L’Ombre du vent

lombre du vent

Auteur : Carlos Ruiz Zafon

Genre : Contemporain

Edition : Le Livre de Poche

Titre : L’Ombre du vent

Quatrième de couverture :

Dans la Barcelone de l’après-guerre civile,  » ville des prodiges  » marquée par la défaite, la vie difficile, les haines qui rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon – Daniel Sempere, le narrateur – dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L’enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d’occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y  » adopter  » un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l’entraîner dans un labyrinthe d’aventures et de secrets  » enterrés dans l’âme de la ville  » : L’Ombre du vent.

Quelques mots sur l’auteur :

Carlos Ruíz Zafón est un auteur espagnol qui écrit principalement en castillan.
Fils d’un agent d’assurances et d’une mère au foyer, il a passé onze ans chez les jésuites. Il a écrit son premier roman à quatorze ans et a travaillé dans la publicité, qu’il a quitté pour se consacrer à son roman « Le Prince Du Brouillard », en 1993 (prix de la jeunesse d’Edebé en 2000). Ce roman se vend à 150.000 exemplaires et est traduit en plusieurs langues.
Actuellement, Carlos Ruiz Zafon est l’auteur espagnol vivant le plus lu au monde, depuis la parution en 2001 de « L’Ombre Du Vent » (Prix Planeta, en 2004), une saga baroque à l’époque du franquisme. Ses derniers romans, « Le Jeu De L’Ange » (2008) et « Le Prisonnier Du Ciel » (2011) connaissent aussi un large succès.
Carlos Ruis Zafon habite, depuis 1993, à Los Angeles où il écrit des scénarios de films.
Il a reçu des prix littéraires français, comme le Prix des Amis du Scribe et le Prix Michelet en 2005, ainsi qu’au Québec, comme le Prix des libraires du Québec 2005 (Roman hors Québec). En janvier 2010, le classement de plusieurs magazines dédiés à l’édition, dont Livres-Hebdo en France et The Bookseller en Grande-Bretagne, l’introduit à la cinquième place des écrivains de fiction les plus vendus en Europe en 2009.

Ma chronique :

Tout d’abord, je tiens à remercier Lucie, une amie, qui m’a conseillé et prêté ce livre. Je tiens aussi à préciser que j’ai commencé à le lire juste après Le Gang des rêves et par ce fait, j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire dans le début de ma lecture.

Il se dégage des premiers chapitres de ce roman, une ambiance assez spéciale, comme si il y avait une sorte de gros brouillard, un peu comme sur la couverture d’ailleurs. Ce qui peut rendre les premières pages assez difficiles à lire. Par contre, une fois que vous avez passé ces quelques pages, le piège se referme sur le lecteur et il devient impossible à lâcher.

J’ai beaucoup aimé la plume de Carlos Ruiz Zafon qui je trouve est très poétique et qui emploi toujours les bons mots pour décrire les situations ou les sentiments. Les passages où il décrit Barcelone sont juste sublimes, je ne connais pas cette ville, mais cela donne vraiment envie d’y aller et de la visiter. Par contre, je n’ai pas pu ne pas penser aux malheureux événements qui se sont passés il y a quelques jours lors des passages où La Ramblas était évoquée. J’ai par contre apprécié, car j’ai appris pas mal de chose sur cette période et cette guerre civile en Espagne dont je ne connaissais pas grand chose.

L’histoire est vraiment intéressante et les personnages sont tous très attachants, même si par moment, Daniel le personnage principal m’a un peu agacé par son comportement. Mon préféré restera Fermin de Romero de Torres qui m’a énormément fait rire. Je pense ne pas trop me tromper en disant que ce roman fait un peu l’apologie du livre et de l’écrivain, tout en ne cachant pas les difficultés rencontrées par ces derniers, même à cette époque là, ainsi que celles rencontrées par l’industrie du livre.

L’Ombre du vent fait parti d’une série de trois romans réunis sous le titre du Cimetière des Livres Oubliés, je sais dors et déjà que je lirais les deux autres titres. J’ai donc vraiment passé un super moment de lecture et je continu à avoir beaucoup de chance dans mes lectures du mois d’août. Je conseille donc ce roman à tous, même s’il n’atteint pas pour moi le « coup de cœur » , car j’aurais tellement aimé en découvrir plus sur ce fameux « Cimetière des Livres Oubliés ». Peut-être dans Le jeu de l’ange ou Le prisonnier du ciel les deux autres romans.

Ma note : 09/10

14 réflexions sur « L’Ombre du vent »

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