Les gardiens de la lagune

les gardiens de la lagune

Autrice : Viviane Moore

Édition : Éditions 10 / 18

Genre : Polar historique

Titre : Les gardiens de la lagune

Quatrième de couverture :

Une ancienne légende vénitienne raconte que, sous l’archipel, sommeille un monstre – dragon ou bête de l’Apocalypse – que seuls les gardiens de la lagune tiennent en respect…
Nous sommes en 1162, des ossements enfouis sous les décombres d’une église font ressurgir un passé que beaucoup auraient préféré garder secret… Quelques jours plus tard, un cadavre est retrouvé dans le canal du Rialto. Un meurtre qui entache le nom du doge Vitale Michiel II. Malédiction, crime politique ou vengeance ?
Hugues de Tarse aura besoin de toute sa sagacité et de celle d’Eleonor de Fierville pour comprendre à quel point les Vénitiennes jouent un rôle fatal dans cette sombre histoire d’amour, de jalousies et de haine.

Quelques mots sur l’autrice :

Viviane Moore est née en 1960 à Hong-Kong, d’un père architecte et d’une mère maître verrier. Elle débute sa carrière comme photographe à l’âge de dix-neuf ans. Elle devient ensuite journaliste indépendante, avant de se consacrer entièrement à l’écriture. Elle vit aujourd’hui près de Versailles. Sa série de romans historiques mettant en scène le chevalier Galeran de Lesneven la fait rapidement connaître du grand public, un succès confirmé avec « La saga de Tancrède le Normand », dans la collection Grands détectives des Éditions 10/18. Après La Femme sans tête et L’Homme au masque de verre, Le Souffleur de cendres est le troisième roman d’un cycle consacré à l’alchimie.

Ma chronique :

Les gardiens de la lagune est le quatrième titre sélectionné pour le Prix France Bleu Grands Détectives dont je fais parti du jury.

C’est un roman que j’ai lu assez vite, les chapitres sont plutôt courts et il y a un bon rythme. En écrivant cette chronique je me rend compte que l’histoire se passe sur à peine quatre jours donc effectivement il faut que cela soit rythmé peut être même un peu trop d’ailleurs.

Bon, je n’ai pas plus aimé que cela ce roman, j’ai trouvé le personnage principal Le Chevalier Hugues de Tarse très antipathique et imbus de lui-même, je ne me suis pas du tout attaché à lui, sa femme par contre j’ai bien aimé, mais elle  n’est pas assez mise en avant dans ce roman. C’est un peu de mon point de vu le problème de ce roman, il y a plusieurs personnages qui sont mis en avant, mais ce sont ceux avec lesquels j’ai le moins accroché, il y en a d’autres qui au contraire ont l’air vraiment intéressants mais qui sont pour le coup complètement mis de côté ce qui est dommage.

Quelque chose par contre de très positif avec ce roman et c’est ce qui le sauve, c’est Venise, on sent que l’autrice s’est bien renseignée sur le sujet et c’est un vrai plaisir de découvrir cette ville à cette époque ainsi que les us et coutumes, je me suis régalé, c’est d’ailleurs ce qui a sauvé ma lecture.

Si on parle de l’enquête en elle même, je dirais pffff rien de vraiment passionnant, on a l’impression que le chevalier mène son enquête mais qu’il sait déjà où cela va l’emmener donc il n’y a pas de rebondissement.

Vous l’aurez compris une lecture qui devrait vite passer aux oubliettes malgré un côté historique fort intéressant.

Ma note : 04 / 10

 

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