Archives du mot-clé david vann

Impurs

Auteur : David Vann

Édition : Gallmeister

Genre : Contemporain

Titre : Impurs

Quatrième de couverture :

Été 1985. En plein cœur de la Vallée Centrale de Californie, Galen, vingt et un ans, vit seul avec sa mère. Étouffé par son amour exclusif, le jeune homme se réfugie dans la méditation. Leur existence est rythmée par les visites inopportunes de sa tante et de sa cousine trop sexy, et par celles qu’ils rendent à sa riche grand-mère dont la mémoire défaille. Mais l’accumulation de rancœurs entre les deux sœurs et l’obsession de Galen pour sa cousine ne tarderont pas à les mener au bord de l’explosion.

Quelques mots sur l’auteur :

David Vann naît en 1966 sur l’île Adak, en Alaska, où il passe une partie de son enfance avant de s’installer en Californie avec sa mère et sa sœur. Quand il a treize ans, son père se suicide : ce drame marque très fortement le jeune garçon et le poursuivra toute sa vie.

David Vann travaille à l’écriture d’un premier roman pendant dix ans avant de rédiger en dix-sept jours, lors d’un voyage en mer, le livre qui deviendra Sukkwan Island. Pendant douze ans, il cherche sans succès à se faire publier aux États-Unis : aucun agent n’accepte de soumettre le manuscrit, jugé trop noir, à un éditeur. Ses difficultés à faire publier son livre le conduisent vers la mer : il gagne alors sa vie en naviguant pendant plusieurs années dans les Caraïbes et en Méditerranée.

Après avoir traversé les États-Unis en char à voile et parcouru plus de 40 000 milles sur les océans, il échoue lors de sa tentative de tour du monde en solitaire sur un trimaran qu’il a dessiné et construit lui-même. En 2005, il publie A mile down, récit de son propre naufrage dans les Caraïbes lors de son voyage de noces quelques années plus tôt. Ce livre fait partie de la liste des best-sellers du Washington Post et du Los Angeles Times.

Ce premier succès lui permet de gagner partiellement sa vie grâce à l’écriture et il commence à enseigner. Il propose alors Sukkwan Island à un concours de nouvelles qu’il remporte et, en guise de prix, voit son livre publié en 2008 aux Presses de l’Université du Massachusetts. L’ouvrage est tiré à 800 exemplaires, puis réimprimé suite à la parution d’une excellente critique dans le New York Times. Au total, ce sont pourtant moins de 3 000 exemplaires de cette édition qui sont distribués sur le marché américain.

Publié en France en janvier 2010, Sukkwan Island remporte immédiatement un immense succès. Il est récompensé par prix Médicis étranger et se vend à plus de 300 000 exemplaires. Porté par son succès français, David Vann est aujourd’hui traduit en dix-huit langues dans plus de soixante pays. Une adaptation cinématographique par une société de production française est en cours.

David Vann est également l’auteur de DésolationsImpursGoat MountainDernier jour sur terreAquariumL’Obscure clarté de l’air et Un poisson sur la lune. Il partage aujourd’hui son temps entre la Nouvelle-Zélande où il vit et l’Angleterre où il enseigne, tous les automnes, la littérature.

Ma chronique :

Et voici ma première lecture pour le #challengegallmeister , commencé ce challenge et commencer par un David Vann c’est juste impeccable.

Le dernier Vann que j’ai lu était Komodo, roman pour lequel je trouvais qu’il manquait quelque chose pour cet auteur et cela m’avait frustré. Et bien avec Impurs, aucune frustration, il s’agit d’un très grand Vann.

Voilà un roman bien noir et oppressant qui tourne autour de seulement cinq personnages. D’abord, il y a la tante et la cousine jamais loin pour s’assurer de ne pas être lésées de l’argent de la Grand-Mère, puis il y a la mère qui essaye de faire en sorte que tout son petit monde mène une vie normale. Pour finir, il y a Galen, 21 ans qui vit toujours chez sa mère et qui est sacrément perché prisonnier entre ces méditations et les rancœurs familiales.

Dès les premières pages, nous sentons bien le malaise qu’il y a dans cette famille, les relations entre tous sont malsaines, surtout celle entre Galen et sa cousine. David Vann est le maître pour rendre angoissant un roman, il nous plonge dans une Californie caniculaire et nous entraine dans la folie qui s’empare de ses personnages.

Ce roman a un peu la même forme que Sukkwan Island, à un moment tout bascule. La première partie de ce roman va mettre le lecteur sous pression, entre les échanges entre la mère et la tante, le fait que la grand-mère perde la tête et les histoires de cul entre Galen et sa cousine. Jusqu’au moment où tout bascule. Et là on se retrouve dans une sorte de huis clos entre Galen et sa mère. Cette partie nous plonge dans la démence et la folie. Qu’est-ce que c’est dur à lire, mais que c’est bien écrit.

Cela faisait longtemps que je voulais lire ce roman de David Vann, et bien je peux vous dire que c’est un très grand Vann, j’ai adoré.

Ma note : 10/10

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# 259 – C’est lundi que lisez-vous ?

Bonjour tout le monde,

Tout d’abord, je vous adresse à tous ainsi qu’à vos proches mes meilleurs voeux, que cette année vous comble de bonheur et qu’elle soit belle pour tous.

Ensuite, vous l’aurez certainement remarqué, le blog s’est mis en pause la semaine dernière. Et oui, j’étais en vacances et j’ai eu besoin de souffler un peu et de relâcher la pression, entre ma petite famille, mon travail, mes études, mes lectures et mon blog, cela fait beaucoup, je me suis donc accordé une petite semaine de repos bien mérité. J’espère aussi que vous avez passé de belles fêtes et que le gros monsieur en rouge a été généreux et qu’il est venu remplir vos piles à lire 😉

Reprenons les bonnes habitudes avec le premier « C’est lundi que lisez-vous ? » de cette nouvelle année. Comme vous le savez peut-être, j’organise avec une bookstagrammeuse le #challengegallmeister qui durera toute l’année 2022, ne vous étonnez donc pas de voir passer beaucoup de titre de chez Gallmeister… Je veux dire encore plus que d’habitude 😉

C’est un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books, et qui a été repris par Galleane, puis dorénavant par Camille du blog Les Paravers de Millina.

On répond comme chaque Lundi à trois petites questions :
1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?
2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?
3. Qu’allons nous lire ensuite ?

1. Qu’ai-je lu la semaine passée ?

Les serpents de la frontière de James Crumley

Cela fait des années que Milo a arrêté de boire, et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça ne lui a pas réussi. Dépossédé de son héritage par un escroc, il finit par débusquer son vieux pote Sughrue au fin fond du Texas. Le plan est simple : à eux deux, ils vont mettre à profit leur expérience d’enquêteurs peu conventionnels pour retrouver l’escroc et rendre une justice exemplaire. Accessoirement, Milo entend “arrêter d’arrêter” les substances déconseillées pour la santé. Mais Sughrue a lui aussi quelque chose à demander. Toujours incontrôlable, il s’est mis à dos une bande sacrément dangereuse, les “serpents de la frontière”. Des serpents connus pour ne pas faire de quartier. Sauf que Sughrue n’a pas le sens de la mesure, et puisque Milo est là…

 
Les deux héros de James Crumley conjuguent leurs fulgurances et leur folie dans une quête qui les entraîne au coeur des déserts du Mexique. 

Impurs de David Vann

Été 1985. En plein cœur de la Vallée Centrale de Californie, Galen, vingt et un ans, vit seul avec sa mère. Étouffé par son amour exclusif, le jeune homme se réfugie dans la méditation. Leur existence est rythmée par les visites inopportunes de sa tante et de sa cousine trop sexy, et par celles qu’ils rendent à sa riche grand-mère dont la mémoire défaille. Mais l’accumulation de rancœurs entre les deux sœurs et l’obsession de Galen pour sa cousine ne tarderont pas à les mener au bord de l’explosion.

2. Que suis-je en train de lire en ce moment ?

La vertu du mensonge de Ellen G. Simensen

À Hønefoss en Norvège, le policier Lars Lukassen enquête sur le meurtre présumé d’un ancien camarade de classe. Peu à peu l’ambiance de la petite ville se tend : une silhouette sinistre rôde autour des cours d’écoles et tourmente des enfants en leur chuchotant des histoires effrayantes. C’est là qu’une nouvelle enseignante, Johanna, rejoint la classe de la petite Annie, la fille de Lars. Ce dernier tombe rapidement sous le charme de la jeune femme qui semble pourtant exceller dans l’art du mensonge. Pourquoi ment-elle? Quels secrets a-t-elle amenés dans les profondes forêts de Hønefoss en fuyant ses terres natales près fjord de Nordgulen ? Perturbé dans ses investigations, Lars doit agir sur tous les fronts.

3. Que vais-je lire ensuite ?

L’homme tombé du ciel de Walter Tevis

Débarquant sur Terre en provenance d’un monde mourant, Newton est chargé d’une mission vitale, longuement préparée. Une série de brevets inspirés par la haute technologie de sa planète d’origine lui permet d’atteindre rapidement son premier objectif : amasser une immense fortune. Mais, obligé de vivre caché, mal adapté à la chaleur et à la forte gravité de la Terre, il souffre bientôt d’un mal-être existentiel bien humain. Plus grave encore, en dépit de sa prudence et de son camouflage, il commence à susciter un peu trop de curiosité. Que veut donc ce milliardaire fantasque et mystérieux ? La situation devient vite inconfortable, car si les humains sont moins avancés que le peuple de Newton, ils sont aussi plus dangereux.

Et vous que lisez-vous ? Dites moi tout … Je vous souhaite une très belle semaine, riche en belles lectures ! Et surtout prenez-soin de vous !

Komodo

Auteur : David Vann

Édition : Gallmeister

Genre : Contemporain

Titre : Komodo

Quatrième de couverture :

Sur l’invitation de son frère aîné Roy, Tracy quitte la Californie et rejoint l’île de Komodo, en Indonésie. Pour elle, délaissée par son mari et épuisée par leurs jeunes jumeaux, ce voyage exotique laisse espérer des vacances paradisiaques : une semaine de plongée en compagnie de requins et de raies manta. C’est aussi l’occasion de renouer avec Roy, qui mène une vie chaotique depuis son divorce et s’est éloigné de sa famille. Mais, très vite, la tension monte et Tracy perd pied, submergée par une vague de souvenirs, de rancoeurs et de reproches. Dès lors, un duel s’engage entre eux, et chaque nouvelle immersion dans un monde sous-marin fascinant entraîne une descente de plus en plus violente à l’intérieur d’elle-même, jusqu’à atteindre un point de non-retour. 

Quelques mots sur l’auteur :

David Vann naît en 1966 sur l’île Adak, en Alaska, où il passe une partie de son enfance avant de s’installer en Californie avec sa mère et sa sœur. Quand il a treize ans, son père se suicide : ce drame marque très fortement le jeune garçon et le poursuivra toute sa vie.

David Vann travaille à l’écriture d’un premier roman pendant dix ans avant de rédiger en dix-sept jours, lors d’un voyage en mer, le livre qui deviendra Sukkwan Island. Pendant douze ans, il cherche sans succès à se faire publier aux États-Unis : aucun agent n’accepte de soumettre le manuscrit, jugé trop noir, à un éditeur. Ses difficultés à faire publier son livre le conduisent vers la mer : il gagne alors sa vie en naviguant pendant plusieurs années dans les Caraïbes et en Méditerranée.

Après avoir traversé les États-Unis en char à voile et parcouru plus de 40 000 milles sur les océans, il échoue lors de sa tentative de tour du monde en solitaire sur un trimaran qu’il a dessiné et construit lui-même. En 2005, il publie A mile down, récit de son propre naufrage dans les Caraïbes lors de son voyage de noces quelques années plus tôt. Ce livre fait partie de la liste des best-sellers du Washington Post et du Los Angeles Times.

Ce premier succès lui permet de gagner partiellement sa vie grâce à l’écriture et il commence à enseigner. Il propose alors Sukkwan Island à un concours de nouvelles qu’il remporte et, en guise de prix, voit son livre publié en 2008 aux Presses de l’Université du Massachusetts. L’ouvrage est tiré à 800 exemplaires, puis réimprimé suite à la parution d’une excellente critique dans le New York Times. Au total, ce sont pourtant moins de 3 000 exemplaires de cette édition qui sont distribués sur le marché américain.

Publié en France en janvier 2010, Sukkwan Island remporte immédiatement un immense succès. Il est récompensé par prix Médicis étranger et se vend à plus de 300 000 exemplaires. Porté par son succès français, David Vann est aujourd’hui traduit en dix-huit langues dans plus de soixante pays. Une adaptation cinématographique par une société de production française est en cours.

David Vann est également l’auteur de DésolationsImpursGoat MountainDernier jour sur terreAquariumL’Obscure clarté de l’air et Un poisson sur la lune. Il partage aujourd’hui son temps entre la Nouvelle-Zélande où il vit et l’Angleterre où il enseigne, tous les automnes, la littérature.

Ma chronique :

Bon, je commence à être un grand fan de David Vann du coup son dernier roman me faisait de l’oeil depuis sa sortie, je n’ai donc pas hésité longtemps avant de me jeter en librairie pour me le procurer. Et je l’ai lu la semaine dernière.

Que vous dire ? Franchement, je suis déçu, je ressors de cette lecture un peu perplexe. Je vais essayer de m’expliquer un peu… Il faut savoir que David Vann est quand même le maître lorsqu’il s’agit de décrire et de disséquer les relations humaines et surtout les relations familiales. Il faut dire qu’avec son bagage, il a une sacré expérience. Dans Komodo, nous n’y manqueront pas, il a choisi de parler de la relation d’un frère avec sa soeur – comme toujours avec Vann, il puise dans son vécu – , mais également du rôle de mère. Je devrais même dire du métier de maman. En l’occurence, c’est réussi, nous sommes bien immergés entre une soeur et son frère ainsi qu’avec une mère et ses enfants.

Mais alors me direz-vous ? Et bien, David Vann, nous a aussi habitués à du noir bien sombre et à des rebondissements qui viennent tout chambouler. Alors qu’avec Komodo, rien … C’est plat, c’est fade même. J’ai attendu le truc qui ferait basculer le roman dans la catégorie des chef d’oeuvres. Je l’ai espéré. Plusieurs fois j’y ai cru. Mais non, au final, il ne se passe pas grand chose et c’est bien dommage. Quand j’ai refermé ce livre, je me suis dis, « Mais, pourquoi ? ».

Après, je ne vais pas nier que le côté plongées en Indonésie fait rêver. Il y a comme toujours avec Vann, un très beau côté Nature Writing qui ici va être mis en exergue grâce à la faune et à la flore marine que l’on trouve près de l’île de Komodo. C’est magnifique, j’ai vraiment kiffé malgré le côté un peu répétitif des plongées qui se succèdent les unes aux autres.

Je n’ai pas aimé la dernière partie du roman, qui pour moi, aurait pu même être un autre roman. C’est vraiment dommage, j’ai vraiment adoré la relation entre Tracy et son frère Roy ainsi que celle entre ce dernier et sa mère. Il y avait une sorte de trio un peu fou qui avait un énorme potentiel mais qui pour moi n’a pas été assez exploité.

Bon, ce n’est pas grave, je ne vais pas en tenir rigueur à David Vann mais je vais me venger en essayant de lire dans les prochains mois les derniers de ses romans que je n’ai pas encore lus. Je suis par ailleurs très curieux d’avoir les avis de ceux qui ont lu ce roman, alors n’hésitez pas à commenter.

Ma note : 05 / 10

# 229 – C’est lundi que lisez-vous ?

Bonjour tout le monde,

Dernier lundi du mois de mai et dernier lundi de mon congé adoption. Je vous avoue que je suis en totale déprime, j’ai trop pas envie de reprendre le travail, j’ai envie de rester avec mon fils et ma femme pour profiter de chaque instants à l’heure côté et ne rien manquer de ce que pourrait faire notre fils. On a un peu l’impression d’être passé à côté de ses trois premières années de vie du coup, on a envie de profiter un max. Mais bon, il faut bien travailler et nourrir sa petite famille, alors on va profiter à fond de ces sept jours et voilà. Et sinon, voyons voir où nous en sommes au niveau de nos lectures.

C’est un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books, et qui a été repris par Galleane, puis dorénavant par Camille du blog I Believe In Pixie Dust.

On répond comme chaque Lundi à trois petites questions :
1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?
2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?
3. Qu’allons nous lire ensuite ?

1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?

Ann’Gaëlle :

L’écorchée de Donato Carrisi

Avez-vous jamais eu envie de disparaître ? On a tous ressenti un jour ou l’autre l’envie de disparaître. De fuir le plus loin possible. De tout laisser derrière soi. Mais il y en a pour qui cette sensation n’est pas que passagère. Elle les obsède, les dévore, les engloutit. Ces individus se volatilisent corps et bien. Nul ne sait pourquoi. Nul ne sait où. Et bientôt, tout le monde les oublie. Ou presque. Chaque fois que Mila Vasquez entre dans « Les Limbes », le bureau des personnes disparues aux murs tapissés de leurs portraits, leurs yeux se braquent sur elle. Elle les garde toujours à l’esprit, elle, l’enquêtrice qui porte dans sa chair les marques des ténèbres, comme autant de fleurs rouge sang. Peut-être est-ce pour cela, d’ailleurs, qu’elle excelle dans son domaine. Peut-être est-ce pour cela, aussi, que sept ans après s’être mesurée au Chuchoteur, elle refuse d’éprouver la moindre émotion. Et si, soudain, ces disparus réapparaissaient pour tuer ? Comme le ressac, les ténèbres recrachent d’abord les indices d’une existence passée. Puis les êtres. À première vue ils semblent identiques, mais dans l’intervalle, le mal les a transformés. Où étaient-ils pendant tout ce temps ? Pourquoi sont-ils revenus ? Pour arrêter cette armée des ombres, Mila devra échafauder une hypothèse convaincante, solide, rationnelle. Une hypothèse du mal. Mais pour la mettre à l’épreuve, il lui faudra à son tour basculer dans l’abîme.

RevanBane :

Komodo de David Vann

Sur l’invitation de son frère aîné Roy, Tracy quitte la Californie et rejoint l’île de Komodo, en Indonésie. Pour elle, délaissée par son mari et épuisée par leurs jeunes jumeaux, ce voyage exotique laisse espérer des vacances paradisiaques : une semaine de plongée en compagnie de requins et de raies manta. C’est aussi l’occasion de renouer avec Roy, qui mène une vie chaotique depuis son divorce et s’est éloigné de sa famille. Mais, très vite, la tension monte et Tracy perd pied, submergée par une vague de souvenirs, de rancoeurs et de reproches. Dès lors, un duel s’engage entre eux, et chaque nouvelle immersion dans un monde sous-marin fascinant entraîne une descente de plus en plus violente à l’intérieur d’elle-même, jusqu’à atteindre un point de non-retour.

2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?

Ann’Gaëlle :

L’écorchée de Donato Carrisi

RevanBane :

Naître personne de Albert Likhanov

Il y a d’abord cet orphelinat où grandissent ceux que les mères ne peuvent assumer et qu’elles viennent parfois voir, se présentant avec les maigres cadeaux qu’elles ont pu acheter. Les enfants y poussent jusqu’à leur majorité avant d’être livrés à la rue. Pour le jeune Koltcha, ce sera l’institut de mécanique et la promesse d’un avenir laborieux et peu glorieux. Mais, croisé au hasard d’une soirée arrosée, voilà qu’apparaît dans la vie de l’orphelin ce Valentin, charismatique gangster qui le prend sous son aile. Le destin de Koltcha prend alors une nouvelle couleur. Celle de l’argent facile et de l’aventure, du pouvoir et du mystère. Une destinée russe moderne et pleine de promesse.

3. Qu’allons nous lire ensuite ?

Ann’Gaëlle :

À pas de loup de Isabelle Villain

Lorsque Rosalie, Philippe et leur petit Martin, âgé de six mois, décident de s’installer à La Barbarie, un éco-hameau niché en plein coeur des Alpes-de-Haute-Provence, c’est bien pour fuir un quotidien trop pesant. pour tenter une expérience audacieuse. Vivre autrement. En communion avec la terre et en harmonie avec les saisons. Mais l’équilibre de cette nouvelle vi va un jour se fissurer. Un grain de sable va s’infiltrer, déstabiliser et enrayer cette belle mécanique.
Et ce très beau rêve ça se transformer peu à peu en un véritable cauchemar.
Votre pire cauchemar…

RevanBane :

Seule la haine de David Ruiz Martin

Persuadé que le psychanalyste Larry Barney est responsable du suicide de son frère, Elliot le prend en otage dans son cabinet.
Sous la menace d’une arme, Larry n’a pas d’autre choix que de laisser l’adolescent de 15 ans lui relater ses derniers mois.
Mais très vite, c’est l’escalade de l’horreur : Larry est jeté dans un monde qui le dépasse, aux frontières de l’abject et de l’inhumanité. Tandis que les détails scabreux se succèdent, une seule idée l’obsède : celle de s’en sortir, à tout prix…

Et vous que lisez-vous ? Dites nous tout … Nous vous souhaitons une très belle semaine, riche en belles lectures ! Et surtout prenez-soin de vous !

# 199 – Le mardi sur son 31

Bonjour les amis,

Aujourd’hui, je vous partage un extrait du dernier roman du grand David vann, Komodo.

J’ai découvert un petit rendez-vous bien sympathique sur le blog Les bavardages de Sophie que je vais reprendre sur mon blog.

Le principe est simple, il suffit de proposer chaque mardi, une citation tirée de la page 31 de sa lecture en cours.

Je vérifie autour de moi si quelqu’un nous écoute. Ma mère se démène pour enfiler un gilet stabilisateur et en vérifier la taille, mon frère est parti je ne sais où, alors je suis tranquille. Et serais-je infidèle si l’occasion se présentait ? Mon mari l’est en permanence, j’en suis sûre, mais je ne l’ai jamais trompé. Ça ne semble pas possible.

– Tu as de très beaux yeux, dit-il. Bleu très clair.

– C’est pour mieux te voir, mon enfant.

– Tu es un loup ?

– Oui, si on veut.

– Sauf que moi, je ne suis pas le petit chaperon rouge. Donc je ne crains rien.

– N’en sois pas si certain. Tu m’as l’air délicieux comme apéritif.

Je pousse un peu le bouchon avec cette réplique-là, mais il se contente de sourire, alors je crois que c’est bon.

# 228 – C’est lundi que lisez-vous ?

Bonjour tout le monde,

Nous avons eu droit à un tout petit peu plus de soleil ce weekend c’est déjà çà. Je commence à déprimer, dans deux semaines je reprend le boulot après un peu plus de trois mois à être avec ma femme et mon fils, je n’ai vraiment pas envie de reprendre le chemin du travail. Mais bon il va falloir que je me mette un gros coup de pied au derrière lol. Hormis cela, il est temps de faire le point sur nos lectures.

C’est un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books, et qui a été repris par Galleane, puis dorénavant par Camille du blog I Believe In Pixie Dust.

On répond comme chaque Lundi à trois petites questions :
1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?
2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?
3. Qu’allons nous lire ensuite ?

1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?

Ann’Gaëlle :

Mon ombre assassine de Estelle Tharreau

En attendant son jugement, du fond de sa cellule, Nadège Solignac, une institutrice aimée et estimée, livre sa confession.
Celle d’une enfant ignorée, seule avec ses peurs.
Celle d’une femme manipulatrice et cynique.
Celle d’une tueuse en série froide et méthodique.
Un être polymorphe.
Un visage que vous croisez chaque jour sans le voir.
Une ombre. Une ombre assassine.

RevanBane :

… Et pour le pire de Noël Boudou

Bénédicte et Vincent auraient pu vieillir paisiblement ensemble. Malheureusement, le destin en a décidé autrement, il y a vingt ans…
Vingt ans. Vingt ans à attendre… à attendre que les assassins de sa femme sortent de prison.
Depuis vingt ans, Vincent Dolt n’a qu’une seule idée en tête : venger sa douce Bénédicte…
Depuis vingt ans, seule la haine le maintient en vie.
Mais une vengeance n’est jamais simple, surtout à 86 ans.
Il a vécu le meilleur, il se prépare au pire…

Ma chronique ici

Trinity, Trinity, Trinity de Erika Kobayashi

Tokyo se prépare à l’arrivée de la flamme olympique. Mais de loin en loin, depuis quelques temps, on assiste à un étrange phénomène. Les anciens, hommes et femmes, mus par une force magnétique, amènent dans des lieux publics des pierres radioactives. Et dans cette mégapole en proie à cette étrange menace terroriste, une quadragénaire assiste au déclin de sa mère, chaque jour plus mystérieuse. Le travail envahit son quotidien. Les amours se font virtuelles. Sa fille adolescente devient étrangère. Les souvenirs sont voués à l’oubli. Profond et trouble, Trinity, trinity, trinity dépeint dans une langue acérée les vies de trois femmes, trois générations qui font face à un monde en mutation où le passé et la mémoire réclament avec puissance leurs places.

Ma chronique ici

2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?

Ann’Gaëlle :

L’écorchée de Donato Carrisi

Avez-vous jamais eu envie de disparaître ? On a tous ressenti un jour ou l’autre l’envie de disparaître. De fuir le plus loin possible. De tout laisser derrière soi. Mais il y en a pour qui cette sensation n’est pas que passagère. Elle les obsède, les dévore, les engloutit. Ces individus se volatilisent corps et bien. Nul ne sait pourquoi. Nul ne sait où. Et bientôt, tout le monde les oublie. Ou presque. Chaque fois que Mila Vasquez entre dans « Les Limbes », le bureau des personnes disparues aux murs tapissés de leurs portraits, leurs yeux se braquent sur elle. Elle les garde toujours à l’esprit, elle, l’enquêtrice qui porte dans sa chair les marques des ténèbres, comme autant de fleurs rouge sang. Peut-être est-ce pour cela, d’ailleurs, qu’elle excelle dans son domaine. Peut-être est-ce pour cela, aussi, que sept ans après s’être mesurée au Chuchoteur, elle refuse d’éprouver la moindre émotion. Et si, soudain, ces disparus réapparaissaient pour tuer ? Comme le ressac, les ténèbres recrachent d’abord les indices d’une existence passée. Puis les êtres. À première vue ils semblent identiques, mais dans l’intervalle, le mal les a transformés. Où étaient-ils pendant tout ce temps ? Pourquoi sont-ils revenus ? Pour arrêter cette armée des ombres, Mila devra échafauder une hypothèse convaincante, solide, rationnelle. Une hypothèse du mal. Mais pour la mettre à l’épreuve, il lui faudra à son tour basculer dans l’abîme.

RevanBane :

Komodo de David Vann

Sur l’invitation de son frère aîné Roy, Tracy quitte la Californie et rejoint l’île de Komodo, en Indonésie. Pour elle, délaissée par son mari et épuisée par leurs jeunes jumeaux, ce voyage exotique laisse espérer des vacances paradisiaques : une semaine de plongée en compagnie de requins et de raies manta. C’est aussi l’occasion de renouer avec Roy, qui mène une vie chaotique depuis son divorce et s’est éloigné de sa famille. Mais, très vite, la tension monte et Tracy perd pied, submergée par une vague de souvenirs, de rancoeurs et de reproches. Dès lors, un duel s’engage entre eux, et chaque nouvelle immersion dans un monde sous-marin fascinant entraîne une descente de plus en plus violente à l’intérieur d’elle-même, jusqu’à atteindre un point de non-retour.

3. Qu’allons nous lire ensuite ?

Ann’Gaëlle :

À pas de loup de Isabelle Villain

Lorsque Rosalie, Philippe et leur petit Martin, âgé de six mois, décident de s’installer à La Barbarie, un éco-hameau niché en plein coeur des Alpes-de-Haute-Provence, c’est bien pour fuir un quotidien trop pesant. pour tenter une expérience audacieuse. Vivre autrement. En communion avec la terre et en harmonie avec les saisons. Mais l’équilibre de cette nouvelle vi va un jour se fissurer. Un grain de sable va s’infiltrer, déstabiliser et enrayer cette belle mécanique.
Et ce très beau rêve ça se transformer peu à peu en un véritable cauchemar.
Votre pire cauchemar…

RevanBane :

Naître personne de Albert Likhanov

Il y a d’abord cet orphelinat où grandissent ceux que les mères ne peuvent assumer et qu’elles viennent parfois voir, se présentant avec les maigres cadeaux qu’elles ont pu acheter. Les enfants y poussent jusqu’à leur majorité avant d’être livrés à la rue. Pour le jeune Koltcha, ce sera l’institut de mécanique et la promesse d’un avenir laborieux et peu glorieux. Mais, croisé au hasard d’une soirée arrosée, voilà qu’apparaît dans la vie de l’orphelin ce Valentin, charismatique gangster qui le prend sous son aile. Le destin de Koltcha prend alors une nouvelle couleur. Celle de l’argent facile et de l’aventure, du pouvoir et du mystère. Une destinée russe moderne et pleine de promesses.

Sous la plume d’Albert Likhanov, le témoignage anonyme d’un gangster russe aujourd’hui reconverti dans des activités licites, se fait récit d’initiation à la vie criminelle dans ces années 90 où les vagabonds pouvaient devenir millionnaires à la faveur de l’effondrement de l’URSS. Ouvrage réalisé avec le concours de l’Institut de la Traduction de Moscou.

Et vous que lisez-vous ? Dites nous tout … Nous vous souhaitons une très belle semaine, riche en belles lectures ! Et surtout prenez-soin de vous !

Goat Mountain

Auteur : David Vann

Titre : Goat Mountain

Éditions : Gallmeister

Genre : Roman noir

Quatrième de couverture :

Automne 1978, nord de la Californie. C’est l’ouverture de la chasse sur les deux cent cinquante hectares du ranch de Goat Mountain où un garçon de onze ans, son père, son grand-père et un ami de la famille se retrouvent comme chaque année pour chasser. À leur arrivée, les quatre hommes aperçoivent au loin un braconnier qu’ils observent à travers la lunette de leur fusil. Le père invite son fils à tenir l’arme et à venir regarder. Et l’irréparable se produit. De cet instant figé découle l’éternité : les instincts primitifs se mesurent aux conséquences à vie, les croyances universelles se heurtent aux résonances des tragédies. Et le parcours initiatique du jeune garçon, abandonné à ses instincts sauvages, se poursuivra pendant plusieurs jours, entre chasse au gibier et chasse à l’homme.

L’auteur en quelques mots :

David Vann est un écrivain américain.

Après avoir parcouru plus de 40 000 milles sur les océans, il travaille actuellement à la construction d’un catamaran avec lequel il s’apprête à effectuer un tour du monde à la voile en solitaire

Auteur de plusieurs livres, il vit en Californie où il est professeur de creative writing à l’université de San Francisco.

Les plus notables de ses écrits sont: « A Mile Down: The True Story of a Disastrous Career at Sea » (l’histoire du naufrage d’un bateau construit par l’auteur) et un recueil de nouvelles, Legend of a Suicide (inspiré par le suicide de son père).

« Sukkwan Island » est son premier roman traduit en français, pour lequel il reçoit le prix Médicis étranger en novembre 2010, le prix des lecteurs de L’Express, le prix des Lecteurs de la Maison du Livre de Rodez et le prix du Marais en 2011. Porté par son succès français, David Vann est aujourd’hui traduit en dix-huit langues dans plus de soixante pays. Une adaptation cinématographique par une société de production française est en cours.

Il partage aujourd’hui son temps entre la Nouvelle-Zélande où il vit et l’Angleterre où il enseigne, tous les automnes, la littérature.

Ma chronique :

Goat Mountain, d’une simple partie de chasse à un massacre en famille…
Après Sukkvan Island, David Vann continue d’explorer les relations familiales hors normes, écorchées, fragilisées.

C’est donc naïvement (oui, je sais, je vous vois déjà en train de sourire: David Vann / naïveté … quand on connaît l’auteur, ce n’est pas mon meilleur atout pour le lire !!) que j’ai débuté ma lecture, en suivant un jeune garçon de 11 ans, son père, son grand-père et Tom, un ami de la famille, qui se retrouvent sur Goat Mountain pour une partie de chasse. Il est convenu qu’à 11 ans, il est en âge de tuer son premier cerf.

Bien entendu, rien ne se déroulera comme prévu: c’est un braconnier qui sera sa première victime… Il a appuyer sur la détente, l’a vu s’écrouler, n’a rien ressenti…. ça y est, il a tuer, se dit-il.

Oui, mais c’est un être humain, un cadavre qui désormais ne les quittera plus, et au sens propre du terme…

Mais c’est un cerf qu’il est venu tuer, alors il le tuera, et l’histoire du braconnier vous semblera bien légère à côté de ce pauvre animal qui sera tout aussi victime que ce jeune garçon qui se retrouve bien malgré lui l’acteur principal de cette tuerie ignoble, sous le commandement de son grand-père, un homme parfaitement immonde et insensible.

Je m’attendais à un roman de la même teneur que Sukkvan Island. Si sur le fond, j’ai retrouvé ces personnages dérangés et dérangeants, ces paysages grandioses qui amplifient la noirceur de l’histoire, j’ai trouvé dans Goat Mountain certaines longueurs, qui se répétaient. Les références à Caïn et Abel ne servaient pas forcément l’histoire, et j’avais parfois l’impression désagréable de tourner en rond. A force de vouloir appuyer là où ça fait mal, David Vann en a peut-être trop fait, et cela m’a gêné dans le sens où j’ai trouvé de nombreux passages plats et sans intérêt.

Mais paradoxalement, j’ai retrouvé l’auteur au travers de scènes absolument ignobles, et écœurantes, et profondément inhumaines, décrites avec minutie, avec précisions, dans son style qui lui est propre, avec sa façon qu’il a de disséquer le nature humaine et ses sentiments. Même si certaines scènes sont parfaitement ignobles, j’ai repris goût à ma lecture, qui s’était perdu dans des longueurs sans intérêt.

Je suis donc assez mitigée par ce roman: ce fut un lecture éprouvante, vraiment, épuisante psychologiquement, mais entachée par ces longueurs et cette sensation que je tournais en rond et que je n’allais arriver nulle part.

C’est un huit clos glaçant, un clan mené d’une main de fer par le grand-père, mais ce fut trop de violence pour moi cette fois.
Et quand David Vann écrit la violence, et la décrit, la violence, il sait faire et il va loin. Trop loin pour moi…

Ma note : 7/10

# 206 – C’est lundi que lisez-vous ?

Bonjour tout le monde,

Oh là là, quelle semaine je viens de passer … Comme certains le savent peut-être, avec ma femme nous sommes dans une démarche d’adoption, cela fait maintenant deux ans et demi que nous avons notre agrément et que nous attendons l’appel magique qui fera de nous des parents. Ces dernières années, hormis l’entretien annuel avec notre assistante sociale, nous n’avions rien eu de concret. Mais voilà, mardi nous avons reçu un mail d’un autre département nous disant qu’ils avaient mis notre dossier de côté et qu’ils souhaitent un entretien téléphonique pour en savoir plus sur notre projet. Alors là, vous n’imaginez pas le stress et dans quel état nous étions. Faut savoir que l’agrément n’est valable que pour notre département de résidence et que si un autre nous contact ce n’est pas pour rien. Le jeudi midi, arrive l’entretien téléphonique qui à mon sens s’est bien passé. L’assistante sociale et la psychologue ont conclus l’entretien en disant que notre dossier les intéresse et qu’ils ont « des enfants », mais qu’elles ont d’autres couples à rencontrer. Maintenant elles veulent nous voir le 06 janvier… Vous pouvez pas imaginer le stress de fou et comment le mois de décembre va être long pour nous. Du coup, forcément mon rythme de lecture en a pris un coup n’ayant pas trop la tête à lire.

C’est un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books, et qui a été repris par Galleane, puis dorénavant par Camille du blog I Believe In Pixie Dust.

On répond comme chaque Lundi à trois petites questions :
1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?
2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?
3. Qu’allons nous lire ensuite ?

1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?

Ann’Gaëlle :


Goat Mountain de David Vann

Automne 1978, nord de la Californie. C’est l’ouverture de la chasse sur les 250 hectares du ranch de Goat Mountain où un garçon de onze ans, son père, son grand-père et un ami de la famille se retrouvent comme chaque année pour chasser sur les terres familiales. À leur arrivée, les quatre hommes aperçoivent au loin un braconnier qu’ils observent de la lunette de leur fusil. Le père invite son fils à tenir l’arme et à venir regarder. Et l’irréparable se produit. De cet instant figé découle l’éternité : les instincts primitifs se mesurent aux conséquences à vie, les croyances universelles se heurtent aux résonnances des tragédies. Et le parcours initiatique du jeune garçon se poursuivra pendant plusieurs jours, entre chasse au gibier et chasse à l’homme, abandonné à ses instincts sauvages.

Le réveil de Karl de Teddy Pires

Brémard, village de Dordogne, est si petit qu’il n’apparaît sur aucune carte. Il ne compte que huit cents habitants, une boulangerie, une école, un bar-tabac et rien de plus, ou si peu, une église, un jardin vert et sa vieille balançoire rouillée, une vieille cabine téléphonique et une route dont les goudrons rosés sembleraient avoir, tout comme ses habitants, mille ans. Tout va plutôt bien pour Karl, jusqu’au jour où des individus débarquent d’une autre planète avec en tête un plan des plus déroutant…

RevanBane :

Rumeur 1789 de Anne Villemin-Sicherman

L’hiver 1788-1789 est si rude que la Moselle gèle à Metz. La misère désespère le peuple tandis que les privilégiés donnent des réceptions musicales, se livrent au libertinage et vivent dans l’insouciance.
Lors des élections aux états généraux, des factions rivales s’affrontent d’une manière préoccupante. Dans tout le pays, des rumeurs inquiétantes accusent des bandes de pillards d’attaquer les villages et laissent entendre que les Juifs se livrent à des trafics…
Alors que s’accumulent les menaces de troubles populaires, l’artiste vétérinaire Augustin Duroch découvre un cadavre pris dans les glaces : celui d’un vigneron employé par de grandes familles bourgeoises. Règlement de compte politique ? Implications des plus hautes personnalités ? Plus les pistes se précisent, plus Duroch voit les menaces s’accumuler.

2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?

Ann’Gaëlle :

Synopsis de Angélina Delcroix

Un manoir se dresse dans la neige, majestueux malgré les dommages du temps qui passe. Mais ses lourdes portes ne dissimulent plus sont macabre secret: six cadavres pour six scènes de crime. 
Quelques semaines plus tôt, Mallory reçoit une étrange proposition par mail: devenir l’un des six participants à un jeu très confidentiel. Le challenge: se glisser dans la peau d’un enquêteur de la police scientifique pendant un mois, avec à la clé 100 000 euros de récompense. Pour la jeune femme, c’est l’occasion rêvée d’échapper à son travail de serveuse et surtout à sa patronne qu’elle ne supporte plus. Au fil des énigmes de la phase de qualification, Mallory se prend au jeu. Quand elle se réveille un jour après avoir été droguée devant cet imposant manoir, elle comprend qu’il est trop tard pour reculer: le jeu ne fait que commencer….

RevanBane :

Rumeur 1789 de Anne Villemin-Sicherman

3. Qu’allons nous lire ensuite ?

Ann’Gaëlle :

Ad-Diction de Guilhaine Chambon

Ce livre nous plonge au cœur de la vie d’une femme, Marthe, la soixantaine.
Une vie banale, une fille qui représente beaucoup pour elle. Tout va basculer le jour où elle tombe dans la lecture comme d’autres dans la drogue. Elle qui ne lisait pas va se découvrir une passion pour les livres, en trouvant par hasard L’écume des jours de Boris Vian abandonné sur un siège du métro.
À partir de ce jour, sa passion va grandir et prendre une part démesurée dans sa vie.
Comme toute addiction, la lecture a aussi des effets pervers. Un jour, elle décide sur un coup de tête de voler deux livres à fort tirage dans une librairie pour les jeter à la poubelle.
C’est le début d’un engrenage plutôt kafkaïen avec condamnation du tribunal, obligation de se soigner, psy et groupe de paroles…
Ce livre nous fait basculer insensiblement dans un univers surréaliste et angoissant et se situe dans la lignée de Kafka et Boris Vian.

RevanBane :

Le Veilleur des songes de Elisabeth Larbre

Une nuit d’automne, les habitants d’un charmant village se trouvent confrontés à un drame aussi terrible qu’inattendu. Dès lors ce joli cadre champêtre va devenir malgré lui le théâtre de lourdes révélations. Par la bouche et les yeux d’un mystérieux narrateur, le lecteur se voit entraîné au fin fond de cette campagne secouée par les secrets bien gardés de ses habitants. Chacun tisse sa toile et très vite la vie de tous se mêle et s’entremêle. Un couple se déchire, un ado à l’esprit fragile et pervers fait les quatre cents coups, un paysan aux mœurs inavouables se confronte à un capitaine de gendarmerie, un jeune veuf solitaire, ivre du matin au soir, devient pour tous ou presque la cible parfaite…

Et vous que lisez-vous ? Dites nous tout … Nous vous souhaitons une très belle semaine, riche en belles lectures ! Et surtout prenez-soin de vous !

# 205 – C’est lundi que lisez-vous ?

Bonjour tout le monde,

Bon voilà, les magasins sont de nouveau ouverts, tout le monde s’est rué dedans. Moi le premier d’ailleurs, besoin d’une nouvelle tenue pour aller courir et de faire des petits cadeaux. Mais cette histoire de jauge dans les magasins, on est d’accord c’est du grand n’importe quoi ? Que tu sois seul, en couple ou en famille (peut importe le nombre) c’est compté comme 1. Du coup le respect du nombre de personne suivant la surface n’est absolument pas respecté. Et après on nous empêche d’aller voir ses proches, je ne vois pas beaucoup de logique à tout ça. Bref, j’en ai marre de cette période qui devient très très longue. Du coup restons plongé dans nos livres nous y sommes bien mieux.

C’est un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books, et qui a été repris par Galleane, puis dorénavant par Camille du blog I Believe In Pixie Dust.

On répond comme chaque Lundi à trois petites questions :
1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?
2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?
3. Qu’allons nous lire ensuite ?

1. Qu’avons-nous lu la semaine passée ?

Ann’Gaëlle :


Goat Mountain de David Vann

Automne 1978, nord de la Californie. C’est l’ouverture de la chasse sur les 250 hectares du ranch de Goat Mountain où un garçon de onze ans, son père, son grand-père et un ami de la famille se retrouvent comme chaque année pour chasser sur les terres familiales. À leur arrivée, les quatre hommes aperçoivent au loin un braconnier qu’ils observent de la lunette de leur fusil. Le père invite son fils à tenir l’arme et à venir regarder. Et l’irréparable se produit. De cet instant figé découle l’éternité : les instincts primitifs se mesurent aux conséquences à vie, les croyances universelles se heurtent aux résonnances des tragédies. Et le parcours initiatique du jeune garçon se poursuivra pendant plusieurs jours, entre chasse au gibier et chasse à l’homme, abandonné à ses instincts sauvages.

Revanbane :

Justin Sharendi et le Royaume suspendu

À douze ans, Justin Sharendi n’a connu que l’orphelinat Monroe, où il a été abandonné peu après sa naissance. Seuls son amitié indéfectible pour Erin et son amour secret pour Mégane viennent adoucir la vie morose qu’il y endure au quotidien.

Tout bascule lorsqu’au détour d’une visite au muséum, le jeune garçon se trouve convié à un étrange rendez-vous nocturne. Des révélations en lien avec ses origines le conduisent alors dans une magnifique aventure, très loin de là.

Il y découvre un monde insoupçonné, peuplé de gens aux pouvoirs magiques et aux savoirs ancestraux. Un véritable paradis s’il n’était pas devenu la cible d’actes aussi malveillants qu’anonymes. 

Justin et ses nouveaux amis parviendront-ils à démasquer la mystérieuse silhouette à la cape qui rode la nuit sur le royaume ? Désamorceront-ils l’infâme complot risquant de mettre en péril la planète entière ?

2. Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?

Ann’Gaëlle :

Goat Mountain de David Vann

RevanBane :

Rumeur 1789 de Anne Villemin-Sicherman

L’hiver 1788-1789 est si rude que la Moselle gèle à Metz. La misère désespère le peuple tandis que les privilégiés donnent des réceptions musicales, se livrent au libertinage et vivent dans l’insouciance.
Lors des élections aux états généraux, des factions rivales s’affrontent d’une manière préoccupante. Dans tout le pays, des rumeurs inquiétantes accusent des bandes de pillards d’attaquer les villages et laissent entendre que les Juifs se livrent à des trafics…
Alors que s’accumulent les menaces de troubles populaires, l’artiste vétérinaire Augustin Duroch découvre un cadavre pris dans les glaces : celui d’un vigneron employé par de grandes familles bourgeoises. Règlement de compte politique ? Implications des plus hautes personnalités ? Plus les pistes se précisent, plus Duroch voit les menaces s’accumuler.

3. Qu’allons nous lire ensuite ?

Ann’Gaëlle :

Synopsis de Angélina Delcroix

Un manoir se dresse dans la neige, majestueux malgré les dommages du temps qui passe. Mais ses lourdes portes ne dissimulent plus sont macabre secret: six cadavres pour six scènes de crime. 
Quelques semaines plus tôt, Mallory reçoit une étrange proposition par mail: devenir l’un des six participants à un jeu très confidentiel. Le challenge: se glisser dans la peau d’un enquêteur de la police scientifique pendant un mois, avec à la clé 100 000 euros de récompense. Pour la jeune femme, c’est l’occasion rêvée d’échapper à son travail de serveuse et surtout à sa patronne qu’elle ne supporte plus. Au fil des énigmes de la phase de qualification, Mallory se prend au jeu. Quand elle se réveille un jour après avoir été droguée devant cet imposant manoir, elle comprend qu’il est trop tard pour reculer: le jeu ne fait que commencer….

RevanBane :

Le Veilleur des songes de Elisabeth Larbre

Une nuit d’automne, les habitants d’un charmant village se trouvent confrontés à un drame aussi terrible qu’inattendu. Dès lors ce joli cadre champêtre va devenir malgré lui le théâtre de lourdes révélations. Par la bouche et les yeux d’un mystérieux narrateur, le lecteur se voit entraîné au fin fond de cette campagne secouée par les secrets bien gardés de ses habitants. Chacun tisse sa toile et très vite la vie de tous se mêle et s’entremêle. Un couple se déchire, un ado à l’esprit fragile et pervers fait les quatre cents coups, un paysan aux mœurs inavouables se confronte à un capitaine de gendarmerie, un jeune veuf solitaire, ivre du matin au soir, devient pour tous ou presque la cible parfaite…

Et vous que lisez-vous ? Dites nous tout … Nous vous souhaitons une très belle semaine, riche en belles lectures ! Et surtout prenez-soin de vous !

Le bleu au-delà

Auteur : David Vann

Édition : Gallmeister

Genre : Contemporain

Titre : Le bleu au-delà

Quatrième de couverture :

Roy est encore un enfant lorsque son père, James Fenn, dentiste et pêcheur professionnel raté, se suicide d’une balle dans la tête. Tout au long de sa vie, Roy ressassera ce drame qui deviendra son obsession mais aussi une source, douloureuse, d’inspiration. Comment se créent et se transmettent les légendes familiales ? Quelles histoires notre mémoire choisit-elle de garder et sous quelle forme ? À partir de quelques moments intimes éparpillés dans le temps – faiblesses, infidélités, désirs, contemplations – se met en place une histoire de perte, d’amour tendre et de retrouvailles imaginaires dans les espaces sauvages de l’Alaska.

Quelques mots sur l’auteur :

David Vann naît en 1966 sur l’île Adak, en Alaska, où il passe une partie de son enfance avant de s’installer en Californie avec sa mère et sa sœur. Quand il a treize ans, son père se suicide : ce drame marque très fortement le jeune garçon et le poursuivra toute sa vie.

David Vann travaille à l’écriture d’un premier roman pendant dix ans avant de rédiger en dix-sept jours, lors d’un voyage en mer, le livre qui deviendra Sukkwan Island. Pendant douze ans, il cherche sans succès à se faire publier aux États-Unis : aucun agent n’accepte de soumettre le manuscrit, jugé trop noir, à un éditeur. Ses difficultés à faire publier son livre le conduisent vers la mer : il gagne alors sa vie en naviguant pendant plusieurs années dans les Caraïbes et en Méditerranée.

Après avoir traversé les États-Unis en char à voile et parcouru plus de 40 000 milles sur les océans, il échoue lors de sa tentative de tour du monde en solitaire sur un trimaran qu’il a dessiné et construit lui-même. En 2005, il publie A mile down, récit de son propre naufrage dans les Caraïbes lors de son voyage de noces quelques années plus tôt. Ce livre fait partie de la liste des best-sellers du Washington Post et du Los Angeles Times.

Ce premier succès lui permet de gagner partiellement sa vie grâce à l’écriture et il commence à enseigner. Il propose alors Sukkwan Island à un concours de nouvelles qu’il remporte et, en guise de prix, voit son livre publié en 2008 aux Presses de l’Université du Massachusetts. L’ouvrage est tiré à 800 exemplaires, puis réimprimé suite à la parution d’une excellente critique dans le New York Times. Au total, ce sont pourtant moins de 3 000 exemplaires de cette édition qui sont distribués sur le marché américain.

Publié en France en janvier 2010, David Vann est aujourd’hui traduit en dix-huit langues dans plus de soixante pays. Une adaptation cinématographique par une société de production française est en cours.

David Vann est également l’auteur de DésolationsImpursGoat MountainDernier jour sur terreAquariumL’Obscure clarté de l’air et Un poisson sur la lune. Il partage aujourd’hui son temps entre la Nouvelle-Zélande où il vit et l’Angleterre où il enseigne, tous les automnes, la littérature.

Ma chronique :

David Vann, me revoilà à lire un de ses livres et c’est toujours une aventure avec cet auteur. Il est de ces auteurs qui vous épuisent psychologiquement, on ne ressort jamais indemne avec lui. Le bleu au-delà est un recueil de nouvelles. À la base, David Vann a écrit un recueil, Legend of a suicide dont faisait également parti Sukkwan Island. Gallmeister nous propose donc avec ce petit livre les autres nouvelles inédites en France.

Et si Roy n’était pas mort sur Sukkwan Island ? Si à 13 ans il avait subi le suicide de son père ? Comment se serait-il construit ? Car elle est là la question en fil rouge dans toutes ces nouvelles : Comment se construire sans le père ? Comment grandir et vivre sa vie d’homme quand le père s’est fait explosé la tête et qu’il laisse un grand vide, une absence pesante ?

Les thèmes abordés dans ces nouvelles sont donc le suicide, la mort, la famille… Rien de très joyeux… Mais heureusement David Vann, expert comme il l’est y glisse la nature. Une nature froide et austère, l’Alaska, mais une nature qui vient apporter la bouffée d’oxygène que l’on a besoin avec cette lecture.

Nous le savons, David Vann, est quelqu’un de torturé… En même temps avec un père qui se suicide là aussi à l’âge de 13 ans ce n’est pas évident. Mais il prouve encore une fois qu’il est unique dans son genre. Ok, quand on le lit, il nous épuise psychologiquement mais c’est tellement bien écrit, c’est juste dingue.

Il m’a donc emporté dans sa folie à travers ces différentes nouvelles. Je les ai trouvées toutes complémentaires les une des autres. Elles montrent le cheminement qu’a du faire Roy (et David Vann je suppose) pour affronter la tragédie du suicide de son père. Il y a par contre une nouvelle qui m’a vraiment dérangé et mis mal à l’aise, celle qui parle de la grand-mère de Roy et des cérémonies pour les défunts, trop glauque pour moi.

Voilà donc un recueil qui comme tous les livres de David Vann va me hanter pour longtemps.

Ma note : 08 / 10