de Sophie que je vais reprendre sur mon blog.

Le principe est simple, il suffit de proposer chaque mardi, une citation tirée de la page 31 de sa lecture en cours.

Après avoir présenté ma pièce d’identité, j’entrai dans la pièce principale. Un nuage de fumée de cigarettes planait au-dessus des joueurs comme un voile cancérigène. D’un pas tranquille, je contournai les machines à sous pour atteindre le minuscule bar et demander un coca. Notre seul et unique avantage sur le casino de Pine Ridge voisin était que nous servions de l’alcool, bien qu’il n’y eût pas de véritable bar ni de salle pour s’asseoir avec un verre. En m’approchant du comptoir, j’aperçus Tommy. Même si la matinée n’était pas terminée, je voyais bien qu’il avait déjà un coup dans le nez, si ce n’est deux.

# 213 – C’est lundi que lisez-vous ?

Bonjour tout le monde,

C’est reparti pour une semaine de travail ! Je vous avoue que je suis un peu perplexe avec ce qui se passe avec le Covid, j’ai l’impression que l’on ne va jamais s’en sortir … Cela devient pesant, fatiguant, démoralisant … Bref c’est compliqué pour tout le monde cette période qui n’en finie pas. Bon avec ma femme nous avons d’autres choses en tête, heureusement, tandis qu’Ann’Gaëlle reprend le chemin du boulot après une semaine d’arrêt. Alors que ce soit pour elle ou pour moi, nous vous présentons un « C’est lundi … » à l’identique de celui de la semaine dernière.

C’est un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books, et qui a été repris par Galleane, puis dorénavant par Camille du blog I Believe In Pixie Dust.

On répond comme chaque Lundi à trois petites questions :
1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?
2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?
3. Qu’allons nous lire ensuite ?

1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?

Ann’Gaëlle :

Sauvage de Jamey Bradbury

À dix-sept ans, Tracy Petrikoff possède un don inné pour la chasse et les pièges. Elle vit à l’écart du reste du monde et sillonne avec ses chiens de traîneau les immensités sauvages de l’Alaska. Immuablement, elle respecte les trois règles que sa mère, trop tôt disparue, lui a dictées : «ne jamais perdre la maison de vue», «ne jamais rentrer avec les mains sales» et surtout «ne jamais faire saigner un humain». Jusqu’au jour où, attaquée en pleine forêt, Tracy reprend connaissance, couverte de sang, persuadée d’avoir tué son agresseur. Elle s’interdit de l’avouer à son père et ce lourd secret la hante jour et nuit. Une ambiance de doute et d’angoisse s’installe dans la famille, tandis que Tracy prend peu à peu conscience de ses propres facultés hors du commun.

Les yeux bleus de Sébastien Didier

1986. Une famille est assassinée dans sa villa près de Saint-Paul de Vence. Le père, la mère et leurs jumeaux d’à peine trois ans. Comment oublier ce crime monstrueux ?

2018. À Nice, le petit Maxime est enlevé en pleine journée dans le jardin de la maison familiale. 

Aussitôt, les médias s’emballent, la police est sur les dents. Car l’enfant n’est pas n’importe qui : il est le petit-fils de Claude Cerutti, homme d’affaires à la réputation sulfureuse et puissante figure locale. 

Lorsque la tante de Maxime est soupçonnée d’avoir organisé l’enlèvement, le clan Cerruti est au bord de l’implosion. Pour le patriarche, cela ne fait aucun doute : à travers cet enlèvement, c’est lui qui est visé.

Lui, son nom, sa famille. Et ses secrets.

RevanBane :

Justice indienne de David Heska Wanbli Weiden

Sur la réserve indienne de Rosebud, dans le Dakota du Sud, le système légal américain refuse d’enquêter sur la plupart des crimes, et la police tribale dispose de peu de moyens. Aussi les pires abus restent-ils souvent impunis. C’est là qu’intervient Virgil Wounded Horse, justicier autoproclamé qui loue ses gros bras pour quelques billets. En réalité, il prend ses missions à cœur et distille une violence réfléchie pour venger les plus défavorisés. Lorsqu’une nouvelle drogue frappe la communauté et sa propre famille, Virgil en fait une affaire personnelle. Accompagné de son ex-petite amie, il part sur la piste des responsables de ce trafic ravageur. Tiraillé entre traditions amérindiennes et modernité, il devra accepter la sagesse de ses ancêtres pour parvenir à ses fins. 

2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?

Ann’Gaëlle :

Sauvage de Jamey Bradbury

Les yeux bleus de Sébastien Didier

RevanBane :

Justice indienne de David Heska Wanbli Weiden

3. Qu’allons nous lire ensuite ?

Ann’Gaëlle :

La neige, c’est surfait et autres nouvelles de Cécile Guéguen

« Nouvelle: sorte de roman très court; récit d’aventures intéressantes ou amusantes » (définition du dictionnaire Littré). Désormais aussi reconnues que les romans, les nouvelles couvrent les mêmes thèmes. Dans ce recueil, se mêlent des nouvelles policières de toutes tailles: qu’est-il arrivé à la pauvre Lola? Qui a tué cette « si Douce Enfant »? Êtes- vous le Docteur Jekyll ou Mister Hyde ? Comment un cadavre a-t-il participé malgré lui au Carnaval de Dunkerque?… Autant d’interrogations qui trouveront peut-être leurs réponses dans ces courts récits. Lorsqu’un tournage amateur à l’occasion d’une soirée d’Halloween tourne au cauchemar ou qu’un appartement en plein coeur de Tokyo s’anime, le lecteur entre de plain pied dans le monde des nouvelles fantastiques. Le Noël de Mickaël Crampton Junior nous entraîne dans le monde des contes de Noël si cher au célèbre C. Dickens.

RevanBane : 

Nos corps étrangers de Carine Joaquim

Quand Élisabeth et Stéphane déménagent loin de l’agitation parisienne avec leur fille Maëva, ils sont convaincus de prendre un nouveau départ. Une grande maison qui leur permettra de repartir sur de bonnes bases : sauver leur couple, réaliser enfin de vieux rêves, retrouver le bonheur et l’insouciance. Mais est-ce si simple de recréer des liens qui n’existent plus, d’oublier les trahisons ? Et si c’était en dehors de cette famille, auprès d’autres, que chacun devait retrouver une raison de vivre ?

Dans son premier roman, Carine Joaquim décrypte les mécaniques des esprits et des corps, les passions naissantes comme les relations détruites, les incompréhensions et les espoirs secrets qui embrasent ces vies.

Et vous que lisez-vous ? Dites nous tout … Nous vous souhaitons une très belle semaine, riche en belles lectures ! Et surtout prenez-soin de vous !

# 184 – Le mardi sur son 31

Bonjour les amis,

Comme vous le savez je lis peu en ce moment me voilà donc à vous proposer un nouvel extrait de ma lecture en cours, le premier roman de David Heska Wanbli Weiden, Justice indienne.

J’ai découvert un petit rendez-vous bien sympathique sur le blog Les bavardages de Sophie que je vais reprendre sur mon blog.

Le principe est simple, il suffit de proposer chaque mardi, une citation tirée de la page 31 de sa lecture en cours.

– Je ne sais pas.

– Savez-vous quand ils ont commencé à vendre ? Sur la réserve ?

– Je ne sais pas trop, Nathan – mon neveu – a raconté qu’ils la lui avaient donnée gratuitement. Peut-être que c’est des conneries, ceci-dit ; ce n’est qu’un gamin.

– Vous dites qu’ils la lui ont donnée ?

J’acquiescai.

Il but une gorgée de son soda à la noix de coco.

– Quel âge à votre neveu ?

– Quatorze ans.

– Vous êtes sûr que la transaction a eu lieu sur le territoire de la réserve ?

– Ouais, au lycée. C’est ce que Nathan m’a dit.

Il sortit un petit carnet de sa poche et se mit à écrire.

# 212 – C’est lundi que lisez-vous ?

Bonjour tout le monde,

Ce matin, j’ai ouvert mon livre pourtant cela faisait une semaine que je n’y avait pas touché. Vous savez, j’ai la tête tellement pleine que c’est compliqué de tout gérer. Pour vous donner des nouvelles de notre projet, cela se concrétise très sérieusement, je ne peux pas trop en dire ici, mais j’espère vous annoncer une très belle nouvelle d’ici quelques semaines. En attendant, ma tête bouillonne et j’ai du mal à me concentrer sur ma lecture … Voici donc un C’est lundi qui ne change pas trop de celui de la semaine dernière.

C’est un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books, et qui a été repris par Galleane, puis dorénavant par Camille du blog I Believe In Pixie Dust.

On répond comme chaque Lundi à trois petites questions :
1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?
2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?
3. Qu’allons nous lire ensuite ?

1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?

Ann’Gaëlle :

Sauvage de Jamey Bradbury

À dix-sept ans, Tracy Petrikoff possède un don inné pour la chasse et les pièges. Elle vit à l’écart du reste du monde et sillonne avec ses chiens de traîneau les immensités sauvages de l’Alaska. Immuablement, elle respecte les trois règles que sa mère, trop tôt disparue, lui a dictées : «ne jamais perdre la maison de vue», «ne jamais rentrer avec les mains sales» et surtout «ne jamais faire saigner un humain». Jusqu’au jour où, attaquée en pleine forêt, Tracy reprend connaissance, couverte de sang, persuadée d’avoir tué son agresseur. Elle s’interdit de l’avouer à son père et ce lourd secret la hante jour et nuit. Une ambiance de doute et d’angoisse s’installe dans la famille, tandis que Tracy prend peu à peu conscience de ses propres facultés hors du commun.

Les yeux bleus de Sébastien Didier

1986. Une famille est assassinée dans sa villa près de Saint-Paul de Vence. Le père, la mère et leurs jumeaux d’à peine trois ans. Comment oublier ce crime monstrueux ?

2018. À Nice, le petit Maxime est enlevé en pleine journée dans le jardin de la maison familiale. 

Aussitôt, les médias s’emballent, la police est sur les dents. Car l’enfant n’est pas n’importe qui : il est le petit-fils de Claude Cerutti, homme d’affaires à la réputation sulfureuse et puissante figure locale. 

Lorsque la tante de Maxime est soupçonnée d’avoir organisé l’enlèvement, le clan Cerruti est au bord de l’implosion. Pour le patriarche, cela ne fait aucun doute : à travers cet enlèvement, c’est lui qui est visé.

Lui, son nom, sa famille. Et ses secrets.

RevanBane :

Justice indienne de David Heska Wanbli Weiden

Sur la réserve indienne de Rosebud, dans le Dakota du Sud, le système légal américain refuse d’enquêter sur la plupart des crimes, et la police tribale dispose de peu de moyens. Aussi les pires abus restent-ils souvent impunis. C’est là qu’intervient Virgil Wounded Horse, justicier autoproclamé qui loue ses gros bras pour quelques billets. En réalité, il prend ses missions à cœur et distille une violence réfléchie pour venger les plus défavorisés. Lorsqu’une nouvelle drogue frappe la communauté et sa propre famille, Virgil en fait une affaire personnelle. Accompagné de son ex-petite amie, il part sur la piste des responsables de ce trafic ravageur. Tiraillé entre traditions amérindiennes et modernité, il devra accepter la sagesse de ses ancêtres pour parvenir à ses fins. 

2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?

Ann’Gaëlle :

Sauvage de Jamey Bradbury

Les yeux bleus de Sébastien Didier

RevanBane :

Justice indienne de David Heska Wanbli Weiden

3. Qu’allons nous lire ensuite ?

Ann’Gaëlle :

La neige, c’est surfait et autres nouvelles de Cécile Guéguen

« Nouvelle: sorte de roman très court; récit d’aventures intéressantes ou amusantes » (définition du dictionnaire Littré). Désormais aussi reconnues que les romans, les nouvelles couvrent les mêmes thèmes. Dans ce recueil, se mêlent des nouvelles policières de toutes tailles: qu’est-il arrivé à la pauvre Lola? Qui a tué cette « si Douce Enfant »? Êtes- vous le Docteur Jekyll ou Mister Hyde ? Comment un cadavre a-t-il participé malgré lui au Carnaval de Dunkerque?… Autant d’interrogations qui trouveront peut-être leurs réponses dans ces courts récits. Lorsqu’un tournage amateur à l’occasion d’une soirée d’Halloween tourne au cauchemar ou qu’un appartement en plein coeur de Tokyo s’anime, le lecteur entre de plain pied dans le monde des nouvelles fantastiques. Le Noël de Mickaël Crampton Junior nous entraîne dans le monde des contes de Noël si cher au célèbre C. Dickens.

RevanBane : 

Nos corps étrangers de Carine Joaquim

Quand Élisabeth et Stéphane déménagent loin de l’agitation parisienne avec leur fille Maëva, ils sont convaincus de prendre un nouveau départ. Une grande maison qui leur permettra de repartir sur de bonnes bases : sauver leur couple, réaliser enfin de vieux rêves, retrouver le bonheur et l’insouciance. Mais est-ce si simple de recréer des liens qui n’existent plus, d’oublier les trahisons ? Et si c’était en dehors de cette famille, auprès d’autres, que chacun devait retrouver une raison de vivre ?

Dans son premier roman, Carine Joaquim décrypte les mécaniques des esprits et des corps, les passions naissantes comme les relations détruites, les incompréhensions et les espoirs secrets qui embrasent ces vies.

Et vous que lisez-vous ? Dites nous tout … Nous vous souhaitons une très belle semaine, riche en belles lectures ! Et surtout prenez-soin de vous !

211 – C’est lundi que lisez-vous ?

Bonjour tout le monde,

Pas mal de choses à vous dire ce matin … Je ne suis pas hyper présent sur Instagram et sur vos blogs et même sur celui-ci d’ailleurs. je n’ai pas fais de bilan pour les mois de novembre et de décembre ni même de bilan annuel, j’ai même une chronique en retard ce qui est assez rare. Mais voilà c’est je l’espère pour la bonne cause, vous savez qu’avec ma femme nous sommes dans une procédure d’adoption… Je vous avais parlé il y a quelques semaines que nous avions été contactés par un autre département que le notre, et bien nous avons eu un entretien avec deux psychologues qui s’est bien passé car elles veulent nous revoir le 14 pour nous présenter le dossier d’un enfant. C’est juste méga hyper stressant, surtout que malgré que l’on nous présente le dossier rien ne nous assure que cet enfant sera pour nous… Mais on y croit à fond et cela est déjà un grand bouleversement. Autant vous dire que les prochains jours et prochaines semaines j’aurais la tête bien occupée et donc serais moins présent. Mais pas de panique Ann’Gaëlle a quelques chroniques en réserve, surtout qu’elle a reçu pour Noël une liseuse et que du coup elle arrive à avoir plusieurs lectures en même temps. Le blog continuera donc à être alimenté. Voilà les nouvelles 😉

C’est un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books, et qui a été repris par Galleane, puis dorénavant par Camille du blog I Believe In Pixie Dust.

On répond comme chaque Lundi à trois petites questions :
1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?
2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?
3. Qu’allons nous lire ensuite ?

1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?

Ann’Gaëlle :

Sauvage de Jamey Bradbury

À dix-sept ans, Tracy Petrikoff possède un don inné pour la chasse et les pièges. Elle vit à l’écart du reste du monde et sillonne avec ses chiens de traîneau les immensités sauvages de l’Alaska. Immuablement, elle respecte les trois règles que sa mère, trop tôt disparue, lui a dictées : «ne jamais perdre la maison de vue», «ne jamais rentrer avec les mains sales» et surtout «ne jamais faire saigner un humain». Jusqu’au jour où, attaquée en pleine forêt, Tracy reprend connaissance, couverte de sang, persuadée d’avoir tué son agresseur. Elle s’interdit de l’avouer à son père et ce lourd secret la hante jour et nuit. Une ambiance de doute et d’angoisse s’installe dans la famille, tandis que Tracy prend peu à peu conscience de ses propres facultés hors du commun.

Comme toi de Lisa Jewell

Ellie a disparu à l’âge de quinze ans. Sa mère n’a jamais réussi à faire son deuil, d’autant plus que la police n’a retrouvé ni le coupable ni le corps. Dix ans plus tard, cette femme brisée doit pourtant se résoudre à tourner la page. C’est alors qu’elle fait la connaissance de Floyd, un homme charmant, père célibataire, auquel elle se lie peu à peu. Mais lorsqu’elle rencontre la fille de celui-ci, Poppy, âgée de neuf ans, le passé la rattrape brutalement : cette fillette est le portrait craché de sa fille disparue… 

RevanBane :

Justice indienne de David Heska Wanbli Weiden

Sur la réserve indienne de Rosebud, dans le Dakota du Sud, le système légal américain refuse d’enquêter sur la plupart des crimes, et la police tribale dispose de peu de moyens. Aussi les pires abus restent-ils souvent impunis. C’est là qu’intervient Virgil Wounded Horse, justicier autoproclamé qui loue ses gros bras pour quelques billets. En réalité, il prend ses missions à cœur et distille une violence réfléchie pour venger les plus défavorisés. Lorsqu’une nouvelle drogue frappe la communauté et sa propre famille, Virgil en fait une affaire personnelle. Accompagné de son ex-petite amie, il part sur la piste des responsables de ce trafic ravageur. Tiraillé entre traditions amérindiennes et modernité, il devra accepter la sagesse de ses ancêtres pour parvenir à ses fins. 

Loin des clichés, Justice indienne pose un regard sans fard sur la vie des Indiens Lakota, confrontés plus que jamais à la question universelle : peut-on se faire justice soi-même ?

2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?

Ann’Gaëlle :

Sauvage de Jamey Bradbury

Les yeux bleus de Sébastien didier

1986. Une famille est assassinée dans sa villa près de Saint-Paul de Vence. Le père, la mère et leurs jumeaux d’à peine trois ans. Comment oublier ce crime monstrueux ?

2018. À Nice, le petit Maxime est enlevé en pleine journée dans le jardin de la maison familiale. 

Aussitôt, les médias s’emballent, la police est sur les dents. Car l’enfant n’est pas n’importe qui : il est le petit-fils de Claude Cerutti, homme d’affaires à la réputation sulfureuse et puissante figure locale. 

Lorsque la tante de Maxime est soupçonnée d’avoir organisé l’enlèvement, le clan Cerruti est au bord de l’implosion. Pour le patriarche, cela ne fait aucun doute : à travers cet enlèvement, c’est lui qui est visé.

Lui, son nom, sa famille. Et ses secrets.

RevanBane :

Justice indienne de David Heska Wanbli Weiden

3. Qu’allons nous lire ensuite ?

Ann’Gaëlle :

La neige, c’est surfait et autres nouvelles de Cécile Guéguen

« Nouvelle: sorte de roman très court; récit d’aventures intéressantes ou amusantes » (définition du dictionnaire Littré). Désormais aussi reconnues que les romans, les nouvelles couvrent les mêmes thèmes. Dans ce recueil, se mêlent des nouvelles policières de toutes tailles: qu’est-il arrivé à la pauvre Lola? Qui a tué cette « si Douce Enfant »? Êtes- vous le Docteur Jekyll ou Mister Hyde ? Comment un cadavre a-t-il participé malgré lui au Carnaval de Dunkerque?… Autant d’interrogations qui trouveront peut-être leurs réponses dans ces courts récits. Lorsqu’un tournage amateur à l’occasion d’une soirée d’Halloween tourne au cauchemar ou qu’un appartement en plein coeur de Tokyo s’anime, le lecteur entre de plain pied dans le monde des nouvelles fantastiques. Le Noël de Mickaël Crampton Junior nous entraîne dans le monde des contes de Noël si cher au célèbre C. Dickens.

RevanBane : 

Nos corps étrangers de Carine Joaquim

Quand Élisabeth et Stéphane déménagent loin de l’agitation parisienne avec leur fille Maëva, ils sont convaincus de prendre un nouveau départ. Une grande maison qui leur permettra de repartir sur de bonnes bases : sauver leur couple, réaliser enfin de vieux rêves, retrouver le bonheur et l’insouciance. Mais est-ce si simple de recréer des liens qui n’existent plus, d’oublier les trahisons ? Et si c’était en dehors de cette famille, auprès d’autres, que chacun devait retrouver une raison de vivre ?

Dans son premier roman, Carine Joaquim décrypte les mécaniques des esprits et des corps, les passions naissantes comme les relations détruites, les incompréhensions et les espoirs secrets qui embrasent ces vies.

Et vous que lisez-vous ? Dites nous tout … Nous vous souhaitons une très belle semaine, riche en belles lectures ! Et surtout prenez-soin de vous !

# 182 – Le mardi sur son 31

Bonjour les amis,

Hier c’était le premier « C’est lundi… » et aujourd’hui c’est donc le premier « Mardi sur son 31 » de cette nouvelle année. Et pour bien commencé 2021 quoi de mieux que de partager avec vous un extrait d’une des sorties du mois de janvier chez ma maison d’éditions adorée, vous l’aurez deviné, Gallmeister. Voici donc un extrait de Justice indienne le premier roman de David Heska Wanbli Weiden.

J’ai découvert un petit rendez-vous bien sympathique sur le blog Les bavardages de Sophie que je vais reprendre sur mon blog.

Le principe est simple, il suffit de proposer chaque mardi, une citation tirée de la page 31 de sa lecture en cours.

Je n’ai pas beaucoup de souvenirs du premier jour, si ce n’est de m’être épouvantablement ennuyé, même si j’essayais de me concentrer sur mes prières. C’était difficile d’être seul sans personne à qi parler, sans télé à regarder, sans musique à écouter. J’avais si faim et si soif que j’avais du mal à me concentrer sur autre chose que mon estomac. Je rêvais de hamburgers, de frites, de frybread, de glaces. Je voulais rester éveillé, mais je finis par m’endormir et me réveillai à l’aube le lendemain matin. Je passai l’essentiel du deuxième jour recroquevillé sur moi-même, les bras serrés sur mon ventre, en retenant mes sanglots.

Le troisième jour, je ne pensais plus à la nourriture. Je priais et m’interrogeais sur mon père, sur la manière dont je pouvais contribuer à sa guérison. Le soir, je m’enfonçai dans une espèce d’état second, tout en restant éveillé. À un moment je m’assoupis, et mes songes furent vraiment étranges. Je rêvai qu’un cerf s’approchait de mon campement, mais l’animal avait deux visages. J’avais tellement peur que je me détournai de la créature. Plus tard, je rêvai qu’un faucon blanc arrivait du nord et se mettait à me parler de mon père et de sa vie. J’avais l’impression que l’oiseau me disait de ne pas m’inquiéter, de rentrer à la maison.