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# 12 – Il n’y a pas que la lecture dans la vie

culture

Bonjour les amis,

Aujourd’hui ce dont je vais vous parler est en lien avec la lecture, vu qu’il s’agit du dernier livre que j’ai lu, mais j’ai envie de partager avec vous quelques poèmes se trouvant dans Les Itinéraires d’un Rêveur .

itinéraires

Bohème en bonheur

Il est passé où le temps des rires et des chants:
Ses moments frivoles qui nous rendaient si grands,
Ses sourires arqués dans le coeur au fer blanc,
Ses idylles clandestines qui marquèrent le temps…

Il est passé où le temps des bois et des champs:
Le règne non d’orages mais de nuages blancs,
Le royaume des rêves qui nous gardait enfant,
La passion de la vie qui brûlait nos parents…

Où sont passés les artistes de l’ancien temps:
L’essence et la grâce d’un écrit étonnant,
L fleur du bien qui nous rendait aussi vivant,
La tocade des sens et du perfectionnement…

Où sont passés les véritables sentiments:
Cet ami perdu que l’on retrouve en marchant,
Cet amour utopique qui persiste important,
Ces plaisirs volés aux destins et aux temps…

Human hands praying together at dawn

Les tartines

Un souvenir,
C’est un peu comme la mer,
Comme une vague qu’on croie surgir
Et qui repart pour s’effacer,
Pour se confondre.
On croisse vivre et le toucher
Il est présent et invisible
Comme la mer vient mouiller nos pieds
Lorsqu’on s’assoie en bord de plage
Le souvenir effleure le coeur
Et vient mouiller nos yeux.
Comme si se recréait l’instant
Si le temps passe,
Si les gens changent,
Les souvenirs restent.

Je me souviens du mercredi
Que l’on appelle jour des enfants
Et qui portait si bien son nom
J’avais dix ans, peut-être moins,
Mais l’âge importe peu.
Ce sont les détails qui comptent
Qui font beaucoup pleurer
Et pourtant tant de bien.

J’entends encore la sonnette de la maison,
Et le chien qui aboie
Parce qu’il sait que c’est toi
Puis ta voix retentit,
Et maman prépare le café
C’était sacré
Le petit café,
Pour mon pépé !

C’est mon grand-père,
C’est mon pépé,
Ce grand bonhomme qui venait me chercher
Pour m’emmener chez lui,
Y passer la journée.
Sur du pain frais et encore chaud,
Tu préparais mes tartines
Et un grand bol de cacao
Que je mangeais dans ton salon
Devant les dessins animés

Je me souviens de ces ballades
Dans la forêt, pendant des heures,
De ces chevaux trop grands pour moi
Que tu touchais sans avoir peur
Et ta voiture, la belle et blanche,
Que tu me laissais pousser
Pour que je me croie plus fort

Je me souviens de ton visage
De ton sourire, de tes chapeaux,
De ta voiture, de ton manteau,
Mais je m’en veux terriblement
Parce que j’ai oublié ta voix
Parce que tu ne répondras jamais
À toutes les questions que j’avais
À toutes les questions que j’aurai
Et çà, à dix ans,
On n’y pense pas.

Un souvenir,
C’est un peu comme la mer,
Comme une vague qu’on voie surgir,
Qui vous écrase sous son poids,
Qui vous emporte et qui vous noie.

Si le temps passe,
Si les gens changent,
Les souvenirs restent.

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# 84 – Instant Poésie

Bonjour les amis,

Dernier jeudi du mois d’août, donc dernier poème de ma grand-mère que je partage avec vous. J’espère que ceux proposés tout le long de ce mois vous auront plus, en tout cas moi, j’ai découvert une facette de ma grand-mère que je ne connaissais pas du tout.

L’Automne à Vignolles

Dame nature a pris sa parure d’automne
Le ciel a revêtu son manteau gris
Le vent dans une course folle
Chasse les nuages au-dessus des prairies

Au gré du vent les feuilles tourbillonnent
Disant adieu aux arbres dénudés
Et dans la campagne monotone
Les sentiers sont tout détrempés

Seuls les sapins majestueux
Semblent braver les tempêtes
Mais les hirondelles partent deux par deux
Attendant que la nature reprenne un air de fête.

vignolles

# 83 – Instant Poésie

Bonjour à tous,

Le mois d’août défile à toute vitesse, nous voilà déjà le jeudi 23 alors comme chaque semaine de ce mois, je partage avec vous un poème trouvé dans le vieux cahier de ma grand-mère.

Le printemps

L’hiver s’est enfui, les feux s’éteignent dans les chaumières
Voici venir le doux printemps
Le soleil et ses rayons brûlants
Éclairant l’eau qui coule dans les rivières

Les hirondelles sont revenus
Les violettes se montrent sous les buissons
Les feuilles tendres ont recouverts les arbres nus
Tandis que l’alouette se grise au soleil dans les sillons

Les oiseaux garnissent leurs nids de duvet
Tout en gazouillant leur chant secret
Dans l’attente de leurs petites familles nouvelles
Qui, malgré les tempêtes serons protégées de leurs ailes

La fraise au teint vermeil
Brille sous les rayons du soleil
Et dans les prés les pâquerettes
Offrent fièrement leurs collerettes.

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# 82 – Instant Poésie

Bonjour les amis,

Je continu pour ce mois d’août à partager les poèmes trouvés dans le cahier de ma grand-mère. J’espère que ceux-ci vous plaisent.

Jour de pluie

Aujourd’hui mon coeur est triste
Car il pleut sur la ville
Pourtant dans mon petit logis triste
Une étincelle d’espoir brille

Je songe que l’hiver va s’enfuir
Et que bientôt toute la ville
Seras heureuse d’accueillir
Le printemps qui va revenir

Je songe aussi qu’après le printemps
Viendra peut-être un bel été
Et que tous les chemins fleurissants
Seront remplis de joie et de gaité

Mais mon coeur à un autre espoir
Qu’il garde soigneusement caché
C’est le bonheur de revoir
Celui qu’il a tant aimé.

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# 81 – Instant Poésie

Bonjour les amis,

Enfin, la fraîcheur revient, on va pouvoir respirer un peu mieux c’est chouette. Sinon, comme chaque jeudi de ce mois d’août, je partage avec vous un poème trouvé dans un vieux cahier appartenant à ma grand-mère.

Belle amie

Elle à l’air d’une déesse blonde
Dans ses yeux couleurs de ciel
Se reflète la douceur du monde
Et sa bouche est merveille

Elle a du charme à en revendre
Elle trottine en souriant
Et quand son démon la tourmente
Elle dit des sottises en riant!

Quand le démon fait place à l’ange
Et qu’elle est calme et réfléchie
Alors on la trouve charmante
C’est une délicieuse amie!

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# 80 – Instant Poésie

Bonjour à tous,

La semaine dernière comme j’ai pu en parler dans # 1 – Mots d’enfants , nous sommes allés débarrasser un peu chez mes grands-parents, à cette occasion, je suis tombé sur un vieux cahier avec dedans plusieurs poèmes écrits à la main par ma grand-mère. Alors je ne sais pas s’ils sont d’elle ou non mais j’ai envie de vous les partager sur ce mois d’août.

L’enfant

Qu’y a t-il de plus beau au monde
Qu’un sourire de petit enfant ?
Surtout lorsque sa tête blonde
Repose sur un petit lit blanc.

Quand doucement il s’endort
Son dernier mot n’est-il pas maman !
Qu’y a t-il de plus beau au monde ?
Qu’un sourire de petit enfant ?

Quand, sortant d’un rêve il s’éveille
Son premier sourire est pour sa maman
Qu’y a t-il de plus beau au monde
Qu’un sourire de petit enfant ?

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# 79 – Instant Poésie

Bonjour les amis,

Tout d’abord, j’ai une grande nouvelle à vous annoncer, avec ma femme, nous avons reçu le courrier mardi nous annonçant que nous avions obtenu notre agrément pour l’adoption. Nous sommes tellement heureux d’avoir une nouvelle étape de franchie, maintenant une nouvelle aventure commence, la patience.

Sinon, nous sommes jeudi et pour le dernier du mois de juillet, je partage avec vous un nouveau poème de a.r.t.pocalypse . J’espère que tout au long de ce mois vous avez apprécié ses jolis textes et si c’est le cas, n’hésitez pas à aller la suivre sur Instagram.

Voix muette

Flot de paroles discontinu
Bridé par la situation
Qui s’écoule en moi
Pour donner l’illusion de se tarir

Bouche fermée
Pensées coincées
Qui jamais ne sortent
Et souffrent de cette censure

Les mots en cage
Rêvent de liberté
Mais la réalité
En garde la clé

Folie de lettres qui me hante
Prête à jaillir à la moindre faille
Ne me quittera
Qu’une fois la source infinie
Tarie.

cage

# 78 – Instant Poésie

Bonjour à tous,

Et oui, nous sommes jeudi … Aujourd’hui, c’est le jour de notre passage en commission pour l’obtention de notre agrément, alors croisez tous les doigts pour nous s’il vous plait… Mais, bon c’est également le jour de l’Instant Poésie et pour ce mois de juillet, pour partager avec vous un nouveau texte de a.r.t.pocalypse .

Printemps

Printemps de couleurs
Bourgeons et fleurs dans le vent
Souffle qui déstabilise les pas hésitants
d’un enfant

Feuilles nouvelles qui révèlent la diversité
des êtres chlorophylliens

Amis qui se retrouvent
et échangent les dernières nouvelles
À l’horizon, je vois mon passé
Petite fille blonde
et palmier

Jeunesse côtoie vieillesse
Dans ce parc ensoleillé
Où les générations se suivent
à l’infini

Mère et enfant se mêlent dans un rire
Qui se répand dans l’allée
Diffusant un message de joie.

printemps

# 77 – Instant Poésie

Bonjour à tous,

Voilà, nous sommes jeudi, et comme annoncé la semaine dernière pour ce mois de juillet je partage avec vous un nouveau texte de a.r.t.pocalypse , aller voir son compte instagram elle a vraiment du talent.

Tiers

Je pense être entière
Mais lorsqu’elles sont là
Je réalise
Que je n’étais que partie de moi-même

Je me sens maintenant complète
Mes sourires sont vrais
Et mes pensées savent se faire entendre
Sans honte

Je revis, ravivée par leur vitalité
Et nous marchons
Rattrapant le temps perdu
Écoutant ce que nous n’étions pas là pour voir

Mais vient le temps des adieux
Et alors que je les vois s’éloigner
Je sens mon coeur se séparer

Une partie de moi est restée avec elles
L’autre, orpheline, attendra
Que sa moitié revienne.

inconnus

# 76 – Instant Poésie

Bonjour à tous,

En ce mois de juillet, lors des Instants Poésie du jeudi, je vais vous faire découvrir une instagrameuse avec beaucoup de talents, a.r.t.pocalypse , j’aime vraiment les textes qu’elle écrit, j’espère donc que vous apprécierez autant que moi .

Pluie

Le ciel pleure et m’attire
Ses sanglots reposant me purifient
Tandis que j’erre
Dans les rues
Appréciant ce que tous fuient

Tout se vide
Des ombres subsistent
Cachées
Je suis seule dans l’obscurité
Et les pleurs
S’intensifient

Je ne fais qu’un avec la nuit
Mes angoisses ruissellent dans la pluie
Et mes larmes se mêlent à celles des nuages

Éclats suivis de sanglots assourdissants
Tout autour de moi se déchaîne
Mais résonne en moi

Et rie ne saura rompre
Cette transe céleste.

pluie