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Landfall

Auteure: Ellen Urbani

Éditions: Gallmeister éditions

Genre: Roman

Titre: Landfall

Quatrième de couverture:

Un matin de septembre 2005, Rose, à peine âgée de dix-huit ans, s’apprête à rejoindre La Nouvelle-Orléans avec sa mère. Les deux femmes vont porter secours aux sinistrés de l?ouragan Katrina. Mais sur la route, leur voiture quitte la chaussée et percute une jeune fille. Cette inconnue, morte dans l?accident, seule et sans le moindre papier d?identité,, ne tarde pas à obséder la rescapée. D’autant que dans sa poche on retrouve une page d’annuaire avec les coordonnées de la famille de Rose. Celle-ci n’a alors d?autre choix que de retracer pas à pas le parcours de la victime, à travers une ville en ruine après le passage de l’ouragan.
La vie de deux jeunes femmes, aux relations complexes avec leurs mères respectives, liées par le destin. Avec pour toile de fond l’ouragan Katrina, ce roman nous donne ce qu’il y a de meilleur dans la littérature américaine contemporaine.

L’auteure en quelques mots:

Ellen Urbani est titulaire d’un BA en writing and design à l’Université de l’Alabama en 1991.

Elle a fait partie des Peace Corps au Guatemala de 1991 à 1993, avant de rentrer aux États-Unis finir ses études de thérapie par l’art.

Spécialisée dans les traumatismes liés à la survie, elle a travaillé pour le département de la santé sur les répercussions émotionnelles dues à la maladie et aux catastrophes.

Son premier livre, « When I Was Elena », paru en 2006 relate son expérience au Guatemala, alors que le pays était en guerre. En 2015, elle publie « Landfall ».

Elle est désormais installée dans une ferme à côté de Portland, dans l’Oregon, avec son mari et ses deux enfants.

Son site: http://www.ellenurbani.com/

Ma chronique:

Landfall est le 2ème roman que j’ai lu dans le cadre du challenge Gallmeister, sur le thème de « C’est la vie ».

Landfall, c’est avant tout un roman de femmes: Rose et sa mère Gertrude, Rosy et sa mère Cilla.
Une narration en miroir pour ses 2 familles que tout oppose à la base dans la mesure où Rose et Gertrude sont blanches, Rosy et Cilla sont noires. Rose a plutôt été élevée à la dure par sa mère qui l’a préparée à la dure réalité de la vie, Rosy a été élevée par une maman poule et avec laquelle elle était très proche. Rose ne sait rien sur son père et le passé de sa mère, Cilla a transmis ses souvenirs d’avec son père à Rosy…

Ce sont donc les portraits de 4 femmes aux caractères et aux personnalités totalement différents que nous dresse l’auteure, avec leurs sensibilité, leurs doutes, leurs failles….

Rose, sort saine et sauve d’un accident de la route qui a coûté la vie à sa mère et à une jeune femme noire, qui avait sur elle une page d’annuaire arrachée, avec le nom de Rose et sa mère dessus… Coïncidence??
Rien n’est moins sûr. Rose se met donc en tête de retrouver la famille de cette jeune femme, portée par ce sentiment de culpabilité, mais poussée également par la curiosité qu’attise en elle cette fameuse page d’annuaire.

Au travers de paysages dévastés par l’ouragan Katrina, nous suivons donc les histoires parallèles de Rose et Rosy, jusqu’à un dénouement aux notes joyeuses malgré le contexte.

Si Landfall n’a pas été un coup de coeur, j’ai malgré tout passé un très bon moment de lecture à découvrir l’histoire de ces 2 femmes.
L’auteure mélange sensibilité et brutalité, tant physiquement que psychologiquement, elle nous emmène avec elle en mélangeant passé et présent, sans tombé de fait dans une simple description des faits. Rien d’ennuyeux ni d’ennuyant, bien au contraire, tout se passe très vite.

Ma note: 09/10

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La vie en chantier

Auteur: Pete Fromm

Éditions: Gallmeister éditions

Genre: Roman

Titre: La vie en chantier

Quatrième de couverture:

Marnie et Taz ont tout pour être heureux. Jeunes et énergiques, ils s’aiment, rient et travaillent ensemble. Lorsque Marnie apprend qu’elle est enceinte, leur vie s’en trouve bouleversée, mais le couple est prêt à relever le défi. Avec leurs modestes moyens, ils commencent à retaper leur petite maison de Missoula, dans le Montana, et l’avenir prend des contours plus précis. Mais lorsque Marnie meurt en couches, Taz se retrouve seul face à un deuil impensable, avec sa fille nouvellement née sur les bras. Il plonge alors tête la première dans le monde inconnu et étrange de la paternité, un monde de responsabilités et d’insomnies, de doutes et de joies inattendus.

L’auteur, en quelques mots:

Pete Fromm est né en 1958 dans le Wisconsin et a d’abord été maître-nageur ou ranger avant de se consacrer à l’écriture, et Ivit à Great Falls dans le Montana.

Il a publié plusieurs romans et recueils de nouvelles qui ont remporté de nombreux prix (dont le prix de la Pacific Northwest Booksellers Association pour « Chinook », « Comment tout a commencé » ou « Lucy in the sky ») et ont été vivement salués par la critique.

« Indian Creek » est son premier livre traduit en français.

Ma chronique:

J’ai découvert Pete Fromm avec son roman Mon désir le plus ardent, que j’ai tellement aimé qu’il est comme une bible pour moi. J’espérais donc que La vie en chantier serait au moins tout aussi bien; je n’ai pas été déçue!

Pour Taz et Marnie, la vie est belle et est placée sous le signe de l’Amour et de la bohème. Elle va jusqu’à prendre le tournant décisif de la parentalité avec la petite Midge, qui est attendue avec beaucoup d’impatience, et de beaux projets.
Sauf que rien ne se passe comme prévu, et la vie de Midge ne tiendra plus qu’aux bras de son papa désormais; Marnie est morte en couche.

A partir du moment où Taz revient avec sa petite Midge dans ses bras, dans la maison qu’il construisait chaque jour pour elle et pour sa bien-aimée, rien ne sera plus important que sa fille.

C’est donc une vie d’apprentissage que nous suivons tout au long de cette histoire. Un double apprentissage d’ailleurs: pour Taz, apprendre à vivre sans son épouse. Pour Midge: apprendre à vivre sans sa maman, sans image maternelle. Un début de vie des plus difficiles, et tellement triste.

Et pourtant, de ce drame familial, Pete Fromm en fait un véritable conte pour adultes!
Pas de pathos, tout est beau, intime, bien que ma lecture se soit faite la gorge serrée jusqu’au dernier mot.
Je dois avouer que le le titre des chapitres fait son effet aussi, puisqu’ils font le décompte des jours passés sans Marnie, mais avec Midge…. C’est puissant, et ajoute tellement aux émotions que l’on ressent au fil de notre lecture!

Taz est entouré de son meilleur ami, et des ses amis et voisins qui sont près à tout pour Midge et lui.
C’est incroyable, et d’une grande humanité!

Et puis arrive le Muppet (seuls ceux qui ont lu le roman peuvent comprendre ;p), et les jours passent, et les non-dits aussi.
Puis s’installe cette double lecture que j’ai beaucoup appréciée, avec toujours cette simplicité qui fait l’écriture de Pete Fromm! Des mots justes, sans embarras, droits et directs. Alors on suit l’auteur car on comprend très vite où il nous mène et on encourage les personnages à aller de l’avant dans ce long processus de reconstruction.

Alors pour ma part, j’ai dévoré ce roman en 2 jours, et je ne voulais pas le fermer!
Je suis une fan de Pete Fromm, j’admire cet auteur de talent qui sait écrire les émotions avec une telle tendresse et cette infinie douceur qui nous font passer du rire aux larmes en l’espace de quelques lignes…
D’un drame, il écrit une histoire forte et puissante, sans pathos, et avec humanité.

Un vrai coup de coeur, et mon premier pour cette année 2022!

Ma note: 10/10

Les trafiquants d’âmes: Numéro 183

Autrice: Sacha Leptir

Éditions: Librinova

Genre: Thriller

Titre: Les trafiquants d’âmes: Numéro 183

Quatrième de couverture:

Courir. Fuir. S’éloigner de ses bourreaux, quitte à mourir.
Charlie a été retenue captive toute sa vie, jusqu’à cette fameuse nuit où elle parvient à s’échapper. Seule et désorientée, elle fait la rencontre d’Antoine Fremont, un policier qui lui inspire confiance dès le premier regard. Même s’il se montre d’abord méfiant, Antoine s’attache vite à la jeune fille et l’aide à apprivoiser ce monde qui lui est inconnu. Sans le savoir, le policier se retrouve mêlé à un monstrueux trafic d’êtres humains, orchestré par un certain Dante Falconnetti ; un homme dangereux qui sème la terreur dans son sillage.
Antoine se confronte à l’indicible : comment faire régner la justice quand la police et le gouvernement sont corrompus ?

L’autrice, en quelques mots:

Originaire de Lorraine, Sacha Leptir aime lire de tout, ou presque. C’est donc tout naturellement qu’elle a commencé à écrire ses propres textes durant ses années collège ; d’abord de la poésie, puis des essais, avant de se lancer dans l’écriture de cette trilogie, à 21 ans. Assez tôt elle réalise la force cathartique des mots qu’elle pose et ne sera dès lors plus jamais capable de s’arrêter.

Créer des personnages et des histoires fait partie d’elle, vivre de ses livres est son plus grand rêve. Et parce que même les êtres les plus torturés révèlent parfois de la poésie et méritent d’être racontés, elle est aujourd’hui fière de vous présenter Numéro 183, le premier tome de la trilogie Les trafiquants d’âmes.

Le deuxième tome Valentina est à paraître prochainement. N’hésitez pas à la suivre sur les réseaux sociaux pour plus d’informations à ce sujet.

Instagram : livres_addiction715
Facebook : Sacha Leptir
E-mail : sacha.leptir@anngaelle78

Ma chronique:

Je tiens tout d’abord à remercier Anne-Brune et Mathieu la maison d’auto- édition et agence littéraire Librinova pour leur envoi et leur confiance en me permettant de découvrir ce premier roman de Sacha Leptir, que je ne connaissais pas.

Sacha Leptir nous plonge dans un univers des plus noirs et des plus cruels avec une telle aisance pour un premier roman que ce n’en est que plus savoureux…

L’intrigue est bien là, on la suit avec impatience, l’écriture est fluide, malgré quelques maladresses qui ne gênent en rien la lecture, ni ne la gâchent d’ailleurs, et les mots sont justes, réfléchis et bien choisis. On sent que l’autrice y a mis tout son coeur et qu’elle a travaillé sa rédaction avec beaucoup de soins, ce qui est très agréable.

L’histoire est noire, dure, cruelle, parfois monstrueuse même! J’ai senti mon sang se glacer parfois, et mon imagination s’en est donnée à coeur joie.

L’opposition flagrante entre la violence et la cruauté des évènements, et la rencontre pleine d’émotions pures et timides entre Charlie et Antoine m’a séduite, d’autant plus que l’autrice a su mener d’une main de maître ces deux mondes.

Cependant, j’ai trouvé que l’enquête était menée un peu facilement, que l’attitude de Charlie n’est pas toujours très cohérente au vu de ce qu’elle a vécu, et la relation entre Charlie et Antoine est « mignonne » , un peu à l’eau de rose.

Mais il ne faut pas oublier que c’est un premier roman, et que l’autrice est jeune; rien d’étonnant donc malgré tout.

Une belle lecture donc, et une belle découverte , qui vaut le coup!

J’ai hâte de découvrir la suite, car la fin m’a laissé sur ma faim, et de voir ce que nous a réservé Sacha Leptir… qui tout à fait entre nous a une sacrée imagination … !!!

Ma note: 7/10

Ce que tu as fait de moi

Autrice : Karine GIEBEL

Éditions : Pocket

Titre : Ce que tu as fait de moi

Genre : Thriller psychologique

Quatrième de couverture :

Personne n’est assez fort pour la vivre.
Personne n’est préparé à l’affronter, même si chacun la désire plus que tout.
La passion, la vraie…
Extrême.
Sans limites.
Sans règles.

On se croit solide et fort, on se croit à l’abri. On suit un chemin jalonné de repères, pavé de souvenirs et de projets. On aperçoit bien le ravin sans fond qui borde notre route, mais on pourrait jurer que jamais on n’y tombera. Pourtant, il suffit d’un seul faux pas. Et c’est l’interminable chute.
Aujourd’hui encore, je suis incapable d’expliquer ce qui est arrivé. Si seulement j’avais plongé seul…
Cette nuit, c’est le patron des Stups, le commandant Richard Ménainville, qui doit confesser son addiction et répondre de ses actes dans une salle d’interrogatoire. Que s’est-il réellement passé entre lui et son lieutenant Laëtitia Graminsky ? Comment un coup de foudre a-t-il pu déclencher une telle tragédie ?
Si nous résistons à cette passion, elle nous achèvera l’un après l’autre, sans aucune pitié.
Interrogée au même moment dans la salle voisine, Laëtitia se livre. Elle dira tout de ce qu’elle a vécu avec cet homme. Leurs versions des faits seront-elles identiques ?
Si nous ne cédons pas à cette passion, elle fera de nous des ombres gelées d’effroi et de solitude.
Si nous avons peur des flammes, nous succomberons à un hiver sans fin.

La passion selon Karine Giebel… conduit forcément à l’irréparable.

L’autrice en quelques lignes :

Karine Giébel est une auteure française de romans policiers.

Elle publie deux premiers romans, « Terminus Elicius » (Prix Marseillais du Polar 2005) et « Meurtres pour rédemption », dans la collection « Rail noir » aux éditions La Vie du Rail en 2004 et 2006.

« Les Morsures de l’ombre », son troisième roman, a obtenu le Prix Polar du festival de Cognac en 2008 et le Prix SNCF Polar 2009.

« Juste une ombre », paru au Fleuve Noir en mars 2012, a reçu le Prix Marseillais du Polar et le Prix Polar du meilleur roman français au Festival Polar de Cognac.

« Purgatoire des innocents » (Fleuve noir, 2013) confirme son talent et la consacre définitivement « reine du polar ». Après « Satan était un ange » (Fleuve noir, 2014), elle rejoint les éditions Belfond pour la parution de son 9ème roman, « De force » (2016), qui a rencontré un immense succès, de « Terminus Elicius » (2016) dans une nouvelle édition augmentée, puis de « D’ombre et de silence » (2017), un recueil de nouvelles où elle condense en quelques pages toute la force de ses romans.

Son roman « Toutes blessent la dernière tue » (Belfond, 2018) a reçu le Prix Plume d’Or du thriller francophone, le Prix Évasion, le Book d’or thriller du Prix Bookenstock 2019 et le Prix de l’Évêché 2019.

Ma chronique :

Alerte coup de coeur!!!

J’ai découvert Karine Giebel avec « Meurtre pour rédemption », qui m’a tellement touchée, et dont la lecture a été non seulement addictive mais éprouvante, angoissante, qu’à chaque autre roman que je lisais d’elle, j’avais cette sensation d’inachevé. De trop « léger ». Et puis j’ai été particulièrement déçue par « Toutes blessent, la dernière tue », alors j’attendais vraiment, mais vraiment beaucoup de son dernier roman.
Et wouhaou!! Quelle claque!!

Petite mise en bouche rapide pour celles et ceux qui n’auraient pas encore lu ce roman….
Laëtitia Graminsky est lieutenant de police, elle a vingt-six ans, et elle a intégré son premier poste, encore stagiaire, à la brigade des stupéfiants de L. , en attendant sa titularisation.
Mariée et maman d’une petite Lolla, elle attend donc patiemment et s’exécute parfaitement sur les tâches subalternes qui lui sont affectées avant de pouvoir goûter à l’adrénaline du terrain.
Et puis un jour, elle met la vie de ses collègues en danger, alors elle suppliera Ménainville, son supérieur, de bien vouloir fermer les yeux sur son erreur, consciente du charme qu’elle exerce sur lui. Mais sans se douter qu’elle signe un pacte avec le Diable.

L’horreur peut alors commencer….

Si l’Amour est généralement écrit sur un fond rose avec des coeurs, des papillons dans le ventre et des sourires béats sur les visages, une chose est sûre, ce n’est pas de Giebel.

Ici, l’Amour est un combat de tous les jours pour survivre, et où tous les coups sont permis pour parvenir à ses fins. Tel un chasseur après sa proie, Ménainville ne la lâchera plus.
Certes, il l’aime.. mais au-delà de ça, il veut la posséder, la dominer, il ne pense plus qu’à ça. Tout est malsain en lui, il transpire la violence, tout en étant profondément malheureux de cet amour à sens unique.

Et c’est là qu’entre en scène tout le talent, prodigieux, de Karine Giebel! Parce qu’entre vous et moi, j’ai eu plus d’une fois eu envie de dire le fond de ma pensée (je reste polie, mais je n’en pense pas moins!!) au commandant Menainville qui est machiavélique et abusif, et de remettre de l’ordre dans les pensées de Laetitia quand je la sentais perdue.

Après chaque nouvelle page lue, une question me taraude, me hante, me poursuit… « comment peut-on en arriver là?? ». Je veux dire, à ce point là? Un niveau de souffrance, d’horreur et d’angoisse telles que plusieurs fois j’ai dû arrêter ma lecture, reprendre mes esprits.

Encore une fois, Karine Giebel fait ce qu’elle veut de ses lecteurs, joue avec leurs émotions et leurs sentiments, les entraîne dans son « made in Giebel », un monde obscur, violent, destructeur.

J’ai été complètement électrisée par ma lecture, j’y ai survécu, et j’en redemande !!

Ma note: 10/10

LES YEUX BLEUs

Auteur : Sébastien DIDIER

Éditions : Hugo Poche

Titre : Les yeux bleus

Genre : Thriller

Quatrième de couverture :

1986. Une famille est assassinée dans sa villa près de Saint-Paul-de-Vence. Le père, la mère et leurs jumeaux d’à peine deux ans. Un crime monstrueux qui demeurera impuni.
2018. Anthony Delcourt sait que la vie de son fils ne tient plus qu’à un fil. Le petit Maxime a été enlevé en plein jour, dans le jardin de la demeure familiale à Nice. Chaque minute qui passe réduit les chances de le retrouver sain et sauf.
Emballement médiatique, services de police et de gendarmerie en ébullition, l’affaire prend rapidement une dimension exceptionnelle. Car l’enfant n’est pas n’importe qui. Il est le petit-fils du millionnaire Claude Cerutti, homme d’affaires à la réputation
sulfureuse et puissante figure locale. Celui-ci en est persuadé : à travers cet enlèvement, c’est lui que l’on cherche à atteindre.
Lui, son nom, sa famille. Et ses secrets.

L’auteur en quelques mots :

Sébastien Didier est originaire de Nice, où il vit avec sa famille.

Il est passionné de lecture et d’écriture depuis toujours, mais aussi de cinéma et de nouvelles technologies.

« Je ne t’oublie pas » (2018) est son premier roman.

Il a été finaliste du concours Thriller « Derrière les Portes » sur la plateforme d’écriture Fyctia et a obtenu le coup de pouce de l’écrivain B. A. Paris qui l’a qualifié de « véritable page-turner ».

Ma chronique :

Après « Je ne t’oublie pas », Sébastien Didier nous offre encore une fois nouvelle lecture riche en émotions et en rebondissements. Si j’avais beaucoup aimé son premier roman, je suis aujourd’hui encore plus séduite par la plume de cet auteur!

Maxime, quatre ans, est enlevé dans le jardin familial où son père l’a laissé jouer seul quelques instants. Anthony, son père, est écrivain, et sa mère Estelle est une femme d’affaires qui travaille avec son père Claude Cerutti, dont la réputation est largement controversée, et pour cause… Il fréquente autant le beau monde que la mafia locale, tout en laissant les basses besognes à la charge de Jo, son meilleur ami.

A partir de ce moment là, Claude Cerutti, en patriarche aguerri, va tout mettre en œuvre pour retrouver la chair de sa chair, quitte à doubler la police et s’attirer les foudres des enquêteurs.

La première question qui m’est venue à l’esprit, tout naturellement, est « pourquoi cet enfant a t-il été enlevé? ». J’ai eu ma réponse, mais pour cela, j’ai dû patienter et terminer cette lecture complètement addictive!

Addictive, je pèse mes mots! Parce que je n’ai pas dû suivre une, mais deux enquêtes en parallèles. Si au début j’ai eu du mal à comprendre le pourquoi du comment, même si je savais pertinemment que ces deux enquêtes finiraient par se rejoindre et me donner tout le sens que j’attendais à ce roman, j’ai vite été happée par l’histoire.

 500 pages, ennui impossible: elles regorgent de rebondissements, de secrets, de surprises… et je n’ai rien deviner, rien vu venir.
Tout fini par se regrouper, se rejoindre, s’emboîter parfaitement, et ça n’est pas chose aisée car 2 enquêtes différentes, 2 périodes différentes… L’auteur a minutieusement construit son histoire, pour mon plus grand plaisir.

La fin m’a encore une fois prise au dépourvu, j’adore!

Ma note: 9/10

Synopsix

Autrice : Angelina Delcroix

Titre : Synopsix

Éditions : Nouvelles Plumes

Genre : Thriller

Quatrième de couverture :

Un manoir se dresse dans la neige, majestueux malgré les dommages du temps qui passe. Mais ses lourdes portes ne dissimulent plus son macabre secret : six cadavres pour six scènes de crime.
Quelques semaines plus tôt, Mallory reçoit une étrange proposition par mail : devenir l’un des six participants à un jeu très confidentiel. Le challenge : se glisser dans la peau d’un enquêteur de la police scientifique pendant un mois, avec à la clé, 100 000 euros de récompense. Pour la jeune femme, c’est l’occasion rêvée d’échapper à son travail de serveuse et surtout à sa patronne qu’elle ne supporte plus. Au fil des énigmes de la phase de qualification, Mallory se prend au jeu. Quand elle se réveille un jour après avoir été droguée devant cet imposant manoir, elle comprend qu’il est trop tard pour reculer : le jeu ne fait que commencer…

L’autrice en quelques mots :

Angélina Delcroix est une écrivaine, auteure de roman policier.

Après une licence de génétique et des études en psychothérapie, elle a été psycho-praticienne aux Magnils Reigniers, en Vendée.

Après avoir exercé plusieurs années en cabinet de psychothérapie, elle a préféré se reconvertir et s’orienter vers une aide plus concrète. En 2016, elle s’installe en toute indépendance comme aide à domicile agréée.

Un premier roman, « Ne la réveillez pas » paraît en 2017 aux Éditions Nouvelles Plumes, dans lequel l’auteure crée le personnage de Joy Morel, adjudante, suivi par « Si je serai grande » en 2018.

Deux romans qui rencontrent le succès et Angelina Delcroix se consacre désormais entièrement à l’écriture puisqu’en 2019, sort son 3ème roman, « Un peu, beaucoup…jusqu’à la mort ».

Ma chronique :

Alerte coup de cœur !!!!!
Mais comme pour ses 3 autres livres, que j’avais dévorés !
J’avais vraiment hâte de le lire, d’autant que je voyais de nombreux retours qui ne faisaient qu’augmenter mon impatience. D’ailleurs, j’avais échangé avec une femme sur un groupe auquel je participe sur Facebook, et en discutant, elle m’avait dit « attention, le niveau est encore plus élevé que pour sa trilogie ». Et ce n’est pas peu dire…

Ce thriller est totalement fou, machiavélique, angoissant, glaçant !!

On suit Mallory et 5 compagnons de jeu dans un murder game géant des plus captivants, dans un manoir, en plein hiver, bien évidemment! Chacun a un rôle à jouer, des consignes à suivre et des indices à trouver. Jusque là, tout est normal me direz-vous… et bien vous avez tort!

Il y a un « problème » pour nos joueurs… les corps qu’ils ont trouvés ne sont pas des mannequins, mais bien des êtres humains…

En toute honnêteté, je m’attendais à du lourd, mais là, cela dépasse tout!
Tout s’enchaîne à une telle vitesse que j’avais à peine le temps de reprendre mon souffle pour reprendre mes esprits et réfléchir à ce qui était en train de se passer! Le rythme est intense, martelé par l’écriture acérée et percutante de l’autrice qui m’a malmenée du début à la fin.

Tous les doutes ou débuts de réponses que j’avais s’effondraient tel un château de cartes au fil des pages!

Et si je n’ai cessé d’être surprise tout au long de ma lecture, que vous dire de la fin???
Rien, justement!! Mis à part que je me suis bien faite avoir! Retournée, tête à l’envers, rien vu venir !
Et si vous avez lu sa trilogie, vous n’êtes pas sans savoir que l’autrice a plus d’un tour dans son sac! Alors préparez vous au pire, parce que là, elle s’est surpassée !

Bon, vous l’avez compris, je suis une fan inconditionnelle d’Angelina Delcroix, et là, elle m’a tuée!!
J’ai adoré sa trilogie, j’ai adoré Synopsis…. Vivement le prochain bébé!!!!

Ma note : 10/10

LA SECTE DU BÂTON DORÉ

Autrice : Sophie DETAMPLE-CARON

Éditions : Jets d’encre

Titre : La secte du bâton doré

Genre : Roman

Quatrième de couverture :

Flora est la dixième épouse de Masha, le gourou de la secte du Bâton doré. Tant qu’elle jouit de ses attentions, Flora se sent belle, utile, désirée; mais tout change quand son Maître prend une onzième épouse. Flora tente de regagner les faveurs du gourou en recrutant de nouveaux adeptes… et rencontre Gabriel. Rêveur, paumé et désespérément amoureux, le jeune homme implante les premières graines de doute dans l’esprit de Flora qui envisage enfin de quitter la secte. Mais, enceinte et sous la surveillance constante de Masha, parviendra-t-elle à sauver sa vie et celle de sa fille ?

L’autrice en quelques mots :

Sophie Détemple-Caron est l’autrice de plusieurs romans depuis 2017.

Après un vécu intense et parfois tourmenté, elle a décidé de rebondir et de décrire, à travers ses romans, ses personnages, des situations de vie particulières poussant à se transcender pour continuer à apprendre de ses erreurs, à surmonter les difficultés et à avancer encore et toujours en utilisant un regard positif sur tout.

Ma chronique :

Je tiens tout d’abord à remercie Sophie Détemple-Caron pour l’envoi de son roman et pour sa dédicace!

Aujourd’hui, ce n’est pas un thriller que je viens vous présenter, c’est tout autre chose, et je suis ravie de pouvoir vous faire partager cette lecture qui m’est allée droit au coeur.

Impossible pour moi de ne pas m’attachée à Flora, cette jeune femme qui dans un moment de profonde fragilité émotionnelle, s’est laissée entraînée dans une secte par un dangereux gourou.
Je l’ai suivie dans ses peines et dans ses joies, et je peux vous assurer que mes émotions ont été mises à rudes épreuves.

A partir de ce jour fatidique où elle n’a plus intéressé le gourou, Flora a littéralement dû se battre pour rester en vie.
Et tout au long de ma lecture, une question n’a cessé de me hanter: « comment parvenir à sortir de l’enfer d’une secte?? »

Pour avoir vu des reportages, lu des articles ou entendus des histoires sur le sujet, j’ai parfaitement compris la manière de faire mise en place par les gourous pour influencer leurs victimes, qui ne sont ni plus ni moins que des proies.
Mais une fois dedans, dans cet engrenage malsain et des plus dangereux… Comment faire pour survivre, pour s’en sortir??

L’autrice, par ce roman, a souhaité mettre en garde contre cette menace bien présente dans notre société, mais qui n’est que très- trop-rarement abordée et dénoncée.
Et elle a réussi!

J’ai adoré ma lecture. Je ne connaissais pas l’autrice, et aujourd’hui, l’erreur est réparée!
Une écriture à la fois douce et incisive qui a parfaitement réussi à me plonger dans l’histoire, et qui donne toute sa puissance au roman et à l’histoire défendue par l’autrice.
Je vivais au rythme de Flora, j’ai eu peur, j’ai douté, j’étais en colère… impossible de me détacher de cette lecture qui m’a vraiment « prise eux tripes ».

Ma note: 9/10

Sauvage

Auteur : Jamey Bradubury

Éditions : Gallmeister

Titre : Sauvage

Genre : Roman d’initiation

Quatrième de couverture :

À dix-sept ans, Tracy Petrikoff possède un don inné pour la chasse et les pièges. Elle vit à l’écart du reste du monde et sillonne avec ses chiens de traîneau les immensités sauvages de l’Alaska. Immuablement, elle respecte les trois règles que sa mère, trop tôt disparue, lui a dictées : «ne jamais perdre la maison de vue», «ne jamais rentrer avec les mains sales» et surtout «ne jamais faire saigner un humain». Jusqu’au jour où, attaquée en pleine forêt, Tracy reprend connaissance, couverte de sang, persuadée d’avoir tué son agresseur. Elle s’interdit de l’avouer à son père, et ce lourd secret la hante jour et nuit. Une ambiance de doute et d’angoisse s’installe dans la famille, tandis que Tracy prend peu à peu conscience de ses propres facultés hors du commun.

L’autrice en quelques mots :

Jamey Bradbury est une écrivaine américaine originaire du Midwest; elle a choisi l’Alaska comme seconde maison et réside à Anchorage.

Elle est titulaire d’une maîtrise en beaux-arts de l’université de Caroline du Nord à Greensboro.
Elle a été réceptionniste, actrice dans un diner-show, bénévole pour une association humanitaire, secouriste et assistante littéraire.

Elle partage désormais son temps entre l’écriture et l’engagement en faveur de l’aide aux peuples natifs de l’Alaska.

« Sauvage » est son premier roman.

Ma chronique :

Énoooooooorme coup de coeur !!!!

Encore un roman magistral !!
C’est incroyable parce qu’au début du livre, ce n’est pas tant l’histoire qui m’a happée, mais ce sont ces paysages merveilleusement décrits par Jamey Bradbury. Le froid glacial de l’Alaska ne m’a pas quitté, et je pouvais presque sentir les flocons de neige effleurer mon visage, et se déposer délicatement sur mes mains qui tenaient le roman !

L’histoire est amenée doucement, certes, mais habilement par l’autrice, et une fois lancés, vous êtes littéralement pris au piège! Impossible de ce détacher de ce roman, impossible de vous en sortir.

Ce roman est un savant mélange de nature writting et de thriller, avec un soupçon de fantastique… C’est EXPLOSIF.

Quant à Tracy… Elle m’a fait penser à Turtle, à Madeline, à Neil et à Eva ! Ce roman s’inscrit littéralement dans la digne lignée de « Dans la forêt », « My Asolute Darling » et « Une histoire des loups », c’est pour moi une évidence. A la différence près que Jamey Bradbury nous fait monter d’un cran dans le lien qu’entretien l’héroïne avec la Nature; Tracy ne fait vraiment qu’un avec la Nature, c’est époustouflant!

Vous l’aurez compris, gros coup de cœur pour moi, et si vous avez aimez les romans précités, je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans la lecture de Sauvage qui ne vous décevra pas!

Ma note : 10/10

#190 – le mardi sur son 31

Bonjour les amis,

Je suis ravie de vous retrouver dans ce nouveau mardi ! Je suis un peu absente des réseaux ces derniers temps, et j’en suis bien malheureuse, mais j’ai un « grand garçon  » de 14 ans qui peine dans sa scolarité en 3ème. Il a été diagnostiqué dyslexique, dysorthographique et dyscalculique; son projet professionnel est menacé au vu de ses difficultés… Alors je suis à fond avec lui, derrière lui pour le pousser, le tirer vers le haut, et l’aider à mener à bien son projet. Et cela prend un temps fou. Je suis un peu seule dans ce monde où un enfant qui ne rentre pas dans le moule n’intéresse pas le système scolaire…. Bref!! Trève de blabla!

Aujourd’hui, je vous partage un extrait de ma nouvelle lecture. Il s’agit de, La secte du Bâton doré de Sophie Détatample-Caron chez Jets d’encre.

J’ai découvert un petit rendez-vous bien sympathique sur le blog Les bavardages de Sophie que je vais reprendre sur mon blog.

Le principe est simple, il suffit de proposer chaque mardi, une citation tirée de la page 31 de sa lecture en cours.

Quand Marion rentra Gabriel était en piteux état. Il était prostré sur le canapé, le visage crispé, les jambes repliées et il se balançait doucement d’avant en arrière, en répétant en boucle:
– Non, Flora. Pourquoi? Tu n’aurais pas dû faire cela. Il ne fallait pas. Pourquoi?
Marion était très surprise. Non pas de l’état dans lequel elle venait de trouver Gabriel, mais bien plutôt par ce prénom qu’il prononçait en boucle. Il évoquait beaucoup de choses pour elle et remontait d’outre-tombe… C’était le prénom de sa sœur, qu’elle avait perdue il y avait bien longtemps. Quelle tragédie! Mais ce n’était pas l’heure à l’apitoiement. Elle devait réagir car son hôte avait besoin d’elle. Il ses entait mal. Elle devait laisser ses propres souvenirs de côté et s’orienter vers ce qui était, pour l’heure, le plus urgent.

ad-diction

Autrice : Guilhaine Chambon

Éditions : Le Lys Bleu Éditions

Titre : Ad-diction

Genre : Roman

Quatrième de couverture :

Ce livre nous plonge au coeur de la vie d’une femme, Marthe, la soixantaine. Une vie banale, une fille qui représente beaucoup pour elle. Tout va basculer le jour où elle tombe dans la lecture comme d’autres dans la drogue. Elle qui ne lisait pas va se découvrir une passion pour les livres, en trouvant par hasard L’écume des jours de Boris Vian abandonné sur un siège du métro. À partir de ce jour, sa passion va grandir et prendre une part démesurée dans sa vie. Comme toute addiction, la lecture a aussi des effets pervers. Un jour, elle décide sur un coup de tête de voler deux livres à fort tirage dans une librairie pour les jeter à la poubelle. C’est le début d’un engrenage plutôt kafkaïen avec condamnation du tribunal, obligation de se soigner, psy et groupe de paroles… Ce livre nous fait basculer insensiblement dans un univers surréaliste et angoissant et se situe dans la lignée de Kafka et Boris Vian.

L’autrice en quelques mots :

De formation juridique et littéraire, Guilhaine Chambon a mené de front une vie de mère de famille active, tout en s’adonnant à ses passions artistiques. Comédienne au théâtre comme au cinéma, modèle pour photographe, elle écrit depuis très longtemps. Poésie, monologues, pièces de théâtre. Elle a participé à divers festivals à Paris où ses textes, mis en scène, furent très appréciés par le public. Porteuse de projets au théâtre, elle pratique aussi la peinture et la sculpture. Elle est l’auteure du roman Résultat des courses, publié en 2016 chez Edilivre, qui est republié aux éditions du Lys bleu en novembre 2020. Elle a été lauréate au grand prix Poésie RATP 2016, finaliste grand prix de court (poésie), Short Édition, en 2017 et en lice pour le grand prix poésie Short Édition 2018. Son roman Ad-Diction est au Lys Bleu Éditions en octobre 2020.

Ma chronique :

Je tiens en premier lieu à remercier Guilhaine Chambon pour cet envoi qui m’a beaucoup touchée, et pour la confiance qu’elle m’a accordée en me confiant la lecture de son roman.

La rencontre entre Marthe de Boris Vian au travers de son roman L’écume des jours va littéralement changer sa vie de mère célibataire et lui faire se découvrir une véritable passion.
Cette jeune mère dont le mari est parti sans laisser d’adresse et qui ne se consacrait qu’à sa fille va découvrir la littérature, la passion des livres, l’amour des mots, et la douce odeur de papier qui se dégage des pages de ses livres.

Après une nuit blanche, Marthe a terminé de lire ce premier roman, et l’état de manque se fait déjà ressentir. Il lui en faut un autre, absolument; son choix se portera sur Le diable au corps, qu’elle lira en quelques heures.
Mais encore une fois, le manque est là, il s’insinue en elle, elle a faim de mots. Deux livres ne lui suffisent pas.
En acheter un autre? Non, son budget ne lui permet pas et elle ne se permet qu’un livre par semaine.
La bibliothèque municipale? Oui, elle a essayé, mais rendre les livres est un crève-cœur pour Marthe.
Alors elle craque, cède à son addiction et passe d’un livre par semaine à deux, puis trois ! Elle aime les livres, c’est comme ça.

Et puis un jour, elle vole deux livres; elle décide de les soustraire au public parce qu’elle les juge nuls et sans intérêt, qu’il ne méritent pas d’être lus et encore moins comparés à ces grands auteurs scandinaves qu’elle admire. Alors elle les vole…. et les jette!

Marthe reconnaît les faits, et sera sévèrement jugée par le tribunal. Elle devra assumer ses actes et devra suivre une thérapie des plus strictes.

L’histoire continue, vous vous en doutez, mais c’est à vous de la découvrir!

Pour ma part, je me suis énormément attachée à Marthe; les épreuves qu’elle a traversées ont fait d’elle la femme qu’elle est devenue, et elle ne peut qu’être fière d’elle. Et le vol de ces livres, qu’elle n’avait en rien prémédité, mais assumé, va lui permettre finalement de renouer les liens maternels avec sa fille et de rencontrer l’Amour.
Mais pas seulement! Marthe va apprendre à s’affirmer, à dire ce qu’elle pense et à faire ce qu’elle dit! Et si c’est nouveau pour elle, c’est surtout libérateur.

C’est une très belle histoire écrite avec beaucoup de douceur; Guilhaine Chambon sait si bien décrire les émotions qu’elle nous entraîne dans l’histoire, nous fait entrer dans le livre!
Je ne peux pas dire que je me suis identifiée à Marthe, mais je me suis très souvent insurgée contre ce que les médecins lui faisaient subir, et j’avais envie de me révolter à sa place, de dire « non, ça suffit »!

Alors même si je n’ai pas été conquise par certains passages du livre, et notamment les traitements qu’elle a dû suivre, j’ai aimé le thème de l’addiction, abordé en toute transparence, en toute honnête; que nous serions capables de faire pour assouvir notre soif, notre besoin d’avoir?
Vaste question….
Moi-même, je reconnais que parfois mes lectures me coupent un peu de mon entourage, de la société, et de ce qui se passe autour de moi. Les reproches qu’Églantine, la fille de Marthe, lui fait, sont fondés… Il nous arrive de ne faire que ça, lire, pour nous évader, vivre une autre vie, décompresser, oublier nos soucis du quotidien pendant quelques heures.. pour nous, mais de trop longues heures, peut-être, pour notre entourage…?

Ce fut donc pour moi une lecture pleine d’émotions, de joies, de peines, une lecture sucrée, suave et délicate que je vous conseille!

C’est le premier roman que je lis de cette autrice, et j’ai très envie de découvrir ses autres romans!

Ma note : 8/10