# 174 – Le mardi sur son 31

Bonjour les amis,

Nous n’avons vraiment rien pour nous en ce moment, un temps de merde, une ambiance générale morose c’est vraiment compliqué. Je pense que tout ça fait que j’ai un peu de mal à lire en ce moment. J’espère que ça va vite revenir mais en attendant voici quand même un extrait de ma lecture du moment.

J’ai découvert un petit rendez-vous bien sympathique sur le blog Les bavardages de Sophie que je vais reprendre sur mon blog.

Le principe est simple, il suffit de proposer chaque mardi, une citation tirée de la page 31 de sa lecture en cours.

Être à la fois américain et irakien ne l’avait pas aidé auprès des gendarmes et, assis dans le café, Haris essaya d’imaginer une solution pour passer en les évitant. À travers le guichet – une paroi du container qui avait été découpée au chalumeau et que l’on avait fait pivoter pour fabriquer un comptoir -, le propriétaire moustachu lui fit passer un thé chaud. Dans l’air froid, la condensation formait sur le verre des gouttelettes qui coulaient dans la soucoupe.

Haris regarda son téléphone. Aucune nouvelle de Saladin1984. Il commençait à pleuvoir et les combats au-delà de la frontière ralentirent, le bruit désormais plus faible que la pluie. À l’autre bout du parking, la prière de la mi-journée prit fin, mais tout le monde resta à l’intérieur de la tente, au sec et au chaud. Haris enfila un coupe-vent qu’il avait gardé après l’Irak, aux motifs pixellisés verts, marrons et noirs. La guerre en Syrie avait attiré un tel méli-mélo de combattants que même le tissu camouflage américain passait inaperçu.

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