
Bonjour à tous,
Je suis très heureuse de vous retrouver pour ce deuxième Mardi sur son 31 de l’année ! J’espère que tout le monde va bien malgré un contexte très anxiogène, et que ce début d’année vous apporte ces petits instants de bonheur qui savent nous donner le sourire et illuminer nos journées.
Anthony, je croise les doigts pour que votre rêve à toi et à Stéphanie se réalise et vous comble de joie !
Allé, trève de blabla ! C’est donc avec plaisir que je vous oartage aujourd’hui un extrait de ma lecture en cours et qui me fait voyager comme aucun livre ne m’avait encore fait voyager jusqu’à présent, Sauvage, de Jamey Bradbury.
J’ai découvert un petit rendez-vous bien sympathique sur le blog Les bavardages de Sophie que je vais reprendre sur mon blog.
Le principe est simple, il suffit de proposer chaque mardi, une citation tirée de la page 31 de sa lecture en cours.
A TON âge, j’étais vraiment comme toi, m’a dit Maman.
Elle s’est assise sur le rebord de mon lit, a essayé de repousser les cheveux qui me tombaient sur le visage. J’ai eu un mouvement de recul, encore en colère.
Elle a soupiré.
J’ai peut-être même commencer à courir dans les bois alors que j’étais plus jeune que toi, a t-elle poursuivi. Je courais après mes grands frères, je traquais des animaux. Je n’ai jamais appris à poser des pièges comme toi. Mais je passais des heures dehors et je rentrais à la maison couverte de boue. J’étais une petite sauvage.
Je la scrutais à travers le rideau de mes cheveux emmêles.
Elle était propre et rose, sortait tout juste d’une douche chaude, drapée dans son peignoir blanc duveteux. Les lunettes qu’elle mettait pour voir et travailler de près, pour coudre par exemple, étaient posées sur son nez. Ses ongles étaient coupés, ses cheveux mouillés mais peignés.
Non, t’étais pas comme moi, j’ai dit.
Elle a souri.
Crois-le ou non.
Pourquoi tu sors jamais dans notre forêt, alors? je lui ai demandé.
Les gens changent, m’a-t-elle dit.