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Direction mon nouveau blog

Bonjour tout le monde,

Vous l’avez remarqué, je ne suis plus présent ici depuis plusieurs mois. La raison à cela est que j’ai eu envie de créer un nouveau blog. Un blog plus à mon image, plus moderne, plus frais en gros qui me ressemble plus.

Sur ce blog, j’ai écrit 301 chroniques, il était donc impensable pour moi de ne pas les transférer sur le nouveau, cela m’a demandé pas mal de boulot mais je peux vous annoncer officiellement que je suis près à vous accueillir dès à présent sur mon nouveau blog.

Vous êtes nombreux ici à me suivre depuis de longues années, et oui j’ai ce blog depuis 2015. Alors si le cœur vous en dit, n’hésitez pas à vous abonner et à continuer à échanger sur nos lectures.

Pour me suivre, c’est par ici 😉

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#190 – le mardi sur son 31

Bonjour les amis,

Je suis ravie de vous retrouver dans ce nouveau mardi ! Je suis un peu absente des réseaux ces derniers temps, et j’en suis bien malheureuse, mais j’ai un « grand garçon  » de 14 ans qui peine dans sa scolarité en 3ème. Il a été diagnostiqué dyslexique, dysorthographique et dyscalculique; son projet professionnel est menacé au vu de ses difficultés… Alors je suis à fond avec lui, derrière lui pour le pousser, le tirer vers le haut, et l’aider à mener à bien son projet. Et cela prend un temps fou. Je suis un peu seule dans ce monde où un enfant qui ne rentre pas dans le moule n’intéresse pas le système scolaire…. Bref!! Trève de blabla!

Aujourd’hui, je vous partage un extrait de ma nouvelle lecture. Il s’agit de, La secte du Bâton doré de Sophie Détatample-Caron chez Jets d’encre.

J’ai découvert un petit rendez-vous bien sympathique sur le blog Les bavardages de Sophie que je vais reprendre sur mon blog.

Le principe est simple, il suffit de proposer chaque mardi, une citation tirée de la page 31 de sa lecture en cours.

Quand Marion rentra Gabriel était en piteux état. Il était prostré sur le canapé, le visage crispé, les jambes repliées et il se balançait doucement d’avant en arrière, en répétant en boucle:
– Non, Flora. Pourquoi? Tu n’aurais pas dû faire cela. Il ne fallait pas. Pourquoi?
Marion était très surprise. Non pas de l’état dans lequel elle venait de trouver Gabriel, mais bien plutôt par ce prénom qu’il prononçait en boucle. Il évoquait beaucoup de choses pour elle et remontait d’outre-tombe… C’était le prénom de sa sœur, qu’elle avait perdue il y avait bien longtemps. Quelle tragédie! Mais ce n’était pas l’heure à l’apitoiement. Elle devait réagir car son hôte avait besoin d’elle. Il ses entait mal. Elle devait laisser ses propres souvenirs de côté et s’orienter vers ce qui était, pour l’heure, le plus urgent.

#183 Le mardi sur son 31

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Bonjour à tous,

Je suis très heureuse de vous retrouver pour ce deuxième Mardi sur son 31 de l’année ! J’espère que tout le monde va bien malgré un contexte très anxiogène, et que ce début d’année vous apporte ces petits instants de bonheur qui savent nous donner le sourire et illuminer nos journées.
Anthony, je croise les doigts pour que votre rêve à toi et à Stéphanie se réalise et vous comble de joie !
Allé, trève de blabla ! C’est donc avec plaisir que je vous oartage aujourd’hui un extrait de ma lecture en cours et qui me fait voyager comme aucun livre ne m’avait encore fait voyager jusqu’à présent, Sauvage, de Jamey Bradbury.

J’ai découvert un petit rendez-vous bien sympathique sur le blog Les bavardages de Sophie que je vais reprendre sur mon blog.

Le principe est simple, il suffit de proposer chaque mardi, une citation tirée de la page 31 de sa lecture en cours.

A TON âge, j’étais vraiment comme toi, m’a dit Maman.
Elle s’est assise sur le rebord de mon lit, a essayé de repousser les cheveux qui me tombaient sur le visage. J’ai eu un mouvement de recul, encore en colère.
Elle a soupiré.
J’ai peut-être même commencer à courir dans les bois alors que j’étais plus jeune que toi, a t-elle poursuivi. Je courais après mes grands frères, je traquais des animaux. Je n’ai jamais appris à poser des pièges comme toi. Mais je passais des heures dehors et je rentrais à la maison couverte de boue. J’étais une petite sauvage.
Je la scrutais à travers le rideau de mes cheveux emmêles.
Elle était propre et rose, sortait tout juste d’une douche chaude, drapée dans son peignoir blanc duveteux. Les lunettes qu’elle mettait pour voir et travailler de près, pour coudre par exemple, étaient posées sur son nez. Ses ongles étaient coupés, ses cheveux mouillés mais peignés.
Non, t’étais pas comme moi, j’ai dit.
Elle a souri.
Crois-le ou non.
Pourquoi tu sors jamais dans notre forêt, alors? je lui ai demandé.
Les gens changent, m’a-t-elle dit.

Le réveil de karl

Auteur : Teddy Pirès

Titre : Le réveil de Karl

Éditions : Le Lys Bleu Éditions

Genre : Fiction

Quatrième de couverture :

Brémard, village de Dordogne, est si petit qu’il n’apparaît sur aucune carte. Il ne compte que huit cents habitants, une boulangerie, une école, un bar-tabac et rien de plus, ou si peu, une église, un jardin vert et sa vieille balançoire rouillée, une vieille cabine téléphonique et une route dont les goudrons rosés sembleraient avoir, tout comme ses habitants, mille ans. Tout va plutôt bien pour Karl, jusqu’au jour où des individus débarquent d’une autre planète avec en tête un plan des plus déroutant…

L’auteur en quelques mots :

Ayant grandi et évolué dans un univers artistique principalement musical, Teddy Pires est un auteur en herbe. Il nous propose aujourd’hui Le réveil de Karl, un récit loufoque et théâtral, traduisant son profond désir de transmettre ses passions et une vision caricaturale de notre époque.

Ma chronique :

C’est un roman très différent de ce que j’ai l’habitude de lire que je viens vous présenter aujourd’hui.
Et je tiens à remercier Teddy Pirès pour son envoi, et pour la confiance qu’il a bien voulu m’accorder en me confiant la lecture de son livre.

Pour être tout à fait franche, quand l’auteur m’a demandé si j’étais intéressée et que je suis allée lire le résumé sur internet, j’avais tout pris au second degré. Donc les hommes d’une autre planète, je ne le voyais pas du tout comme tel ! Puis j’ai reçu le livre et l’ai vite commencé, attirée par cette belle couverture aux couleurs vives, dessinée par sa fille alors qu’elle n’avait que 3 ans (elle doit en avoir 20 aujourd’hui!).

J’ai donc fait la connaissance de Karl, qui se rend à une séance chez son psy, et l’auteur nous fait directement rentrer dans le vif du sujet, dès le début de notre lecture, avec une question que le psy pose à Karl….
« – Alors Jimmy, comment va votre micro-ondes? demande Frantz en enchaînant lui aussi 18 poignées de mains.
– Je m’appelle Karl… et je n’ai pas de micro-ondes ».

Alors là, à dix mille lieux de ma dimension habituelle, je fronce les sourcils; Quoi…? Qu’est ce que c’est que ça…?!! Pourquoi il parle de micro-ondes??

Je continue ma lecture, intriguée, et me retrouve embarquée dans une histoire des plus absurdes, qui n’a ni queue ni tête…
Mais qui m’a tellement fait rire !! D’aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais autant ri au cours d’une lecture! Divertissante, amusante, drôle, absurde (et pour cause, mais seuls celles et ceux qui l’ont lu comprendront!), décalée, burlesque !

Je rigolais toute seule en lisant les dialogues dans lesquels l’auteur s’amuse à coller des mots les uns aux autres, rendant le truc imprononçable, mais qu’il répète 3 ou 4 fois, … fou rire assuré !
Des jeux de mots, une imagination débordante, beaucoup d’humour, rien de sérieux.
Allé, un de mes passages préférés sur Nesco, le cheval!
« -Allez, Nesco!
-Pourquoi l’appelles-tu comme ça? demande Karl. Elle lui explique que c’est un mélange entre Nesquik et Benco.
(…)
-C’est bon Doriane, je vais finir à pied, dis à Benquik de m’attendre ici!
-C’est Nesco, Karl! Pas Benquik! riposte-t-elle ».

Alors comme ça, cela vous paraît absurde, et pour cause, mais je peux vous assurer que plongés dans votre lecture, avec des mises en scènes décalées, des dialogues bourrés d’humour, …. vous passerez un excellent moment !
Scrapiturge, c’est tout ce que je vous souhaite, parce que moi je me suis vraiment beaucoup amusée !

Ma note : 09/10

L’empathie

l'empathie

Auteur: Antoine Renand

Editions: La Bête Noire

Genre: Thriller psychologique

Titre: L’empathie

Quatrième de couverture:

Vous ne dormirez plus jamais la fenêtre ouverte.

« Il resta plus d’une heure debout, immobile, face au lit du couple. Il toisait la jeune femme qui dormait nue, sa hanche découverte. Puis il examina l’homme à ses côtés. Sa grande idée lui vint ici, comme une évidence ; comme les pièces d’un puzzle qu’il avait sous les yeux depuis des années et qu’il parvenait enfi n à assembler. On en parlerait. Une apothéose. »
Cet homme, c’est Alpha. Un bloc de haine incandescent qui peu à peu découvre le sens de sa vie : violer et torturer, selon un mode opératoire inédit.
Face à lui, Anthony Rauch et Marion Mesny, capitaines au sein du 2e district de police judiciaire, la « brigade du viol ».
Dans un Paris transformé en terrain de chasse, ces trois guerriers détruits par leur passé se guettent et se poursuivent. Aucun ne sortira vraiment vainqueur, car pour gagner il faudrait rouvrir ses plaies et livrer ses secrets.

L’auteur, en quelques mots:

Antoine Renand est un romancier, scénariste et réalisateur.

Après sa scolarité jusqu’au bac dans sa ville natale, il a poursuivi des études de cinéma à Paris.

Auteur et réalisateur de trois courts-métrages, primés en festivals et diffusés à la télévision, il a aussi travaillé comme scénariste de longs-métrages avec des sociétés de production.

Son premier roman, « L’Empathie » (2019), un thriller, finaliste du prix Maison de la presse 2019 et lauréat du Prix Sang d’Encre-Prix des lecteurs 2019, est suivi de « Fermer les yeux » (2020).

Twitter : https://twitter.com/antoinerenand?lang=fr

Ma chronique:

Bluffant et bluffée …. littéralement !

J’ai des frissons en écrivant ma chronique, imaginez l’état dans lequel j’étais pendant ma lecture ! Là encore, j’avais lu beaucoup de très bonnes critiques autour de ce roman, je me suis donc laissée tenter, et je ne regrette vraiment pas.

L’empathie, c’est l’histoire d’Alpha, un monstre, qui viole des femmes en toute impunité et que rien n’arrête, pas même une façade de plusieurs étages, et de deux flics, Marion et Antony, dit « la poire ».

L’intrigue, c’est l’enquête menée avec brio par la brigade des viols dont font partie Marion et Anthony, mais ce sont eux aussi, car chacun d’entre eux  a un lourd passé caché, que l’auteur nous révèle petit à petit.

C’est une chronique compliquée car si je vais trop loin, je vais tout vous …. »divulgâcher » ! Et ça ne se fait pas …

Tout est dans le titre: l’empathie. C’est un terme lourd de signification, mais je peux vous assurer qu’il prend tout son sens avec ce roman. L’auteur n’oublie personne, du violeur aux victimes, en passant par les enquêteurs. Antoine Renand signe là son premier thriller, et croyez-moi, il a mis la barre très, très haute.

Sa plume est d’une incroyable justesse, précise, ses mots sont choisis. C’est un roman addictif, qui nous malmène et qui nous plonge dans une ambiance malsaine a bien des égards. La casquette de metteur en scène/réalisateur de l’auteur ajoute à son talent d’écrivain.

Je n’ai pas eu l’impression d’avoir à faire à deux clans, à savoir les gentils d’un côté, et les méchants de l’autre.
Je ne pense pas que l’auteur ait voulu écrire un livre sur le viol, je pense plutôt qu’il a  voulu aborder les émotions de tout à  chacun dans cette épreuve terrible, et ce, quel que soit le rôle qu’il y ait joué.

D’où ce superbe titre, l’empathie.

Parce qu’au court de ma lecture, addictive, violente, noire, et malsaine, je n’ai pas arrêté de réfléchir à notre nature même en tant qu’être humain. Qu’est ce qui fait de nous les adultes que nous sommes aujourd’hui?

Ma réponse? Notre passé. Notre histoire. Avec son lot d’évènements heureux mais aussi avec de coups durs, voire très durs. Alors bien qu’Alpha soit véritablement un monstre, au fur et à mesure qu’on avance dans le roman, on apprend à le connaître et on « comprend » , même si ça n’excuse rien.
Et il en va de même avec Anthony, qui est très pudique, sur la réserve et qui s’empêche d’aller vers les femmes, parce qu’il ne peut pas…. Pourquoi? Une fois qu’on le sait, croyez-moi …. on continue de réfléchir.

Antoine Renand m’a fait sortir de mes aprioris, m’a poussée dans une réflexion sur le genre humain… Certaines choses sont moralement inacceptables, mais…  mais, il n’y a pas que le bien et le mal…

Deux choses pour terminer cette chronique:
Premièrement: wouahou !!!
Deuxièmement: lancez-vous corps et âmes dans ce roman qui ne peut que vous toucher en plein cœur.

Ma note:

10/10

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Sous le compost

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Auteur : Nicolas Maleski

Titre : Sous le compost

Genre : Roman

Editions : Harper Collins Poche

Quatrième de couverture :

Gisèle est vétérinaire de campagne, Franck s’est voulu écrivain. Il est désormais père au foyer. Pas de méprise, ce statut est une source intarissable de joie. Car en plus de lui assurer un temps précieux auprès de ses filles, il le dispense de côtoyer ses semblables.
Hormis la fréquentation de quelques soiffards, cyclistes tout-terrain ou misanthropes à mi-temps comme lui, Franck Van Penitas peut se targuer de mener une existence conforme à son tempérament : ritualisée et quasi solitaire. Son potager en est la preuve, où aucun nuisible susceptible d’entraver ce rêve d’autarcie ne survit bien longtemps. Franck traque la météo et transperce à coups de bêche les bestioles aventureuses.
Jusqu’à ce jour où une lettre anonyme lui parvient, révélant l’infidélité de sa femme.
Face à un événement aussi cataclysmique que banal, n’est pas Van Penitas qui veut. Accablement ? Coup de sang ? Répartition des blâmes ? Très peu pour lui. Franck a beau être un garçon régulier, il n’en est pas moins tout à fait surprenant et modifier son bel équilibre n’entre guère dans ses vues. Son immersion en territoire adultérin, le temps d’un été, prendra l’allure d’un étrange et drolatique roman noir conjugal.

L’auteur, en quelques mots :

Nicolas Maleski est auteur d’un premier roman, « Sous le compost » (2017), le 3e des 5 finalistes du Grand Prix RTL-Lire 2017.

Il signe avec « La science de l’esquive » (2020), un roman qui ménage un suspense de polar et déroule, dans langue où la lucidité combat à armes égales avec la causticité, l’épopée d’un antihéros insaisissable et pourtant pas si éloigné de nous.

Ma chronique :

Je tiens tout d’abord à remercier les Editions Harper Collins et tout particulièrement Mélusine qui dans le cadre du partenariat qu’elle a proposé à Anthony, m’a non seulement permis de participer à l’aventure, mais m’a en plus offert ce premier roman de Nicolas Maleski, Sous le compost.

Anthony et moi avons déjà lu La science de l’esquive, et vous avions fait partager nos impressions via nos chroniques ici et là.

Me revoici donc parmi vous  avec le premier roman de cet auteur, Sous le compost.

Je souris à la première phrase qui me viens à l’esprit pour commencer ma chronique… « un prêter pour un rendu » … !! En effet, Franck Van Penitas, écrivain raté, apprend par le biais d’une lettre anonyme que sa femme Gisèle, qui travaille dans une clinique vétérinaire de campagne, lui est infidèle. Elle couche avec son associé ! Franck comprend mieux les heures supp, la paperasse en retard du samedi matin et les urgences du dimanche…

Bah oui hein… « si ma femme n’avait pas commencé à me tromper, je n’aurais probablement jamais versé dans l’extra-conjugalité » !!! Oui c’est sûr… entre le dialogue et un « y a pas de mal à se faire du bien », Franck n’a pas mis longtemps à faire son choix !

Ce que vous devez savoir, c’est que dans cette famille, les rôles sont inversés: Gisèle travaille, Franck est à la maison avec leurs trois filles à éduquer, les machines à laver hebdomadaires, les courses, et sont potager qu’il travaille avec patience et passion.

Autant vous dire donc que la lettre anonyme a eu l’effet d’un choc électrique pour lui… sa femme se paye du bon temps pendant que lui rame à la maison. La vilaine….

L’histoire ne tourne pas uniquement autour de parties de jambes en l’air même s’il y en a un peu trop à mon goût- et que l’auteur ma foi les écrit sacrément bien !  Non, l’histoire est écrite sur un fond de questionnement personnel de Franck: sa vie de couple, son travail raté, ses filles, sa vie à lui.

Comme d’habitude, je ne vous dirai rien de l’histoire, mais tout au long de ma lecture, j’ai suivi Franck dans sa vie de tous les jours et il m’a beaucoup plus. Son côté agora-claustrophobe et chiant, pas toujours drôle voire parfois limite rabas joie m’a séduit. Je me suis reconnue en lui (excepté l’adultère hein, je vous vois venir !!), avec ce côté chat sauvage, allergique aux soirées « politico-correctes ». Peu enclin aux mondanités, aux discussions de courtoisie, il se sent mieux chez lui dans son potager qu’il chéri autant qu’il chérirait sa femme, qu’en ville entouré de monde.

L’écriture quant à elle est à la fois drôle mais fine, cynique, crue parfois. Pas de chichis, on va droit au but.

Ne vous attendez pas à un meurtre sanglant et à des suspects en pagaille, vous seriez déçus. Par contre, une histoire toute en finesse, avec une touche de cynisme, narrée par un personnage ronchon et atypique, je vous dis jackpot!!

Sous le compost, c’est un roman inclassable pour moi, je n’avais jamais rien lu de tel, mais je me suis laissée happée par les premières lignes, et j’en suis ravie ! En fait, j’ai eu comme l’impression de vivre moi-même l’histoire au fil de ma lecture !

Ma note :

8/10

 

Joyeux Noël

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Bonsoir tout le monde,

Nous venons par ce petit article vous souhaiter un très beau Noël. Pour ma part, j’espère que vous avez été bien gâtés, que vous avez passé de bons moments avec vos familles et vos proches et que vous vous êtes bien amusés. Encore une fois très beau Noël à tous, paix et amour pour vous tous !

Anthony

Bonsoir à tous !

Je me joins à Anthony pour vous souhaiter un joyeux Noël. J’espère que vous avez passé de très beaux moments entourés de votre famille et de vos proches, placés sous le signe de l’amour, des rires, et des bulles !!!

Ann’ Gaëlle

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# 62 – C’est lundi que lisez-vous ?

ludi

Bonjour à tous,

Voilà une nouvelle semaine qui commence, et avec elle un nouveau mois, et il était temps, j’ai besoin de renouveau donc quoi de mieux que de prendre cette nouvelle semaine avec de l’entrain et de l’envie … Mais bon ce qui ne change pas, c’est que c’est le jour de faire le point sur nos lectures.

C’est un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books, et qui a été repris par Galleane.

On répond comme chaque Lundi à trois petites questions :
1. Qu’ai-je lu la semaine passée ?
2. Que suis-je en train de lire en ce moment ?
3. Que vais-je lire ensuite ?

1. Qu’ai-je lu la semaine passée ?

un dernier mot avant de partir

Un dernier mot avant de partir de Cédric Castagné

Alex a tout pour être heureux : une femme magnifique, une fille adorable, un travail passionnant. Son couple a bien traversé quelques périodes difficiles ces dernières années, mais avec sa femme, ils se sont accrochés à l’espoir de vivre des jours meilleurs? Alex regrette néanmoins d’être parfois trop distant. Engagé dans un appel d’offres crucial pour l’avenir de sa société, le jeune entrepreneur ne ménage pas ses efforts pour tenter de remporter les cinq millions d’euros mis en jeux. Mais alors que le dénouement approche, un maître chanteur va anéantir tous ses espoirs et faire planer au-dessus de sa tête une lourde menace… Un matin, Sacha croise la route de Sandra, une jeune femme à la beauté saisissante. Une jeune femme mystérieuse qui dissimule une indicible tristesse sous un sourire de façade. Une jeune femme que Sacha désire revoir à tout prix au risque de dévoiler son vrai visage : celui d’un père rongé par le remords, celui d’un homme en quête de renouveau. Le visage d’Alex, tout simplement.Alex… Sacha… Deux personnalités si différentes.Deux vies que tout oppose. Deux histoires pourtant liées par le destin.

2. Que suis-je en train de lire en ce moment ?

endroit le plus dangereux du monde

L’endroit le plus dangereux du monde de Lindsey Lee Johnson

Dans une communauté californienne idyllique, au nord de San Francisco, une jeunesse privilégiée, cruelle et vulnérable est livrée à elle-même en l’absence de parents qui ont démissionné de leur rôle. Huit adolescents vivent dans un monde virtuel, coupés de la réalité par leur addiction à Facebook et autres réseaux sociaux. Ils évoluent dans un faux paradis ou tous les dangers sont en embuscade : l’alcool, la drogue, le sexe. Seule Molly, leur professeur d’anglais, s’efforce de les comprendre en les faisant travailler sur Gatsby le Magnifique pour les préparer à devenir enfin adultes. Ce premier roman ensorcelant, aux accents de Bret Easton Ellis, est d’une grande subtilité littéraire. Les faiblesses, les passions, les désarrois et les chagrins d’une adolescence sans repères habitent cette fiction à la fois émouvante et glaçante.

3. Que vais-je lire ensuite ?

clé oriane

La clé d’Oriane de Leslie Héliade

Elle s’appelle Oriane, elle est dessinatrice. Il se surnomme Serrure, c’est un voleur. Lorsqu’elle le trouve dans son appartement, il prétend sortir d’un jeu virtuel. Il a besoin de son aide, car elle seule peut le sauver ! Et s’il disait la vérité ? Si tout cela n’était qu’une quête ? Une invitation à chercher la clé ?

Et vous alors que lisez-vous de beau ?

Récapitulatif de la semaine

Autre-Monde, tome 2 -Malronce

malronce

Auteur : Maxime Chattam

Genre : Jeunesse , Fantastique

Edition : Le Livre de Poche

Titre : Autre-Monde, tome 2 – Malronce

Quatrième de couverture :

Imaginez un monde où la nature a repris le pouvoir, où les adultes sont redevenus sauvages et les enfants se sont assemblés en bandes pour survivre, où chaque promenade est une expédition, chaque jour passé, un exploit. Un monde recouvert par un océan de forêts, peuplé de créatures fabuleuses, traversé de courants étranges, d’énergies nouvelles. Un monde nouveau où trois adolescents tentent de déjouer les pièges d’une mystérieuse reine, acharnée à leur perte : Malronce. Oubliez tout ce que vous savez… pénétrez dans Autre-Monde.

Quelques mots sur l’auteur :

Né en 1976 à Herblay, dans le Val-d’Oise, Maxime Chattam fait au cours de son enfance de fréquents séjours aux États-Unis, à New York et surtout à Portland (Oregon), qui devient le cadre de L’Âme du mal. Après avoir écrit deux ouvrages (qu’il ne soumet à aucun éditeur), il s’inscrit à 23 ans aux cours de criminologie dispensés par l’université de Saint-Denis. Son premier thriller, Le 5è Règne, publié sous le pseudonyme Maxime Williams, paraît en 2003 aux Éditions Le Masque. Cet ouvrage a reçu le prix du Roman fantastique du festival de Gérardmer. Maxime Chattam se consacre aujourd’hui entièrement à l’écriture. Après une trilogie composée de L’Âme du mal, In tenebris et Maléfices, il écrit Le Sang du temps (Michel Lafon, 2005) puis Le Cycle de la vérité en trois volumes – Les Arcanes du chaos (2006), Prédateurs (2007) et la Théorie Gaïa (2008) – aux Éditions Albin Michel. Sa série Autre-Monde a paru chez le même éditeur, ainsi que Léviatemps (2010), Le Requiem des abysses (2011), La Conjuration primitive (2013), La Patience du diable (2014) et son dernier roman Que ta volonté soit faite (2015).

Ma chronique :

Me voici aujourd’hui, pour vous donner mon avis sur le second tome de la saga fantastique de Maxime Chattam, Autre-Monde. Vous pouvez d’ailleurs retrouver ici celle du tome précédent.

J’ai mis quelques mois avant de me lancer dans la suite de cette sage, je n’avais pas envie d’enchaîner tome après tome même si j’ai beaucoup aimé le début de cette aventure. Il y a sept tomes, donc autant profiter et prendre son temps. Je ne compte d’ailleurs pas lire le tome trois tout de suite. De toute façon, je ne l’ai pas encore.

Donc, me voilà reparti dans Autre-Monde, j’ai dès le début de ma lecture été remis dans le bain et dans l’ambiance du monde tel qu’il est devenu après la Tempête. Comme pour le premier tome, Maxime Chattam nous plonge direct dans le vif du sujet, il n’y a pas un ou plusieurs chapitres pour nous résumer ce qu’il s’est passé avant et s’est très bien ainsi.

J’ai pris plaisir à retrouver les personnages principaux et aussi à en découvrir d’autres tout au long de ce tome. Il faut savoir, qu’il y a de l’action pendant tout le livre, nous découvrons d’autres parties de cet Autre-Monde, des endroits encore plus obscurs et plus mystérieux ce qui nous fait se poser encore plein de questions dont nous n’avons toujours pas de réponses, il va falloir être patient … En même temps c’est ce qui est appréciable avec cette saga.

Nous avons toujours l’idée écologique qui est reprise dans ce tome, mais pas que, Maxime Chattam nous parle également de religion et de différentes manières d’aborder nos croyances. Il y a aussi comme thèmes l’esclavage et la maltraitance. Tout est abordé avec finesse et ne vient pas plomber la lecture ce qui est plutôt agréable vu que cette saga est aussi destinée à un public plus jeune.

Bref, j’ai vraiment bien aimé la suite des aventures de Matt, Tobias et Ambre, et je devrais rapidement me replonger dans l’Autre-Monde.

Ma note : 08/10

# 9 – Le mardi sur son 31

mardi-31

Bonjour à tous,

J’ai fini tard cette nuit, Aquarium de David Vann, un roman qui ne vous laisse pas indifférent une fois terminé. Je vous propose donc aujourd’hui un extrait tiré de la page 31 de ce livre dont je devrais faire la chronique ce jour.

J’ai découvert un petit rendez-vous bien sympathique sur le blog Les bavardages de Sophie que je vais reprendre sur mon blog.

Le principe est simple, il suffit de proposer chaque mardi, une citation tirée de la page 31 de sa lecture en cours.

aquarium

Shalini avait aussi le droit de mettre du parfum, ce que ma mère trouvait ridicule pour des enfants de douze ans.

Laisse-moi sentir tes poignets, dis-je.

Tu me demandes toujours ça.

J’aime bien.

Elle leva un poignet vers moi. Son joli bras lisse et brun, j’accrochai mon nez de son poignet, fermai les yeux, et inspirai  un autre monde. Des choses que je ne pouvais nommer, épicées et sucrées.

Voilà pour ce mardi, bonne journée à tous !