Les villes de papier – Une vie d’Émily Dickinson

Autrice : Dominique Fortier

Édition : Grasset

Genre : Biographie

Titre : Les villes de papier – Une vie d’Émily Dickinson

Quatrième de couverture :

Qui était Emily Dickinson  ? Plus d’un siècle après sa mort, on ne sait encore presque rien d’elle. Son histoire se lit en creux  : née le 10 décembre 1830 dans le Massachusetts, morte le 15 mai 1886 dans la même maison, elle ne s’est jamais mariée, n’a pas eu d’enfants, a passé ses dernières années cloîtrée dans sa chambre. Elle y a écrit des centaines de poèmes – qu’elle a toujours refusé de publier. Elle est aujourd’hui considérée comme l’une des figures les plus importantes de la littérature mondiale.
  
À partir des lieux où elle vécut – Amherst, Boston, le Mount Holyoke Female Seminary, Homestead –, Dominique Fortier a imaginé sa vie, une existence essentiellement intérieure, peuplée de fantômes familiers, de livres, et des poèmes qu’elle traçait comme autant de voyages invisibles. D’âge en âge, elle la suit et tisse une réflexion d’une profonde justesse sur la liberté, le pouvoir de la création, les lieux que nous habitons et qui nous habitent en retour. Une traversée d’une grâce et d’une beauté éblouissantes.

Quelques mots sur l’autrice :

Dominique Fortier est une romancière et traductrice québécoise.

Après un doctorat en littérature à l’Université McGill, Dominique Fortier exerce les métiers de réviseure, de traductrice et d’éditrice.

Elle a traduit une quinzaine d’ouvrages littéraires et scientifiques, dans des disciplines aussi diverses que les sciences politiques, la linguistique et la botanique.

Elle vit à Montréal. Du bon usage des étoiles est son premier roman, il est finaliste au Prix des libraires du Québec 2009.

Le 2 mai 2019, paraît en France, « Au péril de la mer », qui a obtenu le Prix Littéraire du Gouverneur Général 2016.

Elle reçoit le Prix Renaudot essai 2020 pour « Les villes de papier ».

Ma chronique :

J’ai gagné ce livre grâce à l’organisatrice du #lemoisamericain l’année dernière sur Instagram. J’ai donc décidé de le lire cette année pour la nouvelle édition.

Émily Dickinson, poétesse américaine que j’ai découvert grâce à L’heure de plomb de Bruce Holbert qui y glisse quelques vers dans son roman. Depuis, cette autrice m’attire inexorablement à elle, il y a quelque chose de très mystérieux autour d’elle et cela m’intrigue beaucoup. Mon grand regret c’est d’être une bille en anglais et du coup de ne pas pouvoir apprécier à leur juste valeur ses nombreux poèmes. Je me console donc avec les traductions.

Dans, Les villes de papier, Dominique Fortin imagine la vie d’Émily Dickinson, pour cela comme est le précise à la fin de son livre, elle s’est aidé de deux ouvrages traitant de la vie de la poétesse. Mais ce qu’elle explique c’est qu’elle parsème également son roman de passages sortis de son imagination. Le top c’est que l’on ne sait pas lesquels.

Il y a beaucoup de poésie dans ce livre, ce n’est pas un recueil de ceux d’Émily Dickinson, mais la plume de Dominique Fortier est, elle pleine de délicatesse et de poésie c’est super agréable à lire. J’ai vraiment été transporté dans un univers sombre et mystérieux, surtout sur les derniers chapitres qui traitent de l’âge adulte de la poétesse.

Il y a, juste une chose qui m’a moins emballé dans ce livre, c’est les passages dans lesquels Dominique Fortier parle d’elle, je n’ai pas trop compris l’intérêt. Mais bon, cela reste une belle lecture qui me donne envie de me plonger dans la lecture des poèmes. Alors si vous avez des titres de recueils, je suis preneur.

Ma note : 08/10

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