
Bonjour à tous,
Le weekend dernier, nous sommes allé avec ma femme au Printemps des Livres de Lamotte Beuvron. C’est la première fois que nous y allions et nous avons été ravi, nous avons découvert plusieurs auteurs et romans et en sommes sortis les bras chargés. J’ai donc eu l’envie de vous faire partager un peu ce moment et de vous faire découvrir nos découvertes.
Pour commencer, qu’est-ce que ce salon ?
Il est organisé pour la septième année par le GRAHS (Groupe de Recherches Archéologiques et Historiques de Sologne). Ce salon accueil des écrivains, des éditeurs, des musiciens, des photographes, des cinéastes et d’autres artistes. Il se déroule à la salle des fêtes de Lamotte Beuvron et a eu lieu cette année le dimanche 28 Février de 10h à 19h.
Passons maintenant à nos rencontres :

Aude Prieur, qui pensait que nous
ne reviendrons par vers elle, est passionnée d’histoire. Elle a choisit de se spécialiser dans l’histoire ancienne durant ses études à l’université. Elle n’abandonne cependant jamais son autre domaine de prédilection, la musique, et joue dans plusieurs orchestres et groupes. Après un master en Sciences Historiques, elle se tourne vers le secteur culturel. Elle continue d’écrire, mais préfère donner libre cours à son imagination. Ses textes sont le reflet de sa personnalité : des sujets sérieux et une bonne dose d’humour.

Cherche et tu ne trouveras pas
« Bon anniversaire Laure ! Vingt-sept ans, encore chômeuse… et célibataire ! Après être sortie avec un clochard alcoolique, avoir brisé le cœur de la personne qui comptait le plus pour moi et aimer un homme inaccessible, quel beau tableau ! C’est tout ce dont je rêvais depuis toute petite ! »
Ecrit sous forme de journal intime, ce roman nous plonge dans la vie de Laure Menier pendant une dizaine d’années. Éternelle insatisfaite, elle écrit ses pensées les plus secrètes avec une dose d’autodérision. De la fac avec le choix des études, aux premiers petits boulots, entre échecs sentimentaux et interrogations Laure va se démener pour rester positive et avancer dans la vie. Jusqu’où mènera sa quête du bonheur ?

Philippe Saguneira, nous a interpellé au détours d’une allée, et heureusement, car nous serions certainement passé à côté de ce passionné. Philippe, passionné par les livres, la nature aime les histoires humaines, les rencontres improbables, les situations où tout peut basculer sur un mot, un geste. Il ne dédaigne par la poésie et a réalisé un recueil de pensées illustrées de dessins abstraits : A quoi tu penses ? et vient de publier : Le cueilleur de saisons, recueil de haïkus. L’herbe aux miracles – Des brins d’herbe mourante – Les loups de la rue Carnot sont ses trois premiers romans. Mélodies en sous-bois : recueil de 15 nouvelles.

L’herbe aux miracles
Julien, jeune dragueur, rencontre principalement des âmes en peine pour occuper ses soirées de célibataire. Il achève habituellement ses relations par un dîner dans la crêperie de son quartier. Un coup de foudre va bouleverser le cours de sa vie au-delà de ce qu’il aurait pu imaginer… Blanche, doyenne des Myosotis, attend dans la véranda de la maison de retraite qu’il soit l’heure de sa promenade au parc. Cette flânerie quotidienne lui prouve que vivre a encore un sens dans ses longues journées de solitude…Par un agréable après-midi de printemps, Blanche et Julien se rencontrent à l’ombre des hauts bambous, en lisière du parc. Dans ce télescopage intergénérationnel apparaît « l’herbe aux miracles ». Une plante, selon Blanche, qu’il est sacrilège de piétiner. Pour Julien, c’est juste une touffe d’herbes folles… En dépit d’un premier échange amer, tous les deux sentent naître une attirance indicible. Parviendront-ils à se comprendre et à s’apprivoiser malgré leurs différences ?

Des brins d’herbe mourante
Sans souvenirs des jours précédents, Marco s’éveille dans un endroit où règne la folie. Les raisons invoquées de son internement dans l’établissement psychiatrique privé de LA BOISSE lui apparaissent invraisemblables. Après deux tentatives d’évasion avortées et des séjours destructeurs à l’isolement , il semble résigné à prendre son traitement. Un matin, le docteur Kernt le fait amener à son bureau. Marco s’inquiète de cette convocation en dehors des séances programmées. S’agit-il de son transfert au PAVILLON VERT ou d’une autre séance d’électrochocs ? Ni l’un ni l’autre. Il reprend sa quête de vérité et fait jaillir des souvenirs qui s’imbriquent telles les pièces d’un puzzle savamment étudié pour ne rien dévoiler avant la fin. Folie ? Paranoïa ? Machination ? L’évasion reste ancrée au plus profond de lui. Ce besoin vital de liberté offrira-t-il assez de courage à Marco pour quitter l’univers de LA BOISSE avant de perdre la raison ?

Vincent T. Morvan, je me suis arrêté devant son stand, interpellé par la magnifique couverture se son livre et par la sublime figurine de dragon posée sur la table …
Né en 1985 au Mans, Vincent T. Morvan a grandi en Loire-Atlantique puis dans le sud de la France, à coté de Marseille. Il commence à 18 ans des études de commerce qui l’amènent à séjourner aux Etats-Unis puis à Londres où il décide finalement de rester plusieurs années. C’est en Angleterre qu’il entame l’écriture de son premier livre. Maintenant installé à Paris, Vincent T. Morvan se consacre à sa passion de l’écriture, et achève le tome initial de La quête d’Amilenon en janvier 2014. Son intérêt pour les oeuvres de J.R.Tolkien, T.Pratchett et B.Werber ainsi que ses racines celtiques (Bretagne) constituent une grande partie de son inspiration pour la création de l’univers d’Amilenon.

La Quête d’Amilenon – Tome 1 – Ouest
Eniopor est en effervescence. le prince Garim a décidé d’organiser le plus grand concours que le royaume ait jamais connu. Les Terres Limitées, lointaines et mystérieuses contrées d’Amilenon, doivent être conquises. Gloire et fortune seront les récompenses. C’est ainsi que Salomon, Arténor et Ménélo, trois hommes que rien ne prédestinait à se rencontrer partent en quête, bravant les montagnes, les déserts et les pirates. Mais que trouveront-ils vraiment au bout de l’aventure ?

Nadia Baudouin Bekkari travaille en psychiatrie. La maladie mentale fait partie de son univers professionnel, elle la côtoie quotidiennement. Pour son premier roman, elle nous donne à découvrir, à travers ce sujet tabou, un univers où la normalité n’existe pas.

Après tout, je ne fais de mal à personne
Schizophrénie, hallucinations…
Il n’y a que Rebecca pour aimer à ce point sa maladie. Mais s’intégrer à la société et y vivre de façon normale n’est pas facile. Elle doit faire face à ses craintes, ses doutes, et masquer sa vrai nature. De son côté Josselin, infirmier en hôpital psychiatrique, est empreint d’une représentation de la santé mentale formatée par son travail. Et pourtant ces deux êtres que tout oppose vont se rencontrer. Malgré leurs différences, un unique sentiment va naître, si intense qu’il abolit toute raison. Ne dit-on pas que l’amour, le vrai, rend fou ?

Valérie Rimbert-Baudouin, née en Champagne, Valérie, 37 ans, vit avec sa famille dans le Loir-et-Cher depuis une quinzaine d’année. De formation secrétaire comptable, elle crée son entreprise en 2008 et travaille avec les PME locales. Soucieuse de l’environnement et opposée aux modes de consommations dominants, elle décide de changer d’orientation professionnelle et suit une formation agricole depuis septembre 2014. Pour mettre en application ses convictions écologiques, Valérie souhaite devenir maraîchère biologique.

One Love Ton amour m’a sauvé
Depuis l’adolescence, Lény et Tatiane s’aiment d’un amour simple et absolu. Installés dans une ferme en banlieue d’une petite ville, ils vivent librement et en auto-suffisance avec leurs enfants, Bertrand et Zécha. Mais lorsque Lény disparaît, Tatiane doit faire face à la douleur de l’absence et continuer la vie qu’ils avaient choisie pour leurs enfants. Tandis que Lény, de son côté, côtoie l’horreur de tous les vices …

Etienne Renaudon, né à Paris en 1957, l’auteur est amené très tôt à vivre dans les Mauges, au cœur de la nature qui l’ouvre à l’admiration du monde. Dès quatorze ans il s’est essayé à l’écriture, à la poésie, aux récits, aux essais, et s’y offre de plus en plus au fil du temps. À partir de vingt-quatre ans, autodidacte en tout ce qui touche à l’art, il commence à peindre et à sculpter à trente-sept ans. Cinq ans plus tôt, il achevait son premier roman. Diplômé infirmier d’État à Blois en 1982, sensible à l’univers de « l’Autre », sa nature, son environnement, toujours à son écoute, il travaille depuis plus de trente ans dans le même hôpital. Auteur de nombreux écrits, son entourage le pousse de plus en plus à chercher un éditeur. Démarche qu’il entreprend à cinquante-six ans.

La porte s’ouvre
Dans sa chambre d’hôpital, Christine, une jeune femme de 23 ans, se bat pour vivre. Le mal qui la ronge n’est pas identifié. Le temps qui passe n’a plus de sens lorsque l’on vit dans l’incertitude.
Elle a laissé ses enfants, son mari, toute sa vie en dehors de ces murs blancs. Son assurance de jeune femme l’a abandonnée. Son élégance, son envie de séduire ont disparu quand le verdict est tombé.
Des personnes dont elle ignore le nom prennent soin d’elle. Une nouvelle famille l’a prise sous son aile. Elle se sent seule, en tête à tête avec elle-même, et doit engager un combat contre ses propres peurs.
La solitude mortelle la guette, jusqu’à ce que la porte s’ouvre…
Voilà, j’espère que cet article vous intéressera. N’hésitez pas à découvrir ces auteurs, ils possèdent presque tous une page Facebook ou au moins un site internet. Bien sûr, vous retrouverez ici même mes chroniques de ces différents romans une fois lus.
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