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À chacun sa mort

Auteur : Ross MacDonald

Édition : Gallmeister

Genre : Polar

Titre : À chacun sa mort

Quatrième de couverture :

Dans une maison décrépite de Santa Monica, une veuve glisse dans la main de Lew Archer 50 dollars pour qu’il retrouve sa fille Galatea, disparue depuis Noël. Ça n’est pas cher payé et les indices sont minces, mais une photo de la séduisante jeune femme achève de convaincre le détective. Galatea semble en danger : elle a été vue pour la dernière fois en compagnie d’un malfrat notoire. Des quartiers pauvres de San Francisco aux villas de Palm Springs, dans un monde gouverné par les commerces illicites, les cadavres s’accumulent et la ravissante disparue mène un jeu des plus troubles.

Quelques mots sur l’auteur :

Ross Macdonald, de son vrai nom Kenneth Millar, naît en 1915 en Californie. Lorsqu’il est âgé de quatre ans, sa famille s’installe au Canada. Son père quitte alors le foyer familial et le jeune garçon grandit dans la pauvreté. Il connaît une adolescence violente, à la limite de la délinquance.

À la mort de son père, un petit héritage lui permet d’entrer à l’université. Sa mère meurt en 1935. Après deux années passées à voyager en Europe, il revient au Canada, où il reprend ses études et épouse en 1938 Margaret Sturm, qui s’illustrera elle aussi dans le monde du polar sous le nom de Margaret Millar.

Il enseigne pendant quelques années avant de rejoindre l’US Navy dans le Pacifique. À son retour de la guerre, il s’installe en Californie et publie un premier roman, The Dark Tunnel, en 1944, sous son véritable nom. Trois autres romans suivront avant la publication, en 1949, de Cible mouvante. Celui-ci paraît sous le pseudonyme de « John Macdonald », que l’auteur ne tardera pas à remplacer par celui de « Ross Macdonald ». La série dont Lew Archer est le héros est née. 


Mais si la carrière de Ross Macdonald décolle à ce moment-là, sa vie privée le condamne traverse plusieurs épreuves. Son mariage bat de l’aile et il tente de se suicider. En 1956, sa fille unique Linda, alors âgée de dix-sept ans, est impliquée dans un homicide involontaire. Trois ans plus tard, alors qu’elle est en liberté conditionnelle et sous traitement psychiatrique, elle disparaît pendant une semaine avant d’être finalement retrouvée dans le Nevada.


Dès lors, l’œuvre de Ross Macdonald connaît un tournant. Les aspects les plus sombres et les plus troublants de son expérience personnelle entrent dans ses romans : enfants perdus, adultes aux prises avec les regrets, secrets de famille. Ses personnages gagnent en nuance et en profondeur. 


En 1969, une poignée de journalistes organisent ce que l’on appellera la “conspiration Ross Macdonald” : décidant de dépasser le présupposé selon lequel le polar est un sous-genre littéraire, ils s’accordent pour publier de concert des articles majeurs destinés à pousser l’auteur sur le devant de la scène littéraire. À partir de cette date, les romans de Ross Macdonald deviennent des best-sellers ; il fait même la une de Newsweek en 1971. Des millions d’exemplaires sont vendus et le roman policier acquiert grâce à lui ses lettres de noblesse.


Ross Macdonald meurt en 1983 à l’âge de soixante-sept ans. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands écrivains de romans noirs. James Crumley disait avoir relu dix fois son œuvre et James Ellroy lui a dédicacé le premier volume de sa trilogie Lloyd Hopkins.

Ma chronique :

Comme vous le savez, je me suis donné comme but de faire la collection de tous les Totems, la collection poche de chez Gallmeister. Et comme fin février je n’avais pas de lectures prioritaires dans le cadre de mes partenariats, j’ai donc pioché sur l’étagère dédiée à cette collection. Me voilà donc à découvrir Ross MacDonald avec, À chacun sa mort. En le commençant je comprend rapidement qu’il s’agit d’une série avec comme détective Lew Archer. Ce roman est le troisième de la série mais hormis ne pas trop en savoir sur l’histoire du détective cela ne gène pas la lecture.

Bon je vous le dis tout de suite, ce n’est pas ma meilleure lecture de l’année. En fait je crois que je m’attendais à retrouver du Crumley (si vous ne connaissez pas allez voir ici, ici, ici et ici) mais ici nous avons droit à un polar à mon sens moins noir. Par contre en lisant la biographie de Ross MacDonald, qui soit dit en passant n’a pas eu une vie très facile, j’ai cru comprendre que ce côté noir justement allait crescendo dans cette série. Du coup, je compte bien lire les trois premiers puis ensuite me les faire dans l’ordre. C’est une série qui compte treize enquêtes donc j’ai quoi faire.

Après, j’ai tout de même passé de bons moments avec ce roman, surtout grâce à Lew Archer, le narrateur et le détective. Il est je trouve super désabusé et met beaucoup d’ironie dans la manière de raconter ce qu’il se passe. J’ai apprécié les personnages, des laissés pour compte. Et cette ambiance de la côte Ouest des États-Unis avec le soleil qui tape sur la tête. Ross MacDonald à vraiment le sens de la tournure c’est excellent pour ça.

Concernant l’enquête, franchement il n’y a pas de quoi cassé trois pattes à un canard. J’ai d’ailleurs été un peu perdu et n’ai pas forcément tout compris. Ce qui est plutôt intéressant (et un un plus par rapport à Crumley) , c’est le côté procédurier avec la collaboration, ou non, avec la police locale, j’ai trouvé ce point vraiment sympa.

Vous l’aurez donc compris, ce n’est pas une lecture qui restera dans les annales mais c’est un roman qui m’aura permis de découvrir Ross MacDonald et son célèbre détective Lew Archer.

Ma note : 06 / 10

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# 220 – C’est lundi que lisez-vous ?

Bonjour tout le monde,

La troisième semaine avec notre fils commence aujourd’hui. Alors c’est un vrai bonheur d’être papa, je kiffe vraiment. Par contre notre petit Mahlo est un garçon à besoin spécifique et là nous sommes en pleine phase de régression. Il ne fait plus ses nuits correctement et du coup je me retrouve à passer une grande partie de la nuit avec lui pour le rassurer et je commence à être épuisé. À côté de cela j’arrive à trouver quelques moments pour lire, j’ai même réussi à finir un livre hier. Maintenant, il faut que je fasse mes chroniques, j’en ai deux en retard. Faisons donc le point sur nos lectures du moment.

C’est un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books, et qui a été repris par Galleane, puis dorénavant par Camille du blog I Believe In Pixie Dust.

On répond comme chaque Lundi à trois petites questions :
1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?
2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?
3. Qu’allons nous lire ensuite ?

1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?

Ann’Gaëlle :

Ce que tu as fait de moi de Karine Giebel

« On se croit solide et fort, on se croit à l’abri. On suit un chemin jalonné de repères, pavé de souvenirs et de projets. On aperçoit bien le ravin sans fond qui borde notre route, mais on pourrait jurer que jamais on n’y tombera. Pourtant, il suffit d’un seul faux pas. Et c’est l’interminable chute.
Aujourd’hui encore, je suis incapable d’expliquer ce qui est arrivé. Si seulement j’avais plongé seul… »

Cette nuit, c’est le patron des Stups, le commandant Richard Ménainville, qui doit confesser son addiction et répondre de ses actes dans une salle d’interrogatoire. Que s’est-il réellement passé entre lui et son lieutenant Laëtitia Graminsky ? Comment un coup de foudre a-t-il pu déclencher une telle tragédie ?

« Si nous résistons à cette passion, elle nous achèvera l’un après l’autre, sans aucune pitié. »

Interrogée au même moment dans la salle voisine, Laëtitia se livre. Elle dira tout de ce qu’elle a vécu avec cet homme. Leurs versions des faits seront-elles identiques ?

« Si nous ne cédons pas à cette passion, elle fera de nous des ombres gelées d’effroi et de solitude.
Si nous avons peur des flammes, nous succomberons à un hiver sans fin. »

RevanBane : 

À chacun sa mort de Ross MacDonald

Dans une maison décrépite de Santa Monica, une veuve glisse dans la main de Lew Archer 50 dollars pour qu’il retrouve sa fille Galatea, disparue depuis Noël. Ça n’est pas cher payé et les indices sont minces, mais une photo de la séduisante jeune femme achève de convaincre le détective. Galatea semble en danger : elle a été vue pour la dernière fois en compagnie d’un malfrat notoire. Des quartiers pauvres de San Francisco aux villas de Palm Springs, dans un monde gouverné par les commerces illicites, les cadavres s’accumulent et la ravissante disparue mène un jeu des plus troubles.

Pour arriver à ses fins, Lew Archer devra se mêler à la pègre et admettre que les visages d’anges dissimulent parfois les âmes les plus sombres.

2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?

Ann’Gaëlle :

Mon ombre assassine de Estelle Tharreau

En attendant son jugement, du fond de sa cellule, Nadège Solignac, une institutrice aimée et estimée, livre sa confession.
Celle d’une enfant ignorée, seule avec ses peurs.
Celle d’une femme manipulatrice et cynique.
Celle d’une tueuse en série froide et méthodique.
Un être polymorphe.
Un visage que vous croisez chaque jour sans le voir.
Une ombre. Une ombre assassine.

RevanBane : 

Un jour viendra de Giulia Caminito

À Serra de’ Conti, sur les collines des Marches italiennes, Lupo et Nicola vivent dans une famille pauvre et sans amour. Fils du boulanger Luigi Ceresa, le jeune Lupo, fier et rebelle, s’est donné pour mission de protéger son petit frère Nicola, trop fragile, trop délicat avec son visage de prince. Flanqués de leur loup apprivoisé, les deux frères survivent grâce à l’affection indestructible qui les unit. Leur destin est intimement lié à celui de Zari, dite Soeur Clara, née au lointain Soudan et abbesse respectée du couvent de Serra de’ Conti. Car un mensonge sépare les frères et un secret se cache derrière les murs du monastère. Alors que souffle le vent de l’Histoire, et que la Grande Guerre vient ébranler l’Italie, le jour viendra où il leur faudra affronter la vérité.

3. Qu’allons nous lire ensuite ?

Ann’Gaëlle :

À pas de loup de Isabelle Villain

Lorsque Rosalie, Philippe et leur petit Martin, âgé de six mois, décident de s’installer à La Barbarie, un éco-hameau niché en plein coeur des Alpes-de-Haute-Provence, c’est bien pour fuir un quotidien trop pesant. pour tenter une expérience audacieuse. Vivre autrement. En communion avec la terre et en harmonie avec les saisons. Mais l’équilibre de cette nouvelle vi va un jour se fissurer. Un grain de sable va s’infiltrer, déstabiliser et enrayer cette belle mécanique.
Et ce très beau rêve ça se transformer peu à peu en un véritable cauchemar.
Votre pire cauchemar…

RevanBane :

Une arête dans la gorge de Christophe Royer

Mutée depuis peu à la Criminelle de Lyon, le commandant Nathalie Lesage, mise à l’écart par sa supérieure, va devoir se battre pour trouver sa place…
Très vite, une série de meurtres atroces va la plonger dans les entrailles et les arcanes de la Ville des Lumières, lui réservant de bien sombres surprises…
Un thriller haletant où vont s’entrechoquer assassinats violents, sociétés secrètes, Histoire et sciences dans un Lyon ésotérique…

Et vous que lisez-vous ? Dites nous tout … Nous vous souhaitons une très belle semaine, riche en belles lectures ! Et surtout prenez-soin de vous !

# 191 – Le mardi sur son 31

Bonjour les amis,

Bon je ne lis plus… Je n’ai plus le temps… Je vais pas me plaindre, je suis un papa comblé, mais il va falloir que je trouve un peu de temps tout de même. La lecture fait partie de ma vie et c’est juste indispensable pour moi. En attendant de trouver le temps, je vous partage un nouvel extrait de ma lecture en cours, un roman de Ross MacDonald, À chacun sa mort.

J’ai découvert un petit rendez-vous bien sympathique sur le blog Les bavardages de Sophie que je vais reprendre sur mon blog.

Le principe est simple, il suffit de proposer chaque mardi, une citation tirée de la page 31 de sa lecture en cours.

C’était sorti dans un grand souffle, comme s’il avait été frappé au ventre par un pilon pneumatique. Je me penchai vers le chambranle pour essayer de le voir, mais la fenêtre était entièrement obstruée par un rideau de grosse toile.

Voilà qui aggrave votre cas. (La voix du jeune gars débordait de vertu. Il avait l’air bien prude, pour un veilleur de nuit de motel du front de mer.) Incitation à la débauche sur une personne mineure. Et même détournement de mineure.

L’homme répondit d’une voix blanche :

J’ai une fille de son âge, à la maison. Qu’est-ce que je vais faire ? J’ai une femme.

Il fallait y penser avant, répondit le jeune vertueux. Je vais vous dire ce que moi je dois faire. Je dois appeler la police.

Non ! Vous ne devez pas appeler la police. Elle ne veut pas que vous appeliez la police, pas vrai ? Pas vrai ? Je l’ai payée. Elle ne témoignera pas. Hein ?

# 219 – C’est lundi que lisez-vous ?

Bonjour tout le monde,

Et voilà, cela fait une semaine que nous avons fait la rencontre de notre fils. Une semaine riche en émotions, en joie, en amour et en bonheur. Nous avons un petit garçon extraordinaire qui a une capacité d’adaptation de dingue. Nous sommes rentrés tous les trois à la maison jeudi après-midi et la découverte de la maison s’est bien passée également. Bon là, cela fait deux jours qu’il nous test et que c’est un peu compliqué mais on s’y attendait. En tout cas nous sommes très heureux et nous apprenons tous les trois à vivre en famille.

C’est un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books, et qui a été repris par Galleane, puis dorénavant par Camille du blog I Believe In Pixie Dust.

On répond comme chaque Lundi à trois petites questions :
1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?
2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?
3. Qu’allons nous lire ensuite ?

1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?

Ann’Gaëlle :

Ce que tu as fait de moi de Karine Giebel

« On se croit solide et fort, on se croit à l’abri. On suit un chemin jalonné de repères, pavé de souvenirs et de projets. On aperçoit bien le ravin sans fond qui borde notre route, mais on pourrait jurer que jamais on n’y tombera. Pourtant, il suffit d’un seul faux pas. Et c’est l’interminable chute.
Aujourd’hui encore, je suis incapable d’expliquer ce qui est arrivé. Si seulement j’avais plongé seul… »

Cette nuit, c’est le patron des Stups, le commandant Richard Ménainville, qui doit confesser son addiction et répondre de ses actes dans une salle d’interrogatoire. Que s’est-il réellement passé entre lui et son lieutenant Laëtitia Graminsky ? Comment un coup de foudre a-t-il pu déclencher une telle tragédie ?

« Si nous résistons à cette passion, elle nous achèvera l’un après l’autre, sans aucune pitié. »

Interrogée au même moment dans la salle voisine, Laëtitia se livre. Elle dira tout de ce qu’elle a vécu avec cet homme. Leurs versions des faits seront-elles identiques ?

« Si nous ne cédons pas à cette passion, elle fera de nous des ombres gelées d’effroi et de solitude.
Si nous avons peur des flammes, nous succomberons à un hiver sans fin. »

La Secte du Bâton doré de Sophie Détample-Caron

Flora est la dixième épouse de Masha, le gourou de la secte du Bâton doré. Tant qu’elle jouit de ses attentions, Flora se sent belle, utile, désirée ; mais tout change quand son Maître prend une onzième épouse. Flora tente de regagner les faveurs du gourou en recrutant de nouveaux adeptes… et rencontre Gabriel. Rêveur, paumé et désespérément amoureux, le jeune homme implante les premières graines de doute dans l’esprit de Flora qui envisage enfin de quitter la secte. Mais, enceinte et sous la surveillance constante de Masha, parviendra-t-elle à sauver sa vie et celle de sa fille ? D’une plume simple et juste, portée par des personnages touchants d’humanité, Sophie Détample-Caron décrypte dans ce second roman l’engrenage insidieux et terrifiant de l’embrigadement sectaire dans lequel il est bien plus facile de tomber qu’on ne le croit.

RevanBane : 

À chacun sa mort de Ross MacDonald

Dans une maison décrépite de Santa Monica, une veuve glisse dans la main de Lew Archer 50 dollars pour qu’il retrouve sa fille Galatea, disparue depuis Noël. Ça n’est pas cher payé et les indices sont minces, mais une photo de la séduisante jeune femme achève de convaincre le détective. Galatea semble en danger : elle a été vue pour la dernière fois en compagnie d’un malfrat notoire. Des quartiers pauvres de San Francisco aux villas de Palm Springs, dans un monde gouverné par les commerces illicites, les cadavres s’accumulent et la ravissante disparue mène un jeu des plus troubles.

Pour arriver à ses fins, Lew Archer devra se mêler à la pègre et admettre que les visages d’anges dissimulent parfois les âmes les plus sombres.

2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?

Ann’Gaëlle :

Ce que tu as fait de moi de Karine Giebel

Mon ombre assassine de Estelle Tharreau

En attendant son jugement, du fond de sa cellule, Nadège Solignac, une institutrice aimée et estimée, livre sa confession.
Celle d’une enfant ignorée, seule avec ses peurs.
Celle d’une femme manipulatrice et cynique.
Celle d’une tueuse en série froide et méthodique.
Un être polymorphe.
Un visage que vous croisez chaque jour sans le voir.
Une ombre. Une ombre assassine.

RevanBane : 

À chacun sa mort de Ross MacDonald

3. Qu’allons nous lire ensuite ?

Ann’Gaëlle :

Résultat des courses de Guilhaine Chambon

L’histoire d’un homme…

Il se prénomme Frédérik, cadre supérieur à la Défense, belle réussite professionnelle. Un jour, une femme l’a quitté, lui laissant juste un petit mot dans la plaquette de beurre : je n’aime plus la guitare, salut, je pars… Cet homme décide de tout quitter, marre de la routine, marre des autres, marre de l’open space… Taxi, il sera désormais chauffeur de taxi !

Pas d’attache, plus d’horaire, plus de métros matin et soir. Frédérik va ainsi d’un passager à une passagère, d’une histoire à une autre. Il s’instruit des autres. Des inconnus entre-aperçus, devinés, désirés, subis, jusqu’à cette nuit où il fait la rencontre, celle qui le replonge dans son passé, celle qui ouvre à nouveau toutes les cicatrices qu’il pensait fermées. Cette rencontre va le mener au cœur de son histoire et lui révéler un secret. Ce secret, c’est un enfant… son enfant. Commence alors une course folle dans Paris au volant de son taxi jusqu’à…

Un roman fort, touchant et poétique sur l’amour et ses conséquences.

RevanBane :

Un jour viendra de Giulia Caminito

À Serra de’ Conti, sur les collines des Marches italiennes, Lupo et Nicola vivent dans une famille pauvre et sans amour. Fils du boulanger Luigi Ceresa, le jeune Lupo, fier et rebelle, s’est donné pour mission de protéger son petit frère Nicola, trop fragile, trop délicat avec son visage de prince. Flanqués de leur loup apprivoisé, les deux frères survivent grâce à l’affection indestructible qui les unit. Leur destin est intimement lié à celui de Zari, dite Soeur Clara, née au lointain Soudan et abbesse respectée du couvent de Serra de’ Conti. Car un mensonge sépare les frères et un secret se cache derrière les murs du monastère. Alors que souffle le vent de l’Histoire, et que la Grande Guerre vient ébranler l’Italie, le jour viendra où il leur faudra affronter la vérité.

Et vous que lisez-vous ? Dites nous tout … Nous vous souhaitons une très belle semaine, riche en belles lectures ! Et surtout prenez-soin de vous !

# 218 – C’est lundi que lisez-vous ?

Bonjour tout le monde,

Bon, par où commencer ? Enfin je peux vous annoncer officiellement qu’avec ma femme nous sommes les heureux parents d’un petit garçon de trois ans et demi qui est mignon comme un coeur. Et aujourd’hui nous allons le rencontrer pour de vrai. Nous avons fait quelques visio avec lui depuis vendredi et ce fut des moments magiques. Tout à l’heure, nous allons être réunis tous les trois, cela va être un moment riche en émotions. Voilà donc la très belle nouvelle, je suis papa, c’est juste magique. Quant à Ann’Gaëlle, elle reprend le boulot après une semaine de vacances alors souhaitons lui bon courage pour cette reprise.

C’est un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books, et qui a été repris par Galleane, puis dorénavant par Camille du blog I Believe In Pixie Dust.

On répond comme chaque Lundi à trois petites questions :
1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?
2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?
3. Qu’allons nous lire ensuite ?

1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?

Ann’Gaëlle :

Sauvage de Jamey Bradbury

À dix-sept ans, Tracy Petrikoff possède un don inné pour la chasse et les pièges. Elle vit à l’écart du reste du monde et sillonne avec ses chiens de traîneau les immensités sauvages de l’Alaska. Immuablement, elle respecte les trois règles que sa mère, trop tôt disparue, lui a dictées : «ne jamais perdre la maison de vue», «ne jamais rentrer avec les mains sales» et surtout «ne jamais faire saigner un humain». Jusqu’au jour où, attaquée en pleine forêt, Tracy reprend connaissance, couverte de sang, persuadée d’avoir tué son agresseur. Elle s’interdit de l’avouer à son père et ce lourd secret la hante jour et nuit. Une ambiance de doute et d’angoisse s’installe dans la famille, tandis que Tracy prend peu à peu conscience de ses propres facultés hors du commun.

La neige, c’est surfait et autres nouvelles de Cécile Guéguen

« Nouvelle: sorte de roman très court; récit d’aventures intéressantes ou amusantes » (définition du dictionnaire Littré). Désormais aussi reconnues que les romans, les nouvelles couvrent les mêmes thèmes. Dans ce recueil, se mêlent des nouvelles policières de toutes tailles: qu’est-il arrivé à la pauvre Lola? Qui a tué cette « si Douce Enfant »? Êtes- vous le Docteur Jekyll ou Mister Hyde ? Comment un cadavre a-t-il participé malgré lui au Carnaval de Dunkerque?… Autant d’interrogations qui trouveront peut-être leurs réponses dans ces courts récits. Lorsqu’un tournage amateur à l’occasion d’une soirée d’Halloween tourne au cauchemar ou qu’un appartement en plein coeur de Tokyo s’anime, le lecteur entre de plain pied dans le monde des nouvelles fantastiques. Le Noël de Mickaël Crampton Junior nous entraîne dans le monde des contes de Noël si cher au célèbre C. Dickens.

Ce que tu as fait de moi de Karine Giebel

« On se croit solide et fort, on se croit à l’abri. On suit un chemin jalonné de repères, pavé de souvenirs et de projets. On aperçoit bien le ravin sans fond qui borde notre route, mais on pourrait jurer que jamais on n’y tombera. Pourtant, il suffit d’un seul faux pas. Et c’est l’interminable chute.
Aujourd’hui encore, je suis incapable d’expliquer ce qui est arrivé. Si seulement j’avais plongé seul… »

Cette nuit, c’est le patron des Stups, le commandant Richard Ménainville, qui doit confesser son addiction et répondre de ses actes dans une salle d’interrogatoire. Que s’est-il réellement passé entre lui et son lieutenant Laëtitia Graminsky ? Comment un coup de foudre a-t-il pu déclencher une telle tragédie ?

« Si nous résistons à cette passion, elle nous achèvera l’un après l’autre, sans aucune pitié. »

Interrogée au même moment dans la salle voisine, Laëtitia se livre. Elle dira tout de ce qu’elle a vécu avec cet homme. Leurs versions des faits seront-elles identiques ?

« Si nous ne cédons pas à cette passion, elle fera de nous des ombres gelées d’effroi et de solitude.
Si nous avons peur des flammes, nous succomberons à un hiver sans fin. »

RevanBane :

À chacun sa mort de Ross MacDonald

Dans une maison décrépite de Santa Monica, une veuve glisse dans la main de Lew Archer 50 dollars pour qu’il retrouve sa fille Galatea, disparue depuis Noël. Ça n’est pas cher payé et les indices sont minces, mais une photo de la séduisante jeune femme achève de convaincre le détective. Galatea semble en danger : elle a été vue pour la dernière fois en compagnie d’un malfrat notoire. Des quartiers pauvres de San Francisco aux villas de Palm Springs, dans un monde gouverné par les commerces illicites, les cadavres s’accumulent et la ravissante disparue mène un jeu des plus troubles.

Pour arriver à ses fins, Lew Archer devra se mêler à la pègre et admettre que les visages d’anges dissimulent parfois les âmes les plus sombres.

2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?

Ann’Gaëlle :

Ce que tu as fait de moi de Karine Giebel

La Secte du Bâton doré de Sophie Détample-Caron

Flora est la dixième épouse de Masha, le gourou de la secte du Bâton doré. Tant qu’elle jouit de ses attentions, Flora se sent belle, utile, désirée ; mais tout change quand son Maître prend une onzième épouse. Flora tente de regagner les faveurs du gourou en recrutant de nouveaux adeptes… et rencontre Gabriel. Rêveur, paumé et désespérément amoureux, le jeune homme implante les premières graines de doute dans l’esprit de Flora qui envisage enfin de quitter la secte. Mais, enceinte et sous la surveillance constante de Masha, parviendra-t-elle à sauver sa vie et celle de sa fille ? D’une plume simple et juste, portée par des personnages touchants d’humanité, Sophie Détample-Caron décrypte dans ce second roman l’engrenage insidieux et terrifiant de l’embrigadement sectaire dans lequel il est bien plus facile de tomber qu’on ne le croit.

RevanBane : 

À chacun sa mort de Ross MacDonald

3. Qu’allons nous lire ensuite ?

Ann’Gaëlle :

Mon ombre assassine de Estelle Tharreau

En attendant son jugement, du fond de sa cellule, Nadège Solignac, une institutrice aimée et estimée, livre sa confession.
Celle d’une enfant ignorée, seule avec ses peurs.
Celle d’une femme manipulatrice et cynique.
Celle d’une tueuse en série froide et méthodique.
Un être polymorphe.
Un visage que vous croisez chaque jour sans le voir.
Une ombre. Une ombre assassine.

RevanBane : 

Un jour viendra de Giulia Caminito

À Serra de’ Conti, sur les collines des Marches italiennes, Lupo et Nicola vivent dans une famille pauvre et sans amour. Fils du boulanger Luigi Ceresa, le jeune Lupo, fier et rebelle, s’est donné pour mission de protéger son petit frère Nicola, trop fragile, trop délicat avec son visage de prince. Flanqués de leur loup apprivoisé, les deux frères survivent grâce à l’affection indestructible qui les unit. Leur destin est intimement lié à celui de Zari, dite Soeur Clara, née au lointain Soudan et abbesse respectée du couvent de Serra de’ Conti. Car un mensonge sépare les frères et un secret se cache derrière les murs du monastère. Alors que souffle le vent de l’Histoire, et que la Grande Guerre vient ébranler l’Italie, le jour viendra où il leur faudra affronter la vérité.

Et vous que lisez-vous ? Dites nous tout … Nous vous souhaitons une très belle semaine, riche en belles lectures ! Et surtout prenez-soin de vous !

# 189 – Le mardi sur son 31

Bonjour les amis,

Pour ce nouveau mardi, je vous partage un extrait de ma nouvelle lecture. Il s’agit de, À chacun sa mort de Ross MacDonald chez Gallmeister.

J’ai découvert un petit rendez-vous bien sympathique sur le blog Les bavardages de Sophie que je vais reprendre sur mon blog.

Le principe est simple, il suffit de proposer chaque mardi, une citation tirée de la page 31 de sa lecture en cours.

Je le remerciai. Le métronome de sa frappe reprit avant que je sois trop loin pour l’entendre. Ce gamin serait bientôt une machine à boxer qu’on loue vingt ou vingt-cinq dollars pour prendre des coups et en donner. S’il se révélait vraiment bon, il pouvait espérer faire une carrière nationale pendant dix ans, voyager en avion, dormir contre une chair plus pâle que celle de Violet, manger de grosses entrecôtes au petit déjeuner, donner des coups. Puis finir dans un taudis de fond de ghetto, le cerveau brouillé comme des oeufs dans son crâne.

# 217 – C’est lundi que lisez-vous ?

Bonjour tout le monde,

Nous entamons la dernière semaine du mois de février, j’espère vous annoncer une très belle nouvelle d’ici quelques jours. En attendant, je continu à avoir un très bon rythme de lecture comme vous pourrez le constater ci-dessous. Souhaitons également de belles vacances à Ann’Gaëlle qui les a bien méritées.

C’est un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books, et qui a été repris par Galleane, puis dorénavant par Camille du blog I Believe In Pixie Dust.

On répond comme chaque Lundi à trois petites questions :
1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?
2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?
3. Qu’allons nous lire ensuite ?

1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?

Ann’Gaëlle :

Sauvage de Jamey Bradbury

À dix-sept ans, Tracy Petrikoff possède un don inné pour la chasse et les pièges. Elle vit à l’écart du reste du monde et sillonne avec ses chiens de traîneau les immensités sauvages de l’Alaska. Immuablement, elle respecte les trois règles que sa mère, trop tôt disparue, lui a dictées : «ne jamais perdre la maison de vue», «ne jamais rentrer avec les mains sales» et surtout «ne jamais faire saigner un humain». Jusqu’au jour où, attaquée en pleine forêt, Tracy reprend connaissance, couverte de sang, persuadée d’avoir tué son agresseur. Elle s’interdit de l’avouer à son père et ce lourd secret la hante jour et nuit. Une ambiance de doute et d’angoisse s’installe dans la famille, tandis que Tracy prend peu à peu conscience de ses propres facultés hors du commun.

Ce que tu as fait de moi de Karine Giebel

« On se croit solide et fort, on se croit à l’abri. On suit un chemin jalonné de repères, pavé de souvenirs et de projets. On aperçoit bien le ravin sans fond qui borde notre route, mais on pourrait jurer que jamais on n’y tombera. Pourtant, il suffit d’un seul faux pas. Et c’est l’interminable chute.
Aujourd’hui encore, je suis incapable d’expliquer ce qui est arrivé. Si seulement j’avais plongé seul… »

Cette nuit, c’est le patron des Stups, le commandant Richard Ménainville, qui doit confesser son addiction et répondre de ses actes dans une salle d’interrogatoire. Que s’est-il réellement passé entre lui et son lieutenant Laëtitia Graminsky ? Comment un coup de foudre a-t-il pu déclencher une telle tragédie ?

« Si nous résistons à cette passion, elle nous achèvera l’un après l’autre, sans aucune pitié. »

Interrogée au même moment dans la salle voisine, Laëtitia se livre. Elle dira tout de ce qu’elle a vécu avec cet homme. Leurs versions des faits seront-elles identiques ?

« Si nous ne cédons pas à cette passion, elle fera de nous des ombres gelées d’effroi et de solitude.
Si nous avons peur des flammes, nous succomberons à un hiver sans fin. »

RevanBane : 

Seul l’oiseau moqueur de Walter Tevis

Sous la chape d’acier du XXVe siècle technologique, l’Amérique s’éteint, doucement mais sûrement. Automatisée, « tranquillisée », stérilisée. Et l’un de ses maîtres est un robot, Spofforth, splendide prototype de race noire, aux facultés intellectuelles inouïes. Mais les systèmes trop parfaits sont fragiles… Ainsi Spofforth, par la faute de son concepteur, a gardé un coupable souffle d’âme… Ainsi Paul, petit fonctionnaire soumis, découvre par hasard, soudain émerveillé, les secrets de la lecture depuis longtemps bannie. Il les partagera avec Mary Lou, la jolie rebelle qui refuse ce monde mécanisé. Un robot capable de souffrir, un couple qui redécouvre l’amour et les mots, est-ce l’ultime chance de l’humanité ?

J’ai cassé l’horloge du temps de Nadia Baudouin Bekkari

« Rassure-toi Alweel, ce que nous te demanderons, tu es maintenant capable de le faire. Sache tout de même que ta tâche ne sera pas simple. Tu viens d’un monde imprégné de mauvais choix, tu dois nous montrer que rien n’est perdu et que la confiance que Théa a en toi est légitime.
– Et si je ne souhaite pas vous aider ?
– Tu retourneras à ton sort.
– Je serai de nouveau morte. »

Montana 1948 de Larry Watson

De l’été de mes douze ans, je garde les images les plus saisissantes et les plus tenaces de toute mon enfance, que le temps passant n’a pu chasser ni même estomper. Ainsi s’ouvre le récit du jeune David Hayden. Cet été 1948, une jeune femme sioux porte de lourdes accusations à l’encontre de l’oncle du garçon, charismatique héros de guerre et médecin respecté. Le père de David, shérif d’une petite ville du Montana, doit alors affronter son frère aîné. Impuissant, David assistera au déchirement des deux frères et découvrira la difficulté d’avoir à choisir entre la loyauté à sa famille et la justice. 

Montana 1948 raconte la perte des illusions de l’enfance et la découverte du monde adulte dans une écriture superbe digne des plus grands classiques américains.

2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?

Ann’Gaëlle :

Sauvage de Jamey Bradbury

Ce que tu as fait de moi de Karine Giebel

RevanBane : 

À chacun sa mort de Ross MacDonald

Dans une maison décrépite de Santa Monica, une veuve glisse dans la main de Lew Archer 50 dollars pour qu’il retrouve sa fille Galatea, disparue depuis Noël. Ça n’est pas cher payé et les indices sont minces, mais une photo de la séduisante jeune femme achève de convaincre le détective. Galatea semble en danger : elle a été vue pour la dernière fois en compagnie d’un malfrat notoire. Des quartiers pauvres de San Francisco aux villas de Palm Springs, dans un monde gouverné par les commerces illicites, les cadavres s’accumulent et la ravissante disparue mène un jeu des plus troubles.

Pour arriver à ses fins, Lew Archer devra se mêler à la pègre et admettre que les visages d’anges dissimulent parfois les âmes les plus sombres.

3. Qu’allons nous lire ensuite ?

Ann’Gaëlle :

La neige, c’est surfait et autres nouvelles de Cécile Guéguen

« Nouvelle: sorte de roman très court; récit d’aventures intéressantes ou amusantes » (définition du dictionnaire Littré). Désormais aussi reconnues que les romans, les nouvelles couvrent les mêmes thèmes. Dans ce recueil, se mêlent des nouvelles policières de toutes tailles: qu’est-il arrivé à la pauvre Lola? Qui a tué cette « si Douce Enfant »? Êtes- vous le Docteur Jekyll ou Mister Hyde ? Comment un cadavre a-t-il participé malgré lui au Carnaval de Dunkerque?… Autant d’interrogations qui trouveront peut-être leurs réponses dans ces courts récits. Lorsqu’un tournage amateur à l’occasion d’une soirée d’Halloween tourne au cauchemar ou qu’un appartement en plein coeur de Tokyo s’anime, le lecteur entre de plain pied dans le monde des nouvelles fantastiques. Le Noël de Mickaël Crampton Junior nous entraîne dans le monde des contes de Noël si cher au célèbre C. Dickens.

RevanBane : 

Un jour viendra de Giulia Caminito

À Serra de’ Conti, sur les collines des Marches italiennes, Lupo et Nicola vivent dans une famille pauvre et sans amour. Fils du boulanger Luigi Ceresa, le jeune Lupo, fier et rebelle, s’est donné pour mission de protéger son petit frère Nicola, trop fragile, trop délicat avec son visage de prince. Flanqués de leur loup apprivoisé, les deux frères survivent grâce à l’affection indestructible qui les unit. Leur destin est intimement lié à celui de Zari, dite Soeur Clara, née au lointain Soudan et abbesse respectée du couvent de Serra de’ Conti. Car un mensonge sépare les frères et un secret se cache derrière les murs du monastère. Alors que souffle le vent de l’Histoire, et que la Grande Guerre vient ébranler l’Italie, le jour viendra où il leur faudra affronter la vérité.

Et vous que lisez-vous ? Dites nous tout … Nous vous souhaitons une très belle semaine, riche en belles lectures ! Et surtout prenez-soin de vous !

Les sorties du mois de novembre chez Gallmeister

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Bonjour les amis,

Il y a quelques jours sont sortis dans vos librairies préférées les nouveautés de chez Gallmeister, alors voyons ensemble ce que nous a encore concocté de beau cette maison d’éditions que l’on aime tant.

Collection Americana

américana

le gang de la clef à molette

Révoltés de voir le somptueux désert de l’Ouest défiguré par les industriels, quatre insoumis décident d’entrer en lutte contre la “Machine”. Un vétéran du Vietnam accro à la bière et aux armes à feu, un chirurgien incendiaire entre deux âges, sa superbe maîtresse et un mormon nostalgique et polygame commencent à détruire ponts, routes et voies ferrées qui balafrent le désert. Armés de simples clefs à molette – et de quelques bâtons de dynamite –, ils doivent affronter les représentants de l’ordre et de la morale lancés à leur poursuite. Commence alors une longue traque dans le désert.

Édition cadeaux – Le Gang de la Clef à Molette de Edward Abbey, traduction de Jacques Mailhos, illustrations de Robert Crumb

le canard siffleur mexicain

Le privé C.W. Sughrue s’occupe désormais d’un bar à plein temps, ce qui ne l’empêche pas d’avoir de gros soucis d’argent. Assailli de procès, il se met au vert chez son vieil ami Solly, un avocat toxico qui lui trouve une mission insolite : récupérer des poissons tropicaux rares auprès d’un mauvais payeur, le chef d’un gang de bikers connu sous le nom de Norman l’Anormal. Après une confrontation musclée à coups de mitrailleuse, l’affaire prend un tour inattendu, et Norman engage Sughrue pour rechercher sa mère, kidnappée par son mari. C’est le début d’une course effrénée qui le mènera des montagnes du Montana aux immensités désertiques du Nouveau-Mexique.

Le canard siffleur mexicain de James Crumley, traduction de Jacques Mailhos, illustrations de Pascal Rabaté

Collection Totem

totem

Le dernier baiser

Lancé sur la piste d’un romancier en cavale, le privé C.W. Sughrue atterrit dans un bar décati de Californie, où l’écrivain se soûle à la bière, un bulldog alcoolique à ses pieds. Comme il devient disponible, la barmaid le charge d’une nouvelle enquête : retrouver sa fille Betty Sue, qui s’est volatilisée dix ans auparavant. Sughrue a envie d’un peu de compagnie ; il embarque donc romancier et bulldog dans son périple. Sans prévoir sa fascination grandissante pour la disparue ni les ramifications sans fin de cette affaire où tous semblent se jouer de lui.

Le dernier baiser de James Crumley, traduction de Jacques Mailhos

l'insigne rouge du courage

À la veille d’une bataille de la guerre de Sécession, Henry Fleming est un jeune soldat de l’armée nordiste fraîchement enrôlé et assailli par le doute. Pourquoi s’est-il engagé ? Sera-t-il capable, du haut de ses 17 ans, de faire face au danger ? Le lendemain, sous le feu ennemi, il réagit comme un lâche et s’en veut terriblement. Mais dans la confusion générale, Henry est frappé à la tête, recevant cet “insigne rouge du courage” qu’est une blessure de guerre. Son attitude au combat va s’en trouver radicalement modifiée.

L’insigne rouge du courage de Stephen Crane, traduction de Pierre Bondil et Johanne Le Ray

la cote barbare

Un jeune femme blonde qui rêvait d’Hollywood et de gloire a disparu sans laisser de trace. Engagé par son mari, le détective Lew Archer suit sa piste jusqu’à un club très select de Malibu où il se heurte à une élite rongée par le chantage, l’argent sale et le crime. En dépit des efforts de flics corrompus, Archer tombe sur les traces d’un mystère plus ancien : le meurtre d’une autre habituée du club, deux ans auparavant. Il s’empêtre alors dans les dessous d’un monde clinquant, où les nantis sont prêts à payer le prix fort pour échapper aux lois. Mais tout le monde n’est pas à vendre.

La Côte Barbare de Ross MacDonald, traduction de Jacques Mailhos.

Alors parmi tous ces titres, quels sont ceux que vous avez lus ou qui vous attirent ?

 

Les sorties d’avril chez Gallmeister

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Bonjour tout le monde,

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous présenter les romans de chez Gallmeister que vous allez pouvoir retrouver chez vos libraires préférés à partir du 4 avril.

Collection Americana

américana

en attendant eden

Tous les jours, Mary est tout près de son époux, à l’hôpital. Tous les jours depuis trois ans, après son retour d’Irak. Eden est inconscient, et ses blessures ne guériront pas. Personne ne sait plus comment l’appeler, sauf elle : c’est son mari, et il est toujours en vie. Leur fille, qu’Eden n’a pas eu le temps de connaître, grandit dans cet hôpital où Mary attend avec patience et détermination un changement. Un jour, en son absence, Eden semble trouver un moyen de reprendre contact avec le monde extérieur. Dès lors, c’est Mary seule qui aura la responsabilité d’interpréter ces signaux et de prendre des décisions, ramenée tout d’un coup face à certaines vérités troublantes sur leur mariage.
D’une profonde humanité, En attendant Eden est une méditation perçante sur la loyauté et la trahison, la peur et l’amour.

En attendant Eden de Elliot Ackerman, traduction de Jacques Mailhos

whiskey

Andre et Smoker ont grandi dans le Pacifique Nord-Ouest, près de la réserve indienne de Colville. Après le divorce de leurs parents, dont la passion désordonnée n’a résisté ni au temps ni à l’alcool, les deux frères deviennent inséparables. Adultes, ils restent farouchement loyaux l’un envers l’autre. Aussi, lorsque Smoker apprend que son ex-femme a confié leur fille à une communauté marginale nichée en pleine montagne, Andre n’hésite pas une seconde à tout lâcher pour se joindre à lui. Commence une quête qui, de bagarres en virées alcoolisées, repoussera les limites de l’amour fraternel.
Whiskey est une fresque familiale où chacun semble s’acharner à causer son propre malheur en même temps que celui des autres. Avec un humour âpre, Bruce Holbert nous entraîne à travers les paysages insolites d’une Amérique désenchantée.

Whiskey de Bruce Holbert, traduction de François Happe

Collection Totem

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face au vent

Dans la famille Johannssen, le grand-père dessine les voiliers, le père les construit, la mère, admiratrice d’Einstein, étudie leur trajectoire. Par tous les temps, le dimanche est synonyme de sortie en mer. Les deux frères, Bernard et Josh, s’entraînent avec passion, sous la bruyante houlette paternelle. Ruby, la cadette, écoute à peine. C’est inutile : elle semble commander au vent. Mais lorsqu’un jour elle décide d’abandonner une carrière de championne toute tracée, la famille se disloque et s’éparpille. Douze ans plus tard, une nouvelle course sera l’occasion de retrouvailles aussi attendues que risquées.

Face au vent de Jim Lynch, traduction de Jean Esch

Lien de ma chronique ici

heure de plomb

Hiver 1918. Le Nord-Ouest américain connaît l’apocalypse : l’un des pires blizzards de l’histoire du pays balaie tout sur son passage. Perdus dans la neige, pétrifiés par le gel, des jumeaux de quatorze ans, Luke et Matt Lawson, sont recueillis in extremis par une femme qui tente de les ranimer à la chaleur de son corps. Seul Matt reprend vie. Le lendemain, le voilà devenu un homme, trop tôt et malgré lui. Car le désastre l’a également privé de son père, le laissant à la tête du ranch familial. Labeur, amour, violence : face à la beauté sauvage de cette terre, Matt tente de maintenir un équilibre fragile.

L’heure de plomb de Bruce Holbert, traduction de François Happe

Lien de ma chronique ici

le cas wycherly

“Vous dramatisez les choses. Quand des jeunes filles disparaissent, elles ont souvent de bonnes raisons de le faire. Tous les ans, des milliers de jeunes femmes abandonnent leurs familles, leurs écoles…” Pas de quoi s’inquiéter ? Homer Wycherly, riche Californien, n’est pas de cet avis. Voilà deux mois que Phoebe, sa fille unique, a disparu, alors qu’il était à l’étranger. Maintenant qu’il est rentré, il se fait un sang d’encre et s’en remet à Lew Archer pour la retrouver. sauf qu’il ne lui facilite pas la tâche, car il veut laisser son ex-femme, à la conduite pour le moins bizarre, en dehors de l’affaire. Naturellement, cette exigence ne fait qu’attiser la curiorité d’Archer. Les cadavres commencent à sortir des placards.

Le cas Wycherly de Ross MacDonald, traduction de Jacques Mailhos

Voilà, encore de belles sorties en ce mois d’avril, notamment en Totem avec Face au vent et l’Heure de plomb qui furent tout deux des coups de coeur mais surtout pour le nouveau roman de Bruce Holbert, Whiskey. Quels sont donc les livres qui vous tentent le plus ?