
Auteure: Ellen Urbani
Éditions: Gallmeister éditions
Genre: Roman
Titre: Landfall
Quatrième de couverture:
Un matin de septembre 2005, Rose, à peine âgée de dix-huit ans, s’apprête à rejoindre La Nouvelle-Orléans avec sa mère. Les deux femmes vont porter secours aux sinistrés de l?ouragan Katrina. Mais sur la route, leur voiture quitte la chaussée et percute une jeune fille. Cette inconnue, morte dans l?accident, seule et sans le moindre papier d?identité,, ne tarde pas à obséder la rescapée. D’autant que dans sa poche on retrouve une page d’annuaire avec les coordonnées de la famille de Rose. Celle-ci n’a alors d?autre choix que de retracer pas à pas le parcours de la victime, à travers une ville en ruine après le passage de l’ouragan.
La vie de deux jeunes femmes, aux relations complexes avec leurs mères respectives, liées par le destin. Avec pour toile de fond l’ouragan Katrina, ce roman nous donne ce qu’il y a de meilleur dans la littérature américaine contemporaine.
L’auteure en quelques mots:
Ellen Urbani est titulaire d’un BA en writing and design à l’Université de l’Alabama en 1991.
Elle a fait partie des Peace Corps au Guatemala de 1991 à 1993, avant de rentrer aux États-Unis finir ses études de thérapie par l’art.
Spécialisée dans les traumatismes liés à la survie, elle a travaillé pour le département de la santé sur les répercussions émotionnelles dues à la maladie et aux catastrophes.
Son premier livre, « When I Was Elena », paru en 2006 relate son expérience au Guatemala, alors que le pays était en guerre. En 2015, elle publie « Landfall ».
Elle est désormais installée dans une ferme à côté de Portland, dans l’Oregon, avec son mari et ses deux enfants.
Son site: http://www.ellenurbani.com/
Ma chronique:
Landfall est le 2ème roman que j’ai lu dans le cadre du challenge Gallmeister, sur le thème de « C’est la vie ».
Landfall, c’est avant tout un roman de femmes: Rose et sa mère Gertrude, Rosy et sa mère Cilla.
Une narration en miroir pour ses 2 familles que tout oppose à la base dans la mesure où Rose et Gertrude sont blanches, Rosy et Cilla sont noires. Rose a plutôt été élevée à la dure par sa mère qui l’a préparée à la dure réalité de la vie, Rosy a été élevée par une maman poule et avec laquelle elle était très proche. Rose ne sait rien sur son père et le passé de sa mère, Cilla a transmis ses souvenirs d’avec son père à Rosy…
Ce sont donc les portraits de 4 femmes aux caractères et aux personnalités totalement différents que nous dresse l’auteure, avec leurs sensibilité, leurs doutes, leurs failles….
Rose, sort saine et sauve d’un accident de la route qui a coûté la vie à sa mère et à une jeune femme noire, qui avait sur elle une page d’annuaire arrachée, avec le nom de Rose et sa mère dessus… Coïncidence??
Rien n’est moins sûr. Rose se met donc en tête de retrouver la famille de cette jeune femme, portée par ce sentiment de culpabilité, mais poussée également par la curiosité qu’attise en elle cette fameuse page d’annuaire.
Au travers de paysages dévastés par l’ouragan Katrina, nous suivons donc les histoires parallèles de Rose et Rosy, jusqu’à un dénouement aux notes joyeuses malgré le contexte.
Si Landfall n’a pas été un coup de coeur, j’ai malgré tout passé un très bon moment de lecture à découvrir l’histoire de ces 2 femmes.
L’auteure mélange sensibilité et brutalité, tant physiquement que psychologiquement, elle nous emmène avec elle en mélangeant passé et présent, sans tombé de fait dans une simple description des faits. Rien d’ennuyeux ni d’ennuyant, bien au contraire, tout se passe très vite.
Ma note: 09/10