Archives du mot-clé thriller

La vertu du mensonge

Autrice : Ellen G. Simensen

Édition : Gallmeister

Genre : Thriller

Titre : La vertu du mensonge

Quatrième de couverture :

À Hønefoss en Norvège, le policier Lars Lukassen enquête sur le meurtre présumé d’un ancien camarade de classe. Peu à peu l’ambiance de la petite ville se tend : une silhouette sinistre rôde autour des cours d’écoles et tourmente des enfants en leur chuchotant des histoires effrayantes. C’est là qu’une nouvelle enseignante, Johanna, rejoint la classe de la petite Annie, la fille de Lars. Ce dernier tombe rapidement sous le charme de la jeune femme qui semble pourtant exceller dans l’art du mensonge. Pourquoi ment-elle? Quels secrets a-t-elle amenés dans les profondes forêts de Hønefoss en fuyant ses terres natales près fjord de Nordgulen ? Perturbé dans ses investigations, Lars doit agir sur tous les fronts.

Quelques mots sur l’autrice :

Née en 1975, Ellen G. Simensen vit à Ringerike, près d’Olso. Elle est professeur et conseillère d’orientation professionnelle. Elle a intégré l’école d’écriture de fiction policière de Cappelen Damm et anime le podcast sur la criminalité Helt Kriminelt. Elle organise également des cours d’écriture créative pour les jeunes. La vertu du mensonge est son premier roman.

Ma chronique :

Voici une chronique d’un roman de la rentrée littéraire 2022 de chez Gallmeister. La vertu du mensonge, le premier roman d’une autrice norvégienne, Ellen G. Simensen. Après le roman danois Là où sont les oiseaux de Maren Uthaug, Gallmeister continu son exploration des romans du nord de l’Europe.

La vertu du mensonge possède tous les éléments qui font que l’on aime les polars nordiques. Des personnages simples et touchants, de belles descriptions des lieux avec ici des passages dans une forêt et dans un fjord très intéressants et surtout un rythme lent.

J’ai beaucoup aimé les personnages dans ce roman, Lars le flic tiraillé entre sa vie de famille avec sa fille et la passion qu’il porte à son métier. Johanna qui débarque de son fjord avec sa valise pleine de lourds secrets et avec son petit caractère. Il y a également Annie la fille de Lars qui apporte de la fraicheur dans ce thriller.

L’intrigue en elle-même est intéressante, enfin si l’on parle de l’enquête concernant la mort d’une fille de la classe de Annie. Parce que se rajoute à cela, deux autres petites intrigues secondaires qui de mon point de vue ne servent pas à grand chose. Une en particulier n’apporte absolument rien.

Un point qui m’a déplu, c’est le simulacre de jalousie pour le poste de chef de la part du collègue de Lars, c’est du niveau cours d’école et viens cassé un peu le truc qui fait que l’on arrive à projeter le roman dans la réalité.

La dernière partie du roman, à partir du moment où Johanna retourne dans le fjord est pour moi la partie la plus aboutie, il y a de la pression et je n’ai pas réussi à décrocher jusqu’au final.

C’est donc un bon thriller, qui a peut-être quelques défauts du fait d’être un premier roman, mais j’ai pris plaisir à le lire. Par contre, depuis que Gallmeister a ouvert son catalogue à des romans non américains, je trouve qu’à chaque fois c’est une réussite et qu’il y a une logique à retrouver ces romans chez cet éditeur, mais là, je ne comprend pas trop, ce n’est pas le roman que l’on s’attend à trouver chez Gallmeister.

Ma note : 07/10

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Les yeux d’Iris

Autrice : Magali Collet

Édition : Taurnada

Genre : Thriller

Titre : Les yeux d’Iris

Quatrième de couverture :

Un meurtre et un suicide.
Trois hommes. Trois femmes.
Des retrouvailles.
Un pacte.
Tout se paye, même l’amitié.

Quelques mots sur l’autrice :

Née en 1972 à Colombes, Magali Collet est une passionnée des mots. Elle écrit des poèmes, des nouvelles et des chroniques depuis de nombreuses années. Sa sensibilité à la cause des femmes, celles qui souffrent de ne pouvoir échapper à leur condition, apparaît en filigrane dans tous ses textes. Avec son premier roman, La Cave aux poupées, elle plonge ses lecteurs dans les fosses ténébreuses des âmes, pleines de violences, d’angoisses, mais aussi d’un profond désir de rédemption.

Ma chronique :

Une fois encore, un grand merci à Joël et aux éditions Taurnada pour l’envoi de ce roman.

J’ai déjà eu la chance de lire le premier roman de Magali Collet, La cave aux poupées qui m’avait particulièrement plu. Avec Les yeux d’Iris, l’autrice confirme son grand talent dans l’écriture de thriller glaçant et bien noir.

Bon, vous lisez la quatrième de couverture, vous ne savez pas vraiment ce qu’il vous attend. Du coup, je vais respecter ce mystère dans ma chronique en vous en dévoilant le moins possible.

Ce qu’il faut savoir, c’est que ce roman je l’ai dévoré en quelques heures. Magali Collet a une plume vraiment addictive. J’ai beaucoup aimé ses personnages, surtout Morgane qui a un sacré caractère. Je suis assez fan quand il y a des bandes d’amis, des secrets et des pactes et ici je suis servi, c’est parfaitement mené. Il y a dans la première partie du roman beaucoup de non-dits ce qui apporte pas mal de mystère et qui moi en tant que lecteur m’a permis de m’interroger, ne sachant pas ce qui m’attendais. Ensuite, nous découvrons l’élément déclencheur de ce thriller et là le rythme s’accélère avec encore des révélations inattendues.

Il y a donc beaucoup de noirceur dans le roman de Magali Collet, certaines scènes sont très dures, mais c’est ce qui fait que ce thriller est très bon. Je trouve que c’est totalement maitrisé et c’est ce qui m’a énormément plu.

Voilà donc une excellente lecture pour moi, une nouvelle fois avec cette autrice à suivre.

Ma note : 10 / 10

Transaction

Auteur : Christian Guillerme

Édition : Taurnada

Genre : Thriller

Titre : Transaction

Quatrième de couverture :

Un site de petites annonces en ligne comme il en existe des dizaines.
L’arnaque de trois amis, noyée parmi des milliers de bonnes affaires.
Un individu dangereux qui sommeille au milieu des acheteurs potentiels.
Quelle était la probabilité qu’ils se croisent ?
Transaction… l’engrenage fatal est enclenché !

Quelques mots sur l’auteur :

Né à Clichy-la-Garenne, Christian Guillerme, ancien musicien de studio et bassiste de groupes de rock, vit en Seine-et-Marne. Il exerce aujourd’hui dans le monde du digital au sein d’une grande entreprise.
Son premier livre, La corde de Mi (éd. Art En Mots), a rencontré un franc succès. Urbex Sed Lex, son second roman, très visuel et haletant, s’inscrit d’emblée dans la pure tradition des thrillers mettant en scène des personnages ordinaires confrontés à quelque chose de terrifiant qui les dépasse.

Ma chronique :

Alors que dire de ce roman ? Déjà, c’est le second que je lis de cet auteur après Urbex Sed Lex . Je tiens d’ailleurs à remercier les éditions Taurnada pour cet envoi. Je dois dire que c’est un peu une déception cette lecture.

Je m’explique. Tout d’abord, l’idée est génial, un achat par internet qui se passe mal, nous pouvons tous être confrontés à cette expérience. Ensuite quand l’acheteur a de sérieux problèmes et qu’il réclame vengeance, on se doute que cela peut aller très loin et peut donc faire une très bonne histoire. Mais voilà, le choix de l’auteur de mettre la fin au début m’a complètement fait passer à côté.

Et c’est dommage, car les personnages sont attachants, j’ai bien aimé cette petite bande de trois, tous différents avec chacun un bagage pas évident à porter mais très soudés. Le rythme est bon, les chapitres sont courts, la plume simple et efficace. Mais voilà, aucune tension pour moi, pas de surprise et de grand rebondissement.

Je suis donc déçu par cette lecture. Après, ce qui me rassure, c’est que j’ai lu plein d’avis très positif donc je vous invite à vous faire votre propre opinion.

Ma note : 05/10

L’Équarrisseur

Autrice : Nadine Matheson

Édition : Seuil

Genre : Thriller

Titre : L’Équarrisseur

Quatrième de couverture :

Lorsque des morceaux de cadavres sont retrouvés sur les rives de la Tamise, l’inspectrice Anjelica Henley pense immédiatement à Peter Olivier, alias l’Equarrisseur, emprisonné à vie pour avoir démembré ses septvictimes. Elle l’a elle-même mis derrière les barreaux et en a payé le prix : poignardée, elle a failli y laisser la vie et a passé de longs mois ennuyeux derrière un bureau.

De nouveau sur le terrain, elle cherche à retrouver ce copycat dont les motivations sont opaques. Et le choix des victimes, incompréhensible.

Mais rapidement, Henley comprend que ce tueur lui adresse des messages tout à fait personnels.

Pour l’arrêter, Henley doit affronter ses propres démons et revivre en plus intense ce qu’elle a déjà éprouvé avec l’Equarrisseur.

Quelques mots sur l’autrice :

Nadine Matheson est avocate pénaliste à Londres. L’Equarrisseur, premier volet d’une série, est d’ores et déjà un best-seller en Angleterre.

Ma chronique :

J’ai eu la chance de lire ce roman dans le cadre de mon statut d’enquêteur VIP pour le site BePolar . J’avoue qu’au départ, je n’était pas franchement emballé. Je ne lis plus de thriller, d’une part je me focalise de plus en plus sur la littérature nord américaine et d’autre part, j’ai l’impression que les thrillers européens deviennent une surenchère du gore. Du coup avec un tel titre et une telle couverture, je partais avec quelques aprioris.

Mais ce n’était pas fondé. Avec les thrillers, il y a toujours au début, les chapitres qui posent les bases et tout d’un coup tu te fais choper et embarquer à ne plus pouvoir lâcher ton bouquin et à vouloir aller au bout pour avoir le fin mot de l’histoire. Et bien ici, c’est ce qu’il s’est passé pour moi. En plus les chapitres courts viennent mettre du rythme et de l’intensité. J’ai franchement bien aimé l’intrigue, pourtant, je n’ai pas trouvé qu’il y avait des rebondissements ou des choses sorties de nul part qui m’auraient fait dire « wahou ». Mais il y a de la cohérence et j’ai trouvé que l’enquête était bien respectée.

De plus les personnages sont plutôt bien (avec quand même quelques stéréotypes) surtout l’inspectrice Anjelica Henley. Il s’agit du premier tome d’une série et pour le coup je trouve l’idée que celui-ci ne se focalise pas sur l’enquête qui a fait basculer l’inspectrice est intéressante. L’autrice nous donne des éléments au compte goutte, cela donne de la profondeur à ce personnage.

Voilà donc un thriller que j’ai bien apprécié. Ce ne sera pas ma lecture de l’année mais pour un premier roman c’est plutôt pas mal. Il y a de grandes chances que je lise les suivants.

Ma note : 07/10

LES YEUX BLEUs

Auteur : Sébastien DIDIER

Éditions : Hugo Poche

Titre : Les yeux bleus

Genre : Thriller

Quatrième de couverture :

1986. Une famille est assassinée dans sa villa près de Saint-Paul-de-Vence. Le père, la mère et leurs jumeaux d’à peine deux ans. Un crime monstrueux qui demeurera impuni.
2018. Anthony Delcourt sait que la vie de son fils ne tient plus qu’à un fil. Le petit Maxime a été enlevé en plein jour, dans le jardin de la demeure familiale à Nice. Chaque minute qui passe réduit les chances de le retrouver sain et sauf.
Emballement médiatique, services de police et de gendarmerie en ébullition, l’affaire prend rapidement une dimension exceptionnelle. Car l’enfant n’est pas n’importe qui. Il est le petit-fils du millionnaire Claude Cerutti, homme d’affaires à la réputation
sulfureuse et puissante figure locale. Celui-ci en est persuadé : à travers cet enlèvement, c’est lui que l’on cherche à atteindre.
Lui, son nom, sa famille. Et ses secrets.

L’auteur en quelques mots :

Sébastien Didier est originaire de Nice, où il vit avec sa famille.

Il est passionné de lecture et d’écriture depuis toujours, mais aussi de cinéma et de nouvelles technologies.

« Je ne t’oublie pas » (2018) est son premier roman.

Il a été finaliste du concours Thriller « Derrière les Portes » sur la plateforme d’écriture Fyctia et a obtenu le coup de pouce de l’écrivain B. A. Paris qui l’a qualifié de « véritable page-turner ».

Ma chronique :

Après « Je ne t’oublie pas », Sébastien Didier nous offre encore une fois nouvelle lecture riche en émotions et en rebondissements. Si j’avais beaucoup aimé son premier roman, je suis aujourd’hui encore plus séduite par la plume de cet auteur!

Maxime, quatre ans, est enlevé dans le jardin familial où son père l’a laissé jouer seul quelques instants. Anthony, son père, est écrivain, et sa mère Estelle est une femme d’affaires qui travaille avec son père Claude Cerutti, dont la réputation est largement controversée, et pour cause… Il fréquente autant le beau monde que la mafia locale, tout en laissant les basses besognes à la charge de Jo, son meilleur ami.

A partir de ce moment là, Claude Cerutti, en patriarche aguerri, va tout mettre en œuvre pour retrouver la chair de sa chair, quitte à doubler la police et s’attirer les foudres des enquêteurs.

La première question qui m’est venue à l’esprit, tout naturellement, est « pourquoi cet enfant a t-il été enlevé? ». J’ai eu ma réponse, mais pour cela, j’ai dû patienter et terminer cette lecture complètement addictive!

Addictive, je pèse mes mots! Parce que je n’ai pas dû suivre une, mais deux enquêtes en parallèles. Si au début j’ai eu du mal à comprendre le pourquoi du comment, même si je savais pertinemment que ces deux enquêtes finiraient par se rejoindre et me donner tout le sens que j’attendais à ce roman, j’ai vite été happée par l’histoire.

 500 pages, ennui impossible: elles regorgent de rebondissements, de secrets, de surprises… et je n’ai rien deviner, rien vu venir.
Tout fini par se regrouper, se rejoindre, s’emboîter parfaitement, et ça n’est pas chose aisée car 2 enquêtes différentes, 2 périodes différentes… L’auteur a minutieusement construit son histoire, pour mon plus grand plaisir.

La fin m’a encore une fois prise au dépourvu, j’adore!

Ma note: 9/10

Synopsix

Autrice : Angelina Delcroix

Titre : Synopsix

Éditions : Nouvelles Plumes

Genre : Thriller

Quatrième de couverture :

Un manoir se dresse dans la neige, majestueux malgré les dommages du temps qui passe. Mais ses lourdes portes ne dissimulent plus son macabre secret : six cadavres pour six scènes de crime.
Quelques semaines plus tôt, Mallory reçoit une étrange proposition par mail : devenir l’un des six participants à un jeu très confidentiel. Le challenge : se glisser dans la peau d’un enquêteur de la police scientifique pendant un mois, avec à la clé, 100 000 euros de récompense. Pour la jeune femme, c’est l’occasion rêvée d’échapper à son travail de serveuse et surtout à sa patronne qu’elle ne supporte plus. Au fil des énigmes de la phase de qualification, Mallory se prend au jeu. Quand elle se réveille un jour après avoir été droguée devant cet imposant manoir, elle comprend qu’il est trop tard pour reculer : le jeu ne fait que commencer…

L’autrice en quelques mots :

Angélina Delcroix est une écrivaine, auteure de roman policier.

Après une licence de génétique et des études en psychothérapie, elle a été psycho-praticienne aux Magnils Reigniers, en Vendée.

Après avoir exercé plusieurs années en cabinet de psychothérapie, elle a préféré se reconvertir et s’orienter vers une aide plus concrète. En 2016, elle s’installe en toute indépendance comme aide à domicile agréée.

Un premier roman, « Ne la réveillez pas » paraît en 2017 aux Éditions Nouvelles Plumes, dans lequel l’auteure crée le personnage de Joy Morel, adjudante, suivi par « Si je serai grande » en 2018.

Deux romans qui rencontrent le succès et Angelina Delcroix se consacre désormais entièrement à l’écriture puisqu’en 2019, sort son 3ème roman, « Un peu, beaucoup…jusqu’à la mort ».

Ma chronique :

Alerte coup de cœur !!!!!
Mais comme pour ses 3 autres livres, que j’avais dévorés !
J’avais vraiment hâte de le lire, d’autant que je voyais de nombreux retours qui ne faisaient qu’augmenter mon impatience. D’ailleurs, j’avais échangé avec une femme sur un groupe auquel je participe sur Facebook, et en discutant, elle m’avait dit « attention, le niveau est encore plus élevé que pour sa trilogie ». Et ce n’est pas peu dire…

Ce thriller est totalement fou, machiavélique, angoissant, glaçant !!

On suit Mallory et 5 compagnons de jeu dans un murder game géant des plus captivants, dans un manoir, en plein hiver, bien évidemment! Chacun a un rôle à jouer, des consignes à suivre et des indices à trouver. Jusque là, tout est normal me direz-vous… et bien vous avez tort!

Il y a un « problème » pour nos joueurs… les corps qu’ils ont trouvés ne sont pas des mannequins, mais bien des êtres humains…

En toute honnêteté, je m’attendais à du lourd, mais là, cela dépasse tout!
Tout s’enchaîne à une telle vitesse que j’avais à peine le temps de reprendre mon souffle pour reprendre mes esprits et réfléchir à ce qui était en train de se passer! Le rythme est intense, martelé par l’écriture acérée et percutante de l’autrice qui m’a malmenée du début à la fin.

Tous les doutes ou débuts de réponses que j’avais s’effondraient tel un château de cartes au fil des pages!

Et si je n’ai cessé d’être surprise tout au long de ma lecture, que vous dire de la fin???
Rien, justement!! Mis à part que je me suis bien faite avoir! Retournée, tête à l’envers, rien vu venir !
Et si vous avez lu sa trilogie, vous n’êtes pas sans savoir que l’autrice a plus d’un tour dans son sac! Alors préparez vous au pire, parce que là, elle s’est surpassée !

Bon, vous l’avez compris, je suis une fan inconditionnelle d’Angelina Delcroix, et là, elle m’a tuée!!
J’ai adoré sa trilogie, j’ai adoré Synopsis…. Vivement le prochain bébé!!!!

Ma note : 10/10

Seule la haine

Auteur : David Ruiz Martin

Édition : Taurnada

Genre : Thriller

Titre : Seule la haine

Quatrième de couverture :

Persuadé que le psychanalyste Larry Barney est responsable du suicide de son frère, Elliot le prend en otage dans son cabinet.
Sous la menace d’une arme, Larry n’a pas d’autre choix que de laisser l’adolescent de 15 ans lui relater ses derniers mois.
Mais très vite, c’est l’escalade de l’horreur : Larry est jeté dans un monde qui le dépasse, aux frontières de l’abject et de l’inhumanité. Tandis que les détails scabreux se succèdent, une seule idée l’obsède : celle de s’en sortir, à tout prix…

Un thriller psychologique qui va vous retourner la tête !!!

Quelques mots sur l’auteur :

Né à Madrid en 1978, David Ruiz Martin arrive en Suisse à l’âge de 4 ans. Formé en menuiserie, il est aujourd’hui à la tête de sa propre entreprise. Autodidacte et passionné de littérature noire, il sort son premier thriller en 2014. « Seule la haine » est son quatrième roman, un thriller psychologique qui a obtenu le prix littéraire des lectrices du salon Sang pour Sang thriller en 2020.

Ma chronique :

Une fois de plus un grand merci aux éditions Taurnada pour l’envoi de ce roman. Cette maison d’éditions me captive de plus en plus avec ses thrillers qui se dévorent.

David Ruiz Martin, avec Seule la haine, nous offre un huis-clos psychologique qui ne nous laisse pas indemne. Avec ce roman, j’ai été sous pression du début jusqu’à la fin. La plume de l’auteur est efficace. C’est noir, c’est gore, cela n’épargne aucun détail.

Nous sommes donc enfermé dans un cabinet avec un psychiatre et son ravisseur. Nous sommes dans la tête de Larry et je peux vous dire que j’ai vraiment été immergé dans cette histoire. Ce qui est superbement réussi par l’auteur, c’est le fait que tout comme Larry, j’ai imaginé un nombre incalculable de scénarii pour essayer de comprendre et de détortiller ce que racontait Elliot. Alors c’est super immersif et je me suis bien fait avoir. David Ruiz Martin se joue de nous à la perfection. Tu crois comprendre… Et bien non, un nouveau twist arrive pour ébranler toutes tes certitudes. C’est super réussi.

Une ambiance oppressante, le personnage d’Elliot froid et complexe, une tension permanente et beaucoup d’horreurs font que ce roman a été pour moi une excellente lecture. J’aime beaucoup les thrillers psychologiques et bien ici j’ai été servi.

Encore une fois Taurnada nous offre un excellent thriller que je ne peux que vous conseiller.

Ma note : 09/10

# 204 – Le mardi sur son 31

Bonjour les amis,

Ce matin, je vous partage un extrait de ma nouvelle lecture, Seule la haine, le nouveau roman de David Ruiz Martin aux éditions Taurnada.

J’ai découvert un petit rendez-vous bien sympathique sur le blog Les bavardages de Sophie que je vais reprendre sur mon blog.

Le principe est simple, il suffit de proposer chaque mardi, une citation tirée de la page 31 de sa lecture en cours.

Comme par réflexe, nous regardons tous deux en sa direction. L’arme. Un revolver. Un Taurus ? Un Manurhin ? Un Magnum ? Je n’en ai aucune idée. Ma myopie sévère m’a privé d’école de recrues. Je ne connais donc rien des armes. Je suis seulement conscient que ça peut tuer un homme.

Et d’une seule balle.

Elliot s’approche du divan, là où il avait abandonné son arme tout à l’heure, mais il ne s’en saisit pas. Elle demeure pourtant à sa portée. Il l’observe avec un regard étrange, désireux, lointain. Comme si son esprit luttait entre l’idée de l’empoigner et de tirer, et celle de la désarmer et de me la tendre, pour que tout se termine enfin.

« Je vous rassure, Doc, si je vous confie que vous n’êtes pas ma cible… ?

Peut-être.

– … mais que l’arme vous est pourtant destinée ? »

… Et pour le pire

Auteur : Noël Boudou

Édition : Taurnada

Genre : Thriller

Titre : … Et pour le pire

Quatrième de couverture :

Bénédicte et Vincent auraient pu vieillir paisiblement ensemble. Malheureusement, le destin en a décidé autrement, il y a vingt ans…
Vingt ans. Vingt ans à attendre… à attendre que les assassins de sa femme sortent de prison.
Depuis vingt ans, Vincent Dolt n’a qu’une seule idée en tête : venger sa douce Bénédicte…
Depuis vingt ans, seule la haine le maintient en vie.
Mais une vengeance n’est jamais simple, surtout à 86 ans.
Il a vécu le meilleur, il se prépare au pire…

Quelques mots sur l’auteur :

Né à Toulouse en 1974, Noël Boudou travaille auprès de personnes âgées et vit aujourd’hui près de Cahors. Depuis l’âge de 16 ans, chanteur dans divers groupes allant du hard-rock au death metal, écrire ses textes de chansons lui donne un jour l’envie de s’essayer à raconter des histoires. Fan de Jim Thompson, Joe R. Lansdale et David Peace, c’est tout naturellement qu’il se tourne vers le roman noir. Son premier livre, Elijah (Flamant Noir), remporte le prix du Roman Noir 2017 lors du Festival de Cognac.

Ma chronique :

Une nouvelle fois merci à Joël des éditions Taurnada pour cet envoi. Je commence à en avoir l’habitude avec cette maison d’éditions, mais j’ai encore passé un super moment de lecture. Noël Boudou, je l’ai découvert avec l’excellent Benzos qui m’avait bien marqué et qui est d’ailleurs cité dans ce nouveau roman.

J’ai donc eu une excellente lecture avec ce roman captivant et addictif, au point de le lire très rapidement. Une histoire d’un point de vue original, celui d’un vieux monsieur, avec des rebondissements et des surprises à chaque chapitres.

Noël Boudou grâce à une plume brute et acérée se met parfaitement dans la peau de cette homme qui se sent mort depuis l’assassinat de sa femme vingt ans auparavant, et qui n’a qu’un seul but avant de mourir, se venger des monstres qui ont fait subir les pires horreurs à la femme de sa vie. Il chope son lecteur et ne le lâche plus jusqu’à une fin juste dingue.

J’ai beaucoup aimé Vincent, un vieux con, éperdument amoureux de sa femme et extrêmement solitaire. Il y a aussi ses nouveaux voisins qui ont toute leur importance mais qui pour le coup m’ont paru un peu « trop »… C’est vrai, je pense que c’est voulu par l’auteur mais cela m’a un peu gêné. Rien de grave, cela ne m’a pas gâché le plaisir bien au contraire.

Comme dit plus haut, c’est une fois de plus une très belle sortie pour Taurnada qui confirme le niveau de ses thrillers.

Ma note : 09 / 10

# 226 – C’est lundi que lisez-vous ?

Bonjour tout le monde,

Nous voilà avec une météo toute triste avec froid et pluie, c’est désespérant après le weekend estival que nous venons d’avoir. Du coup il va falloir trouver à occuper Chaton et à le défouler surtout car sinon nous allons avoir droit à un lion en cage.

Pour vous donner un peu de nouvelles d’Ann’Gaëlle, elle va bien, elle est pour le moment prise à 100 % entre le travail et les devoirs pour la préparation du brevet de son fils. Souhaitons lui donc bon courage.

Aller, il est temps de faire le point sur nos lectures du moment.

C’est un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books, et qui a été repris par Galleane, puis dorénavant par Camille du blog I Believe In Pixie Dust.

On répond comme chaque Lundi à trois petites questions :
1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?
2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?
3. Qu’allons nous lire ensuite ?

1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?

Ann’Gaëlle :

Mon ombre assassine de Estelle Tharreau

En attendant son jugement, du fond de sa cellule, Nadège Solignac, une institutrice aimée et estimée, livre sa confession.
Celle d’une enfant ignorée, seule avec ses peurs.
Celle d’une femme manipulatrice et cynique.
Celle d’une tueuse en série froide et méthodique.
Un être polymorphe.
Un visage que vous croisez chaque jour sans le voir.
Une ombre. Une ombre assassine.

RevanBane : 

La comète de Claire Holroyde

Jaillie de l’ombre du Soleil, la comète noire DU3 se dirige droit vers la Terre. Une collision semble inévitable, ce qui provoquerait une véritable Apocalypse. Un jeune spécialiste de l’aéronautique, Ben Schwartz, est nommé à la tête d’une équipe internationale censée trouver le moyen de faire dévier l’énorme bolide céleste de sa trajectoire. Réunis sur la base de Kourou en Guyane, coupés de leurs proches, des hommes et des femmes de tous horizons rivalisent d’ingéniosité pour affronter ce défi sans précédent. Mais contre toute attente, ce n’est pas l’exploit technologique qui se révèle le plus difficile ; en temps de crise, les passions humaines s’exacerbent, comme sur ce bateau brise-glace en route vers l’Arctique où un photographe baroudeur se rapproche d’une biologiste solitaire. Alors que le temps vient à manquer, chacun se montre sous son vrai jour.

2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?

Ann’Gaëlle :

Mon ombre assassine de Estelle Tharreau

RevanBane :

L’affaire Dan Cooper de Pierre Mikaïloff

Novembre 1971. Dan Cooper devient le plus mystérieux des pirates de l’air. Après avoir détourné un Boeing, il saute en parachute au-dessus des forêts de Portland et disparaît à tout jamais avec sa rançon. Pour le journaliste Mark Anderson, cette affaire est une obsession : pendant 45 ans, il a mené l’enquête, essayé de doubler la police, épluché les rapports… Et alors que le FBI décide de classer l’affaire, Anderson entend parler d’un nouveau témoin essentiel. L’occasion de replonger dans ses notes et de revenir sur les interrogatoires de ceux qui, chacun à leur manière, racontent le mystère Cooper et réinventent le mythe du hors-la-loi.

Dans ce roman, Pierre Mikaïloff s’approprie l’une des plus légendaires affaires criminelles américaines. À travers la vie de quelques anonymes, il nous dresse en creux un portrait de l’Amérique, de ses chercheurs d’or contemporains, de ses monstres et de ses doutes.

3. Qu’allons nous lire ensuite ?

Ann’Gaëlle :

À pas de loup de Isabelle Villain

Lorsque Rosalie, Philippe et leur petit Martin, âgé de six mois, décident de s’installer à La Barbarie, un éco-hameau niché en plein coeur des Alpes-de-Haute-Provence, c’est bien pour fuir un quotidien trop pesant. pour tenter une expérience audacieuse. Vivre autrement. En communion avec la terre et en harmonie avec les saisons. Mais l’équilibre de cette nouvelle vi va un jour se fissurer. Un grain de sable va s’infiltrer, déstabiliser et enrayer cette belle mécanique.
Et ce très beau rêve ça se transformer peu à peu en un véritable cauchemar.
Votre pire cauchemar…

RevanBane :

Grizzly de James Oliver Curwood

Thor, le grand grizzly, arpente les montagnes du Grand Nord, un vaste et magnifique territoire, son royaume. Un royaume que deux êtres mystérieux, des créatures agressives à l’odeur étrange et accompagnées de pisteurs enragés à quatre pattes, s’apprêtent à lui disputer. Blessé comme s’il avait été foudroyé par le ciel, Thor parvient à s’enfuir dans la forêt. Là, il rencontre Muskwa, un ourson orphelin incapable de survivre par lui-même, qu’il adopte et auquel il s’attache chaque jour davantage. Mais leurs deux ennemis n’ont pas dit leur dernier mot, et la confrontation est inévitable. D’autant plus inévitable qu’ils parviennent à capturer Muskwa.

Et vous que lisez-vous ? Dites nous tout … Nous vous souhaitons une très belle semaine, riche en belles lectures ! Et surtout prenez-soin de vous !